L'ONU invite les pays du Sahel à renforcer leurs systèmes d'alerte, échanger des informations et coordonner leur surveillance des frontières pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, dans un rapport visant une "stratégie intégrée" pour la région.
Le texte, dont l'AFP a obtenu une copie, a été élaboré par les services de l'envoyé spécial pour le Sahel Romano Prodi et transmis vendredi par le secrétaire général Ban Ki-moon aux 15 membres du Conseil de sécurité.
L'ONU, indique le rapport, veut aider les pays du Sahel à "établir des mécanismes coordonnés pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé afin que police, garde-frontières, armée, douanes (. . ) travaillent ensemble de manière cohérente et dans le respect des droits de l'homme".
Parmi les nombreuses idées avancées figurent une "réunion régionale des services de renseignement pour échanger des informations sur la menace d'al-Qaïda et de ses affiliés".
L'ONU propose aussi une "aide technique" aux policiers et magistrats des pays concernés et invite ceux-ci à se concentrer davantage sur le financement des activités illégales.
Un des points évoqués est "l'échange d'informations (. . ) entre les aéroports en Amérique latine, Afrique de l'ouest, Sahel, Maghreb et Europe pour contrer les trafics à la source, à destination et en transit". 20131606 IRIB
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