Mohamad Brehimi, membre de l'Assemblée constituante tunisienne et chef d'un parti d'opposition a été froidement assassiné jeudi par balle devant son domicile, plongeant la Tunisie dans le chaos. l'homme a été tué sous les yeux de sa femme et de son enfant.

il s'agit d'un second assassinat politique après celui de Chokri Belaïd qui se produit en Tunisie alors que les Frères musulmans au pouvoir se trouvent toujours sous le choc après le coup d'état militaire qui a écarté le président egyptien du pouvoir.

le gouvernement a aussitôt réagi en décrétant un deuil national de 24 heures vendredi à travers tout le pays. mais ce fut tard trop tard . des centaines de milliers tunisiens sont descendus dans les rues en guise de protestation et au cri "on ne veut plus d'islamistes" ... la police est intervenue et a eu recours au gaz lacrymogène pour les disperser . comble de malheur pour Ennahda de Ghanouchi, la victime est originaire de Sidi Bouzid, ville emblématique de la révolution de 2011.

le Tamarod tunisien a appelé dès jeudi les gens à descendre massivement dans la rue pour exiger la fin du gouvernement d'Ennahda et ce sur fond des informations qui font état de l'arrestation des auteurs de l'assassinant de Belaïd plusieurs mois après sa mort. cet assassinat avait d'ailleurs poussé Ennahda à nommer un nouveau gouvernement, et à faire des concessions à l'opposition .

mais cette fois la crise qui s'annonce ne semble pas être prête à s'apaiser avec ds gestes de petite ampleur. l'un des membres de l'Assemblée constituante accuse les salafistes proches du gouvernement d'être derrière cet assassinat, ce qui pourrait ne pas être faux . Al Karichi voit dans cet acte lâche, " une tentative destinée à détruire notre révolution . les assassin de Brahimi sont ceux qui ont tué Belaïd".

Tout comme Belaïd, Brahimi s'opposait au départ des milliers de jeunes salafistes tunisiens pour la Syrie où ils combattent Assad et son armée. Selon les analystes politiques , il sera très difficile pour Ennahda de se tirer d'affaire cette fois. en mal de popularité, et en phase de crise économique, le gouvernement aura du mal à contenir la colère de la population....

un nouvel acte du grand projet de l'Empire se met ainsi en place. après l'Egypte, c'est le tour de la Tunisie de plonger dans le chaos ou même dans les âffres de la guerre civile, ainsi que l'a rappelé le président Marzouki. décidement l'assassinat de Brahimi aura été la goutte qui a fait déborder la vase de la haine grandissante contre les Frères musulmans, haine en partie attisée par les tireurs de ficelles américains qui tout compte fait semblent avoir perdu leur confiance en capacités des Frères musulmans à mener à bon port leurs dessins ...
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IRIB