Après une semaine de trêve, les combats ont repris samedi dans l'Est de la République démocratique du Congo entre deux factions rivales des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), a-t-on appris auprès de la branche fidèle au général Sultani Makenga.
Le 27 février, les pro-Makenga ont destitué le président politique du M23, Jean-Marie Runiga, l'accusant notamment de soutenir le général mutin Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
"Ce matin, vers 05h00 (03h00 GMT), les hommes du général Ntaganda et de Runiga, conduites par le colonel Ngaruye Baudouin, sont venues attaquer la base militaire de Rumangabo", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire de la branche du M23 pro-Makenga.
Rumangabo est située à une cinquantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale de la province riche et instable du Nord-Kivu. "Nous avons repoussé l'ennemi et nous sommes en train de continuer à les poursuivre avec la dernière énergie (...) en direction de Kibumba", a-t-il ajouté.
Kibumba, ville-frontière avec le Rwanda, est située à une vingtaine de kilomètres au Nord de Goma. Elle est le nouveau fief de Jean-Marie Runiga et la localité d'où le M23, alors soudé, avait lancé une offensive contre l'armée qui s'était soldée par l'occupation de Goma fin novembre. 11032013 IRIB
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