Madagascar : le dernier attentat motive Ă  avancer
le 07/03/2011 18:04:35
Madagascar

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Xinhua
ANTANANARIVO, 7 mars (Xinhua) -- Le dernier attentat nous motive à avancer, affirme le président de la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, Andry Rajoelina, lors de son intervention sur la Télévision nationale malgache, dimanche soir.

Les manoeuvres de déstabilisations faites par ceux qui ont la bassesse d'esprit nous encouragent à avancer et à mettre en place les différentes institutions de la Quatrième République, a continué Rajoelina, plus décidé que jamais dans son bref discours.

Les gens qui ne sont pas prêts pour le développement et qui ne veulent pas la réussite de la transition actuelle existent toujours, a-t-il martelé et ces derniers essaient par tous les moyens l'empêchement à la bonne réalisation de tous les accords prévus à mettre en place.

Rajoelina a intervenu sur la chaine nationale suite à l' attentat contre lui-même qui était dans son véhicule blindé, jeudi soir, sur la route menant à son domicile, situé à quelques kilomètres du centre ville, à Antananarivo, la capitale de la grande île.

Une forte détonation a été retentie et le Premier ministre de la transition actuelle, Camille Vital, a confirmé que la source était une bombe artisanale commandée à distance. Des enquêtes ont déjà menées mais aucune arrestation n'a encore lieu.

Notons que mercredi dernier, une cinquantaine de partis politiques qui se sont réunis suite à l'invitation de Rajoelina, ont décidé d'organiser les élections présidentielle et législatives vers le mois de septembre de cette année. Ce même mercredi, les mouvances des trois anciens présidents, dont Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et Zafy Albert, actuellement dans l'opposition, ont annoncé leur volonté de mettre sur pied d'ici quelques jours, une autre transition.

Rajoelina a affirmé dans son intervention que même sans l' adhésion de toutes les entités, la HAT et les partis politiques et les autres organisations qui ont signés les accords du mercredi dernier, comptent bien mener Madagascar pour sortir de la crise qui a sévit le pays depuis décembre 2008.

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