Le ministre tunisien de l'Intérieur Ali Larayedh poursuivait mardi ses pourparlers pour former un nouveau gouvernement susceptible de sortir le pays de sa crise politique, et devait s'exprimer sur le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd, de nombreuses sources annonçant l'arrestation du tueur.
M. Larayedh a reçu dans la matinée les dirigeants du parti républicain (opposition laïque) après avoir vu lundi soir Beji Caïd Essebsi, ex-Premier ministre post-révolutionnaire et chef du mouvement d'opposition Nidaa Tounes, ont constaté les journalistes de l'AFP.Il doit ensuite s'exprimer vers 12H00 GMT sur l'enquête concernant l'assassinat début février de l'opposant anti-islamiste Chokri Belaïd, qui a précipité la Tunisie dans une profonde crise politique, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur.Le ministère se refuse cependant à confirmer ou infirmer dans l'immédiat l'arrestation lundi du tueur et d'un complice présumés, une information donnée par des sources policières à l'AFP et à de nombreux médias tunisiens.Selon ces sources, les suspects appartiennent à la mouvance islamiste radicale salafiste. L'un d'entre eux serait actif au sein de la Ligue de protection de la révolution (LPR) une milice brutale pro-islamiste, au Kram, un quartier populaire voisin de Carthage.Le complice présumé, qui conduisait la moto sur laquelle le tireur a pris la fuite, a été présenté mardi matin au juge d'instruction Bechir Akremi, a appris l'AFP auprès d'une source judiciaire.Réagissant à ces informations, la veuve de l'opposant, Besma Khalfaoui, a souligné qu'elle voulait connaître avant tout le nom du commanditaire."C'est beau de savoir qui a exécuté, mais pour moi c'est très important de savoir qui a commandé, comme cela a été fait, car c'est un crime très organisé", a-t-elle dit à l'antenne de la radio française Europe 1. 27022013 IRIB 27022013 Jeuneafrique
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