La mouvance de l'ancien président Marc Ravalomanana dont quelques membres sont revenus de l'Afrique du Sud pour rencontrer leur chef lui-même, confirme vendredi qu'elle reste dans les institutions de la transition.

Partie depuis mardi en Afrique du Sud pour trouver d'autres stratégies dans le processus de sortie de crise après l' élimination de la candidature de l'ex-première dame à la prochaine élection présidentielle, Lalao Ravalomanana, en août dernier, la mouvance est revenue à Madagascar depuis jeudi et affirme qu'il n' est pas utile ni important de quitter le processus actuel mais de le poursuivre et d'attendre la tenue des élections.

Si le boycott du processus électoral et celui du processus de sortie de crise ont été annoncés récemment par la mouvance, c'est tout le contraire qu'il a été décidé de suivre en Afrique du Sud.

Aucune décision n'a été prise pour le moment si la mouvance va soutenir ou non un candidat parmi les 33 autorisés à se présenter aux présidentielles du 25 octobre prochain, a indiqué notre source auprès de la mouvance.

Toutefois, la mouvance déclare qu'elle insiste sur la réconciliation avant la tenue de toute élection et ce, à commencer au sein même de la mouvance en appelant les dissidents de la mouvance Ravalomanana de rejoindre leur camp d'origine.

Notons que Lalao Ravalomanana a été désignée par la mouvance comme candidat à la prochaine élection présidentielle mais sa candidature a été contestée par la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) étant considérée comme illégale. La nouvelle CES a rejeté sa candidature en août dernier ainsi que celle de sept autres prétendants au pouvoir.

Selon la Commission Electorale Nationale indépendante pour la transition (CENIT), le premier tour de l'élection présidentielle aura lieu le 25 octobre 2013 tandis que le second tour en jumelée avec les élections législatives se tiendront le 20 décembre 2013 et les élections communales, en 2014.