Rwanda : trois membres présumés des FDLR jugés en Allemagne
le 12/06/2013 10:39:19
Rwanda

Trois hommes, memebres présumés des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ont été mis en accusation en Allemagne. Ils sont notamment soupçonnés d’avoir assuré des fonction de commandement au sein de leur mouvement.



Trois Allemands d'origine rwandaise, membres présumés des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), ont été mis en accusation, a annoncé mardi 11 juin, le parquet fédéral de Karlsruhe, dans le sud-ouest de l’Allemagne.

« Le parquet fédéral a renvoyé devant les tribunaux le 27 mai Bernard T., 49 ans, Felicien B. 44 ans et Jean Bosco U., 67 ans, de nationalité allemande, soupçonnés d'appartenir à l'organisation terroriste étrangère, FDLR », a indiqué le parquet.

Les trois suspects, arrêtés le 5 décembre 2012, ont au plus tard en mai 2011 monté une cellule des FDLR en Allemagne. Leur objectif : assurer les tâches (au moins partiellement) du chef de la rébellion rwandaise hutu Ignace Murwanashyaka et de son bras droit Straton Musoni, après leur arrestation en novembre 2009, selon le parquet. Ces deux hommes sont jugés en Allemagne depuis mai 2011 pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre en République démocratique du Congo (RDC) en 2008 et 2009.

Transferts de fonds

Bernard T., Felicien B. et Jean Bosco ont également voulu assurer une partie des fonctions exercées par l'ex-secrétaire exécutif du FDLR, Callixte M. - qui vivait en France -, après son arrestation en octobre 2010, a précisé le parquet. Bernard T. est aussi fortement soupçonné d'avoir transmis de l'argent à Ignace Murwanashyaka.

Selon l'accusation, les trois hommes ont ainsi écrit plusieurs communiqués du FDLR et les ont diffusés, faisant la propagande de cette organisation, justifiant ou niant les crimes commis par leurs milices dans l’est de la RDC.

(Avec AFP)
20131206
Jeuneafrique

Format imprimable Envoyer cet article ŕ un ami Créer un fichier PDF ŕ partir de cet article
Les commentaires appartiennent Ă  leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.