En Tunisie, cinq militants du mouvement Tamarrod (rébellion), organisation apolitique et calquée sur le modèle égyptien, observaient une grève de la faim, devant l’Assemblée nationale constituante, pour contraindre le gouvernement à démissionner.
La coalition d’opposition a exclu toute négociation avec Ennahda, tant qu’un nouveau gouvernement ne serait pas en place. Elle réclame, aussi, la dissolution de la Constituante et compte proposer, la semaine prochaine, une Assemblée composée d’indépendants.
Le mouvement souligne sa détermination à continuer la campagne de signatures de la pétition, pour la dissolution de l’ANC, ainsi que le sit-in, Place du Brado, et sans toutes les délégations et les gouvernorats de la Tunisie, appelant à être solidaire contre la violence, sous toutes ses formes. Des centaines de partisans de l'opposition continuent de manifester, toutes les nuits, devant l'ANC. Un nouveau grand rassemblement est prévu le 13 août. Alors que la Tunisie est en pleine crise politique, depuis l’assassinat du député Mohamed Brahmi, fin juillet, le gouvernement tente de calmer le jeu. 20131308 IRIB
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