De violents affrontements opposaient samedi les Forces spéciales et un groupe de manifestants armés qui s'attaquaient à des installations de l'armée et de la police.
Des échanges de coups de feu nourris ainsi que des explosions étaient entendus depuis 04h00 locales (02H00 GMT) près du QG des Forces spéciales, non loin du centre-ville de Benghazi, selon un journaliste de l'AFP et des témoins. Sur sa page Facebook, les forces spéciales ont indiqué que des affrontements à l'arme légère et avec tirs de roquettes les opposaient à un groupe "hors-la-loi", faisant état de deux blessés de leur côté. Elles ont prévenu qu'elles allaient "prendre pour cible quiconque qui tire sur leurs forces".
Le chef d'état-major par intérim, Salem al-Konidi, a mis en garde, dans une déclaration à la chaîne de télévision Al-Aseema : "si les forces spéciales sont attaquées, il y aura un bain de sang (...) Il pourrait y avoir une catastrophe à Benghazi", a prévenu Salem al-Konidi, affirmant ne pas connaître les assaillants ni leurs motivations. "S'ils ont des demandes, ils peuvent attendre jusqu'à demain (samedi). Nous pourrons discuter avec eux", a-t-il ajouté.
Le chef de l'armée a appelé "les dignitaires et les sages de Benghazi à se mobiliser pour éviter des bains de sang". 20131506 LePoint.fr
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