Le Premier ministre du Zimbabwe Morgan Tsvangirai a promis dimanche à la fin de sa campagne électorale qu'il supprimerait la loi sur l'indigénisation des sociétés étrangères dans son pays s'il remportait les prochaines élections législatives.



M. Tsvangirai s'exprimait au cours d'un meeeting devant des milliers de ses partisans réunis au stade Highfield, dans une banlieue ouvrière de Hararé.

"Nous reviendrons sur les lois de l'indigénisation", a déclaré le Premier ministre qui cohabite avec le président Robert Mugabe.

"Nous ne pouvons pas tous nous partager un petit gâteau, alors nous allons devoir agrandir ce gâteau", a-t-il ajouté.

La loi d'"indigénisation", adoptée il y a deux ans, enjoint aux compagnies étrangères de céder 51% de leurs parts à des Zimbabwéens noirs, afin de lutter contre les inégalités entre Noirs et Blancs dans le pays. Elle oppose le président Robert Mugabe au Premier ministre Tsvangirai.

M. Tsvangirai avait déjà estimé par le passé que cette loi faisait fuir les investisseurs étrangers.

Il a également dénoncé ce qu'il a appelé "le manque de transparence dans la répartition de la richese" du pays.

Des élections législatives doivent avoir lieu cette année au Zimbabwe pour remplacer l'actuel gouvernement de cohabitation formé il y a quatre ans par le président Mugabe et le chef de l'opposition Morgan tsvangirai.

Aucune date n'a encore été fixée à la consultation, mais M. Mugabe qui a 89 ans, voudraient qu'elles se tiennent le plus tôt possible.

M. Tsvangirai, qui se dit assuré de remporter les élections, affirme qu'elles se tiendront avant le 30 octobre prochain.
20132005
Jeuneafrique