Mauritanie : des chefs d'Etat africains vont se réunir avec les parties en conflit
le 06/03/2011 17:12:52
Mauritanie

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Xinhua
NOUAKCHOTT, 5 mars (Xinhua) -- Les chefs d'Etats chargés de résoudre la crise ivoirienne ont décidé de tenir leur prochaine réunion dans les meilleurs délais et d'y inviter Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo.

La date et le lieu de cette réunion seront annoncés incessamment, indique un communiqué publié à l'issue d'une réunion du panel des chefs d'Etat vendredi et samedi à Nouakchott.

Les participants à la réunion ont renouvelé leur appel aux différentes parties ivoiriennes à faire prévaloir le dialogue pour aboutir à la paix dans ce pays dont "dépend la stabilité de toute la sous-région".

Le panel s'est déroulé en présence des présidents de l'Afrique du Sud, du Burkina Faso, du Tchad, de la Tanzanie et de la Mauritanie, du président de la commission de l'Union africaine, du commissaire chargé de la paix et de la sécurité de l'Union africaine et du représentant personnel du secrétaire général de l'ONU en Afrique de l'ouest.

Dans leur communiqué, les chefs d'Etats ont "noté avec une vive préoccupation l'évolution dramatique de la situation en Côte d'Ivoire en particulier le nombre croissant de pertes en vies humaine ainsi que l'escalade de l'esprit de confrontation".

Ils ont réitéré "l'appel pressant de l'Union Africaine aux parties ivoiriennes pour qu'elles fassent preuve de la plus grande retenue, s'abstiennent de tous actes et mesures de nature à saper les efforts en cours, y compris les campagnes médiatiques incitant à la haine et à la violence".

Le panel a lancé un appel pressant à "l'arrêt immédiat des tueries et exactions provoquant des pertes en vies humaines, ainsi que de manifestations, marches populaires et autres activités susceptibles de dégénérer en troubles et en violence".

Par ailleurs, le président mauritanien a, dans une déclaration à la presse, a affirmé que le panel est parvenu à trouver une solution qui mettrait la Côte d'Ivoire à "l'abri d'une guerre dont les conséquences sont néfastes et qui permettrait à ce pays de retrouver la stabilité et la sécurité". Mais, il n'a donné aucune indication sur cette solution. Il a toutefois souligné que le dossier "est très délicat".

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