Au Togo, les candidats aux législatives s'adressaient une dernière fois mardi aux électeurs, à deux jours d'un scrutin où l'opposition, divisée, tente de défier le pouvoir détenu depuis plus de quatre décennies par la même famille.
Le collectif "Sauvons le Togo" (CST) et la coalition Arc-en-Ciel, qui rassemblent plusieurs partis d'opposition et des membres de la société civile, ont manifesté à plusieurs reprises ces derniers mois pour réclamer des réformes préalables au scrutin, initialement prévu en octobre, dans ce petit pays de six millions d'habitants dirigé par la famille Gnassingbé depuis 46 ans.
Plusieurs partis d'opposition avaient même refusé, dans un premier temps, de présenter des listes électorales, les réformes réclamées n'ayant pas été effectuées. Mais des pourparlers ont abouti, au début du mois, à un accord de dernière minute avec l'opposition.Les derniers meetings de campagne du CST comme ceux de l'Union pour la République (UNIR) du président Faure Gnassingbé devaient se tenir mardi après-midi, quelques heures avant la fin officielle de la campagne. 20132407 IRIB
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