Les forces nigérianes poursuivaient vendredi la traque des ravisseurs des sept otages français, au moment où des expatriés commençaient à quitter l'extrême nord du Cameroun classé "zone rouge" depuis leur rapt mardi.
Une "vaste chasse à l'homme" est lancée, a déclaré un porte-parole de la police nigériane, Frank Mba, sans donner davantage de précisions sur les opérations en cours.
Les sept otages français seraient détenus par leurs ravisseurs en deux groupes dans le nord-est du pays. Depuis jeudi, les forces nigérianes concentrent leurs recherches dans ce secteur, frontalier avec le Cameroun, où la famille a été enlevée mardi
Les otages n'ont pas encore été localisés, a toutefois souligné une source sécuritaire nigériane.
La priorité est "d'abord d'identifier la place exacte où (les otages) seraient retenus, sans doute en deux groupes", avant d'envisager "comment nous pourrions les faire libérer dans les meilleures conditions", a déclaré jeudi le président français François Hollande.
"Nous sommes en pleine coopération avec les autorités nigérianes et camerounaises pour localiser l'endroit où seraient retenus nos ressortissants", a-t-il précisé.
Des gendarmes et militaires français sont arrivés mardi au Cameroun pour aider à l'enquête, "en accord et en étroite coordination avec la police camerounaise", selon le ministère français de la Défense.
24022013 IRIB
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