Les autorités maritimes nigérianes ont bloqué lundi les exportations de gaz naturel en raison d'un désaccord sur les taxes et redevances.
Elles ont bloqué des bateaux qui chargeaient à un terminal d'où sont exportés près de 7% de la demande mondiale de gaz liquéfié, ont annoncé des responsables nigérians.
Les bateaux ont commencé à être bloqués dès vendredi après-midi au terminal Nigeria LNG (NLNG) en raison d'une vieille dispute concernant les taxes et redevances et la situation n'avait pas évolué lundi, a précisé un porte-parole de l'Agence maritime nigériane qui contrôle les exportations de gaz.
Parmi les actionnaires de la NLNG figurent le géant anglo-néerlandais Shell qui possède 25,6% du terminal, la société publique nigériane NNPC 49%, Total LNG Nigeria 15% et l'Italien Eni 10,4%.
Un porte-parole de la NLNG a indiqué lundi que le blocage des bateaux était contraire à une décision de justice.
La NLNG a précisé avoir versé 20 millions de dollars en mai au moment où le désaccord s'envenimait et a porté l'affaire devant la justice.
Le blocus est appliqué par la Nigerian Maritime Administration and Safety Agency, connue par son acronyme NIMASA qui affirme avoir notifié des ordres de détention aux bateaux affrétés par la Nigerian Liquefied Natural Gas Company Limited (NLNG).
Le porte-parole de la NIMASA Isichei Osamgbi a démenti que l'affaire ait été portée devant la justice et affirmé que le contentieux avec la NLNG portait sur beaucoup plus que les 20 millions de dollars que la NLG affirme avoir versés. Il s'est toutefois abstenu de donner des chiffres.
Le Nigeria a exporté quelque 19,6 millions de tonnes métriques de gaz en 2012, ce qui en fait le quatrième plus grand producteur de ce produit. 20132506 Jeuneafrique
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