Vingt participants présumés à l'attaque en septembre de l'ambassade des États-Unis à Tunis ont clamé leur innocence mardi au premier jour de leur procès.
Interrogés un à un par le juge, chacun des prévenus, dont neuf sont en détention provisoire, a nié avoir, suivant les cas, participé à la manifestation ou d'avoir attaqué l'ambassade et les policiers présents.
Les avocats ont ensuite vivement dénoncé ce procès et réclamé un non-lieu, estimant que la justice tunisienne se soumettait aux désirs de l'Occident.
"Ces protestations (devant l'ambassade) s'inscrivaient dans une réaction spontanée dans tout le monde (musulman) contre les atteintes à nos symboles sacrés", a déclaré maître Slah Barakati.
"Ces Tunisiens sont traduits devant le tribunal pour faire plaisir aux Etats-Unis et à l'Union européenne", a-t-il martelé.Une autre avocate a dénoncé des "aveux arrachés par la police sous la pression et les menaces". 20132905 IRIB
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