Égypte : Berlin veut voir Mohamed Morsi libre
le 13/07/2013 11:00:51
Égypte

"Nous demandons qu'il soit mis fin à toutes les mesures limitant la liberté de mouvement de M. Morsi", a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères.




Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a demandé vendredi à l'Égypte de libérer l'ancien président islamiste Mohamed Morsi, arrêté le 3 juillet dans la foulée de sa destitution par l'armée. "Nous demandons qu'il soit mis fin à toutes les mesures limitant la liberté de mouvement de M. Morsi", a déclaré le ministre, cité dans un communiqué du ministère. Il a également demandé qu'une "institution neutre et à la crédibilité incontestable" puisse "immédiatement" avoir accès à l'ancien président.

Interrogé lors d'une conférence de presse gouvernementale régulière, le porte-parole du ministère, Martin Schäfer, a précisé que cette institution pouvait, par exemple, être le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). "Cela ne veut pas dire que cela doit absolument être elle, mais cela pourrait être elle", a-t-il déclaré. Mercredi, le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, avait affirmé que Mohamed Morsi se trouvait "en lieu sûr, pour sa propre sécurité", qu'il était "traité dignement" et ne faisait "pour l'heure l'objet d'aucune poursuite".

"Nous et nos partenaires sommes d'avis que tout ce qui s'apparenterait à de la justice partiale en Égypte doit être évité et qu'il ne doit pas y avoir de répression politique. (...) Toute forme de répression politique nuirait à l'avenir de l'Égypte", a expliqué le ministre allemand dans son communiqué. Guido Westerwelle a également appelé "toutes les forces politiques, mais tout particulièrement les dirigeants des Frères musulmans (le parti de Morsi), à renoncer à toute forme de violence ou à toute menace de recours à la violence". "Un retour à la (...)
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LePoint.fr

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