Michel Djotodia qui a pris le pouvoir le 24 mars à Bangui a prêté serment dimanche devant la Cour constitutionnelle pour devenir le sixième président centrafricain, a constaté un correspondant de l'AFP.
Il aura la lourde tâche de rétablir la sécurité dans un pays qui s'enfonce dans la violence et d'organiser des élections d'ici 18 mois.M. Djotodia a prêté serment sur la Charte de transition, document qui fait office de Constitution depuis le renversement de François Bozizé.
La cérémonie à l'Assemblée nationale s'est déroulée en présence du président congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans la crise centrafricaine, et du Tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC)."Moi, Michel Djotodia Am Non Droko, je jure devant Dieu et devant la nation, d'observer scrupuleusement la charte constitutionnelle de transition, de garantir l'indépendance et la pérennité de la République, de sauvegarder l'intégrité du territoire, de préserver la paix, de consolider l'unité nationale, d'assurer le bien-être du peuple centrafricain, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, sans aucune considération d'ordre ethnique, régional, religieux et professionnel", a déclaré le nouveau chef de l'Etat.
Cette prestation de serment clôt l'organisation du nouveau dispositif institutionnel de transition à Bangui, après la création d'un Parlement provisoire, le Conseil national de transition (CNT), et d'une Cour constitutionnelle de transition.La mise en place de ces organes avait été réclamée par les chefs d'Etat de la CEEAC lors d'un sommet en avril pour donner une assise juridique au nouveau régime. 20131908 IRIB
|