Congo, République : Le Conseil mondial de la paix pour le respect des principes de la bonne gouvernance
le 06/03/2011 18:06:22
Congo, République

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Xinhua
BRAZZAVILLE, 5 mars (Xinhua) -- La coordination régionale du Conseil mondial de la Paix (CMP) pour l'Afrique, dirigée par M. Vital Balla de la République du Congo, a encouragé la communauté internationale, notamment l'ONU, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE), à redoubler d'efforts dans son engagement de faire respecter les principes essentiels de bonne gouvernance.

Dans un communiqué de presse relatif aux mutations politiques en Afrique et au Moyen-Orient, remis à la presse vendredi à Brazzaville, la coordination du CMP invite "les pays développés, principalement ceux du Nord et certains pays émergents, à ne pas encourager la violation de ces principes au profit de leurs intérêts économiques dans le cadre de leurs relations avec les pays qui ne respectent pas les droits fondamentaux de l'homme".

"Jamais la troisième guerre mondiale n'aura comme source l'Afrique", souligne le communiqué de presse, qui condamne énergiquement les violations, à travers le monde et singulièrement en Afrique, de certains principes de l'ONU et de la Déclaration universelle des droits de l'homme auxquels le CMP a adhéré depuis sa création en 1949-50.

"Nul ne sera soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants", dit le communiqué, rappelant les principes fondamentaux de la déclaration des droits de l'homme. La déclaration souligne que la volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics, cette volonté devant s'exprimer par des élections honnêtes.

Citant quelques exemples, le communiqué stipule qu'on doit reconnaître que les troubles sociaux politiques qui concernent la Côte d'Ivoire et qui commencent à dégénérer en guerre civile meurtrière sont la résultante notamment du non-respect de la volonté du peuple ivoirien, volonté exprimée après les élections honnêtes, libres et transparentes et reconnues par toute la communauté internationale à travers la mission de l'ONU dans ce pays.

"L'effusion du sang en Libye est la conséquence de la répression violente et sanguinaire du pouvoir en place face aux revendications du peuple longtemps muselé par ce même pouvoir dictatorial", conclut le document.

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