Égypte : Bruxelles veut montrer les dents, Ryad joue l'apaisement
le 20/08/2013 10:56:09
Égypte

Soutenir les Frères musulmans, islamistes revendiqués mais vainqueurs légitimes d'élections démocratiques ou l'armée, force incontournable de l'Egypte, auteur d'un coup d'Etat afin de prévenir l'islamisation du pays. La communauté internationale s'interroge et de nombreux pays commencent à choisir leur camp.



Contre l'armée et les Frères musulmans

- L'Union européenne peine à se positionner clairement. Après les ambassadeurs, se sont les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne qui ont décidé de se réunir exceptionnellement mercredi 21 août à Bruxelles. L'objectif est de trouver une position commune face à l'aggravation de la crise en Egypte. Les Européen brandissent le bâton financier et réfléchissent à la "révision" des relations entre l'UE et l'Egypte.

- Les Etats-Unis, soutien traditionnel du gouvernement égyptien et plus particulièrement de l'armée, pourrait remettre également en question son aide de 1,3 milliard de dollars. Selon John McCain, sénateur républicain de l'Arizona, il est temps de "couper dans cette aide"; Il dénonce aussi un manque de "crédibilité" de Washington. De nombreuses voix, républicaines et démocrates appellent à suspendre cette aide au nom de la loi : les Etats-Unis ne peuvent verser une aide bilatérale à un pays où a eu lieu un coup d'Etat.

Pour le gouvernement en place en Egypte

- L'Arabie Saoudite s'est clairement positionnée pour l'actuel gouvernement en place en Egypte. Le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Saoud al-Fayçal, a affirmé que les Arabes étaient prêts à compenser toute baisse de l'aide occidentale à l'Egypte. "Ceux qui ont (...)
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Le Nouvel Observateur

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