Deux personnes ont été tuées et sept ont été blessées par balles dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 mars, à Conakry. Des tirs ont été entendus dans différents quartiers pendant plusieurs heures.
Les violences meurtrières se poursuivent à Conakry. Dans la nuit de lundi à mardi, deux individus ont été tués et sept autres blessés dans des circonstances encore imprécises. « Nous avons eu deux morts par balles et sept blessés par balles », a déclaré un médecin d'une clinique de Conakry, information confirmée par des membres des familles des victimes.
Ces violences sont intervenues pendant que des « hommes en uniforme accompagnés de civils » pillaient des quartiers de la capitale guinéenne en majorité habités par des Peuls, dont celui de Cosa où les morts et les blessés ont été recensés.
On compte désormais huit morts et plus de 200 blessés depuis près d'une semaine à Conakry dans des violences impliquant les forces de l'ordre, des opposants, des pillards, des commerçants, des jeunes et des membres de différentes ethnies.
Divisions ethniques
Les divergences politiques en Guinée recoupent le plus souvent les divisions ethniques, particulièrement celles entre Peuls et Malinkés. Le principal parti d'opposition, l'Union des forces démocratiques de Guinée, est dirigé par un Peul, Cellou Dalein Diallo, rival du président Alpha Condé, un Malinké, qui l'avait battu au second tour de la présidentielle de novembre 2010.
Ces nouveaux incidents dans un pays à l'histoire marquée par la violence politico-militaire depuis son indépendance de la France en 1958, se déroulent à un peu plus de deux mois d'élections législatives, maintes fois reportées, dont la préparation est contestée par l'opposition et qui sont prévues le 12 mai.
(Avec AFP) 06032013 Jeuneafrique
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