Le président togolais, Faure Gnassingbé Eyadéma est arrivé, samedi à Ouagadougou, pour une visite de travail de quelques heures au Burkina où il a été accueilli par son homologue burkinabé, Blaise Compaoré.

Cette visite qui entre dans le cadre des préparatifs du prochain sommet de l'UEMOA, a été l'occasion pour les deux personnalités au cours d'un déjeûner de travail d'échanger leurs vues sur cette rencontre au sommet.

A la fin des échanges de quelques heures, le président togolais a confié à la presse que les discussions ont porté essentiellement sur le sommet de l'UEMOA qui se tiendra très bientôt sous l'égide de Faure Gnassingbé Eyadéma qui en est le président en exercice.

"Cela va faire bientôt un an que nous avons tenu le dernier sommet de l'UEMOA et c'est dans le cadre des préparatifs du prochain sommet que j'ai entamé une tournée qui a commencé par Ouagadougou pour assurer le succès de ce sommet", a dit M. Gnassingbé.

Selon les observateurs, la situation au Mali sera sans nul doute l'un des sujets au menu des échanges lors de ce prochain sommet de l'UEMOA.

Après l'entretien avec le président togolais, le médiateur de la CEDEAO sur la crise malienne se réjouit des avancées au Mali, notamment le rétablissement de l'intégrité territoriale et les préparatifs des prochaines élections prévues en juillet dans ce pays.

"Je pense que la situation au Mali a évolué dans le bon sens et nous sommes reconnaissants pour les actions qui ont été menées pour permettre de recouvrer l'intégrité du territoire", a indiqué le président Compaoré.

Selon lui, aujourd'hui il reste à avancer vers un dialogue entre les communautés et les forces politiques au Mali afin de pouvoir créer les conditions pour des élections qui permettront de légitimer davantage les institutions.

De l'avis de Blaise Compaoré, les combats qui restent à mener sont des combats très résiduels pour lesquels les forces de la CEDEAO se préparent dans le cadre du mandat des Nations unies à assumer leurs responsabilités et aujourd'hui elles commencent à être plus prêtes pour assumer ce genre de responsabilités.