Tunisie : Pour éviter une minuscule sortie, l'actuel pouvoir serait démissionnaire le 29 septembre
le 01/09/2013 10:21:51
Tunisie

Image redimensionnéeDepuis l'assassinat le 25 juillet dernier du député-opposant Mohamed Brahmi , la Tunisie a basculé dans une crise politique et socioéconomique qualifiée localement des plus accentuées depuis janvier 2011.

Un troisième round de dialogue national devrait se déclencher très bientôt regroupant autour de la même table le gouvernement conduit par Ennahdha et ses alliés qui se donnent fin septembre pour annoncer publiquement la démission d'un côté et l'opposition qui exige un "départ immédiat" de l'autre côté.

Entre-temps, le "Front de salut national" (principale formation politique au sein de l'opposition créée le 25 juillet) a imposé au gouvernent en place un dernier ultimatum, soit samedi 31 août, pour démissionner et laisser la voie à entamer le dialogue national portant notamment sur la formation d'un nouveau cabinet restreint de compétences indépendantes."Le dialogue national ne commencera effectivement que si toutes les parties impliquées acceptent de faire des concessions pour le bien du pays", avait déclaré le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du Travail (UGTT), Houcine Abassi, qui mène actuellement la médiation.

Le chef de la centrale syndicale (UGTT) a également affirmé que les partis de la Troïka (coalition tripartite au pouvoir) ont déjà accepté le principe de dissolution du gouvernement à moins que la date de démission doive être déterminée ultérieurement voire même après le démarrage du dialogue.

Au cours d'une réunion (vendredi) avec les "parrains" du dialogue national attendu (centrales syndicale et patronale, Ordre des avocats et Ligue de protection des droits de l'Homme), la Troïka a présenté sa propre initiative à quatre points pour faire sortir le pays de l'actuelle crise politique.
20130109
IRIB

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