Le gouvernement somalien a décidé dimanche d'accorder une prime de 50.000 dollars (37.500 euros) pour toute information qui conduirait à l'arrestation et à "la condamnation de tout meurtrier de journaliste", alors que le pays est confronté à une recrudescence des assassinats de professionnels des médias.
Le responsable du syndicat des journalistes somaliens, Mohamed Ibrahim, a salué cet "engagement en faveur de la justice pour les journalistes somaliens assassinés", annoncé dimanche par le Premier ministre somalien Abdi Farah Shirdon.
Au moins 18 journalistes ont été tués l'an dernier dans ce pays déchiré par la guerre mais personne n'a été arrêté pour ces meurtres.
"Un seul journaliste tué, c'est toujours un de trop", a insisté le Premier ministre sur son compte Twitter.
"Une réforme judiciaire est au coeur des efforts du gouvernement pour faire en sorte que les meurtriers de journalistes soient traduits en justice", a-t-il ajouté.
De nombreux journalistes somaliens ont été assassinés ou tués dans des explosions de bombe -- des agressions souvent attribuées aux insurgés islamistes shebab liés à Al-Qaïda. D'autres meurtres seraient liés aux luttes entre les factions au pouvoir. 19022013 IRIB
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