Tchad : La France souhaite voir le Tchad y rester davantage
le 30/04/2013 09:42:14
Tchad

Image redimensionnéeEn visite au Tchad, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian a exhorté les partenaires africains de la France à ne pas laisser un "vide sécuritaire" au Mali, où il a de nouveau appelé à la tenue de l'élection présidentielle dès juillet.


"Puisque nous rentrons dans une nouvelle phase, la phase qui est presque après-guerre, il ne faut pas laisser le vide sécuritaire", a plaidé le ministre Le Drian, de passage samedi à N'Djamena, dernière étape d'une brève tournée africaine après le Mali et le Niger.

Le Tchad a entamé un retrait progressif de ses quelque 2.000 soldats du Mali, après avoir perdu 36 soldats dans l'opération lancée en début d'année sous la direction de Paris contre les groupes islamistes armés occupant le nord du pays.

Rompues à la guerre du désert, les forces tchadiennes ont joué un rôle de fer de lance au sein de la force africaine (Misma) déployée en appui à l'armée française, infligeant de lourdes pertes aux jihadistes.

"La décision de l'ONU de mettre en oeuvre des casques bleus nous a amené à évoquer ensemble(...) la manière dont le Tchad continuera à intervenir au Mali par le biais de cette force", a expliqué M. le Drian, après avoir rencontré le président tchadien Idriss Déby.

Vendredi, le Conseil de sécurité de l'ONU a autorisé la création d'une force de maintien de la paix de 12.600 Casques bleus, chargée de stabiliser le nord du Mali et censée prendre le relais de la Misma.

Récemment, M. Déby avait indiqué qu'il était prêt à mettre des soldats tchadiens à disposition de l'ONU si elle en formulait la demande.

Il est "logique que le Tchad assure des responsabilités", a estimé à ce propos le ministre français.
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IRIB

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