Une explosion de faible intensité s'est produite samedi dans une rue de Tripoli abritant les ambassades de Grèce, d'Arabie saoudite et d'Algérie, provoquant de légers dégâts, a constaté un journaliste de l'AFP.
Une explosion de faible intensité s'est produite samedi dans une rue de Tripoli abritant les ambassades de Grèce, d'Arabie saoudite et d'Algérie, provoquant de légers dégâts, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Une petite bombe artisanale (gélatina) a été placée près d'une voiture dans une rue où se trouve les ambassades de Grèce, d'Arabie Saoudite et d'Algérie, causant de légers dégâts aux pneus du véhicule", a précisé un membre des services de sécurité sur place.
Cette explosion a eu lieu dans le quartier de Dahra, dans le centre de la capitale libyenne.
Le 23 avril, un attentat à la voiture piégée avait visé l'ambassade de France à Tripoli, blessé deux gendarmes français et plusieurs Libyens et provoqué d'importants dégâts. Relativement épargnée, Tripoli a connu ces dernières semaines le siège de deux ministères imposé par des miliciens qui réclamaient l'adoption d'une loi d'exclusion politique des collaborateurs de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi.
L'autre grande ville du pays, Benghazi, berceau de la révolution qui a renversé le colonel Kadhafi en 2011, est en proie à une recrudescence de violence avec plusieurs attentats et attaques contre les services de sécurité et des représentations diplomatiques occidentales.
Cette insécurité persistante dévoile l'incapacité des autorités à mettre sur pied des forces de sécurité efficaces pour faire cesser ces attaques généralement attribuées aux islamistes radicaux, à l'instar de celle du 11 septembre 2012 contre le consulat des Etats-Unis, qui avait coûté la vie à quatre Américains dont l'ambassadeur Chris Stevens. 20131905 Jeuneafrique
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