Si l'arrestation, le 1er août à Annaba, en Algérie, d'Abou Iyadh, chef du groupe salafiste extrémiste tunisien Ansar el-Charia, est évoquée par des sources sécuritaires algériennes, les autorités tunisiennes multiplient elles aussi les coups de filet.
Dans la nasse des autorités tunisienne, Kaïs M'Chala, un propriétaire terrien aisé éleveur de chevaux de course et proche de la mouvance salafiste. M'Chala a offert aux assassins de Mohamed Brahmi et Chokri Belaïd une couverture logistique en mettant à leur disposition une de ses villas de la Cité El Ghazala (banlieue nord de Tunis). Il les a aussi employés et hébergés dans ses fermes, le temps de faire perdre leur trace. Un pas de plus vers l'identification des commanditaires des deux assassinats. 20131408 Jeuneafrique
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