Mali : Les rebelles Touaregs du MNLA veulent négocier un statut d'autonomie avec Bamako
le 04/08/2013 15:57:55
Mali

Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) va proposer un statut d'autonomie au gouvernement malien après le second tour de l'élection présidentielle du 11 août.



Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, regroupant des rebelles Touaregs du Nord du Mali) va proposer un statut d'autonomie au gouvernement malien après le second tour de l'élection présidentielle du 11 août, a annoncé samedi à Corte (Haute-Corse) son représentant en Europe.

"Nous allons proposer après les soixante jours de négociations prévus dans le cadre de l'accord préliminaire à la présidentielle qui prévoit un cessez-le-feu, un projet d'autonomie au pouvoir central de Bamako", a déclaré Moussa Ag Assarid. Le dirigeant du MNLA s'exprimait lors d'un débat public sur la situation au Nord Mali lors des Journées internationales du parti nationaliste corse Corsica Libera auxquelles il a été invité.

Soulignant que son mouvement boycottait le scrutin présidentiel, il a déclaré qu'il "n'avait pas de choix à faire entre les deux candidats en lice mais que, quel que soit l'élu, il nous trouvera ensuite sur son chemin". "Nous continuons le combat de façon démocratique, mais s'il le faut nous reprendrons les armes", a-t-il dit.

"la France a la clé de la solution"

Moussa Ag Assarid a déploré que l'armée française, "qui a fait revenir l'armée malienne sur notre terriroire, n'ait pas empêché les massacres de populations civiles". "Nous avons été très actifs et plus efficaces que l'armée française contre les narco-terroriste", a-t-il dit, affirmant que c'est le MNLA qui a retrouvé le cadavre de l'otage français Philippe Verdon et en a informé l'armée française mais que le nom de ce mouvement "n'a pas été mentionné dans les compte-rendus".

"Le fait que l'armée française est présente avec l'armée malienne constitue une responsabilité importante, historique, pour notre avenir et la France a la clé de la solution pour l'Azawad", a-t-il dit. Il a (...)
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