L'homme fort de Madagascar, le président de la Transition Andry Rajoelina, a créé la surprise vendredi en se lançant dans la course à la présidentielle de juillet, en dépit de ses promesses et au risque de raviver les tensions.
M. Rajoelina, 38 ans, avait accepté en janvier de ne pas se présenter sous la pression de la communauté internationale désireuse de faciliter la tenue d'élections libres et sans violence, tandis que son rival et prédécesseur Marc Ravalomanana avait également accepté de se désister.
Mais la liste des candidats publiée vendredi par la Cour électorale spéciale (CES) à trois mois du premier tour a réservé un coup de théâtre, M. Rajoelina figurant parmi les 41 candidats autorisés.
Sur 50 candidatures, en comptant l'ajout du président de la Transition, huit ont été retoquées pour vice de forme et un candidat s'est désisté.
L'autorité électorale n'a pas expliqué comment un cinquantième dossier s'est ajouté alors qu'elle avait divulgué 49 dépôts de dossier fin avril.
Elle a seulement indiqué qu'elle était "soucieuse du principe de la liberté de tout citoyen de se porter candidat à toutes les élections afin de permettre à tout un chacun de choisir librement celui ou celle qui dirigera leur destinée, pour instaurer un climat d'apaisement permettant de tenir des élections justes, crédibles et acceptées par tous". 20130505 IRIB
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