20110309 Xinhua LOME, 9 mars (Xinhua) -- Le leader du Parti pour le renouveau et la rédemption (PRR-opposition), Nicolas Lawson, a relevé l'urgence d'une "politique économique dynamique" pour le redressement du Togo, à l'occasion de sa consultation par le chef de l'Etat togolais Faure Gnassingbé pour un dialogue politique inclusif, a rapporté la radio nationale.
L'entretien entre les deux personnalités a eu lieu mardi. Le dialogue politique inclusif a été annoncé par Faure Gnassingbé dans un message à la nation, le 31 décembre dernier. Il vise à discuter avec l'ensemble de la classe politique et les forces vives du Togo sur les défis politiques, éonomiques et sociaux de ce pays.
Au sortir de leur entretien, le leader du PRR a qualifié de "majeures" ses préoccupations que sont l'unité de la nation, la paix sociale et le bien-être des Togolais, indiquant que l'heure n'est plus à la politique politicienne.
"J'ai dit très clairement au chef de l'Etat qu'il faut une politique économique dynamique pour le redressement de ce pays et il faut absolument que le Togo soit uni", a déclaré Nicolas Lawson.
"La politique politicienne, le PRR ne fait pas cela parce que nous avons assez souffert, notre pays a été abaissé et l'avenir semble sombre", a expliqué M. Lawson.
"Nous devons être unis, nous devons pouvoir avoir dans notre pays la paix sociale, préserver l'ordre et la discipline et mettre les Togolais au travail. Nous devons travailler, prendre notre destin en main et agir avec audace", a ajouté le leader du PRR.
Le PRR, parti extraparlementaire, est le troisième parti politique auquel Faure Gnassingbé a adressé son invitation dans le cadre des consultations pour le dialogue politique inclusif qu'il avait annoncé au 31 décembre dans un message à la nation.
Cependant, le PRR est le deuxième parti à se rendre au Palais de la présidence pour cette rencontre. L'Alliance nationale pour le changement (ANC) a décliné l'invitation, conditionnant sa participation à des préalables.
A la présidentielle du 4 mars 2010, Nicolas Lawson a été crédité de 0,29 % des suffrages contre 60,88% pour Faure Gnassingbé qui a été réélu pour un second mandat de cinq ans.
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