Gabon : Au Gabon, la psychose des crimes rituels ravivée par les réseaux sociaux
le 17/04/2013 10:28:31
Gabon

Image redimensionnéeLa découverte du corps d'une fillette sur une plage de Libreville le 19 mars a fait scandale et relancé le débat sur les crimes rituels au Gabon , obligeant le président Ali Bongo Ondimba à réagir face à un phénomène dont se sont emparés les réseaux sociaux.

La jeune fille avait disparu alors qu'elle se baignait et son corps meurtri n'a été retrouvé que le lendemain à quelques centaines de mètres de là, avait alors constaté un journaliste de l'AFP.

Pratiqués par des cercles secrets adeptes de sorcellerie, les crimes rituels consistent à prélever le sang de la victime et certaines parties du corps - yeux, sourcils, oreilles, sexe, langue, lèvres, bouts de peau, cerveau - censées offrir santé, richesse, réussite et pouvoir."C'est de pire en pire.

On a déjà compté 19 cas depuis le début de l'année", parmi lesquels 10 enfants, soupire Jean-Elvis Ebang Ondo, président-fondateur de l'Association de lutte contre les crimes rituels (ALCR), dont le fils de 12 ans a été enlevé, tué et mutilé en mars 2005.Le dernier rapport de l'association, qui porte sur quatre provinces, a dénombré 34 cas en 2010, et 62 en 2011.

En majorité des enfants, cibles les plus recherchées.La police ne reconnaît toutefois pas la validité de ces statistiques, estimant que certains des décès n'ont aucun rapport avec des crimes rituels. Plusieurs morts inexpliquées ont été attribuées à des crimes rituels sous prétexte que les corps étaient abîmés.
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Xinhua

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