Le porte-parole du ministère tunisien de la Défense, Taoufik Rahmouni, a démenti vendredi une information selon laquelle son pays aurait l'intention d'installer une base militaire étrangères sur le territoire tunisien.

Lors d'un point de presse périodique, M. Rahmouni a tenu à préciser que la récente décision présidentielle de mettre en place une zone frontalière tampon au sud tunisien (frontières avec l'Algérie et la Libye) ainsi qu'une série de mesures préventives font suite aux menaces sécuritaires auxquelles est exposé le pays.

Ladite décision (zone tampon) s'explique principalement par l'amplification de la menace terroriste et criminelle en plus des phénomènes du trafic d'armes, de la contrebande et des confrontations répétitives perpétrées contre les forces de sécurités, a ajouté le porte-parole.

Evoquant la situation actuelle à la montagne Chaâmbi où des terroristes sont traqués par l'armée depuis des mois, M. Rahmouni a démenti des informations portant sur l'enlèvement de soldats.

Par ailleurs, il a fait savoir qu'un corps a été découvert jeudi à Chaâmbi, précisant qu'il s'agissait de l'un des terroristes recherchés nommé Khaled Fakraoui originaire de la province de Kasserine (centre-ouest à proximité de la frontière algérienne) qui aurait dû être touché dans les bombardements menés par les forces armées tunisiennes dans la zone.