L'Union africaine (UA) et les chefs d'Etat de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont annoncé, lors d'un sommet extraordinaire à huis clos dimanche à Addis-Abeba en Ethiopie, leur décision commune de ne pas reconnaître comme futur président élu de Madagascar Andry Rajoelina, Lalo Ravalomanana et Didier Ratsiraka.
Selon des sources présentes au sommet approchées par Xinhua, les deux organisations exigent le retrait des candidatures des trois personnalités, validées par la Commission électorale en violation de l'accord de sortie de crise conclu par les trois ténors de la scène politique malgache par lequel ils s'étaient engagés de ne pas se présenter pour la prochaine présidentielle prévue en juillet.
Déjà frappée par une disposition du code électoral imposant l'obligation de résidence continue de plus de six mois sur le territoire avant le dépôt de candidature, l'épouse de Marc Ravalomanana qui n'est rentré qu'en mars de l'exil infligé à son mari en Afrique du Sud depuis son éviction par Andry Rajoelina en 2008, est concernée tout comme le président de la transition et Ratsiraka par les clauses de l'accord de sortie de crise supervisé par l'UA et la SADC.
Après le Conseil de paix et de sécurité de l'UA la veille, les chefs d'Etat et de gouvernement de la SADC ont réaffirmé dimanche soir leur fermeté pour le respect des engagements pris par les trois leaders politiques afin d'éviter une nouvelle crise à Madagascar, toujours selon lesdites sources. 27052013 Xinhua
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