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Côte d'Ivoire : Le périmètre de l'ambassade américaine en Côte d'Ivoire frappé par une grenade (porte-parole américain)
le 18/12/2010 11:49:41
Côte d'Ivoire

WASHINGTON, 16 décembre (Xinhua) -- Le périmètre de l'ambassade américaine en Côte d'Ivoire a été frappé par une grenade propulsée par fusée, et l'ambassade envisage d'autoriser le départ de son personnel étant donnée la montée des violences, a déclaré jeudi un porte-parole du Département d'Etat américain.

La grenade perdue a frappé le périmètre extérieur de l'ambassade, mais elle n'a causé que des dégâts mineurs et n'a pas fait de blessés, a indiqué M. Philip Crowley, porte-parole du Département d'Etat.

Selon lui, les Etats-Unis restent préoccupés par la situation en Côte d'Ivoire et déplore l'utilisation de la violence.

L'ambassade américaine en Côte d'Ivoire envisage d'autoriser le départ de son personnel en raison de la violence accrue, mais n'a pas encore pris de décision, a ajouté M. Crowley.

Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et son rival, l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, ont tous deux déclaré avoir remporté la victoire lors des élections présidentielles, et ont chacun formé leurs propres gouvernements, mettant le pays dans une impasse politique.

Des affrontements entre les partisans des deux bords ont eu lieu à Abidjan ces derniers jours, provoquant la mort de plusieurs personnes.

french.news.cn/afrique

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Afrique du Sud : Le president sud-africain apporte son soutien à un ministre dans le différend avec les soldats licenciés
le 18/12/2010 11:48:45
Afrique du Sud

JOHANNESBURG, 16 décembre (Xinhua) -- Le president sud-africain Jacob Zuma a fermement apporté son soutien au ministre de la Défense dans un litige qui dure depuis août 2009.

S'exprimant lors d'une cérémonie de la Journée de réconciliation à la base militaire de Thaba Tshwane, M. Zuma a declaré que les soldats qui ne peuvent pas obéir aux orders, être loyaux,disciplines et fiables ne doivent pas faire partie des Forces de defense sud-africaines (SANDF).

Selon l'agence de presse sud-africaine SAPA, il a affirmé que ces qualités sont non-négociables.

Le president sud-africain a indiqué que les soldats ne sont pas des fonctionnaires ordinaires et ne sont par conséquent pas guidés par la Loi sur le Service public d'Afrique du Sud. Les soldats ont besoin d'une "attention particulière" et le gouvernement sud-africain travaille actuellement sur cette question, a-t-il declaré.

En août 2009, un groupe de soldats avaient défilé vers le siege du gouvernement sud-africain, à cuase d'un différend salarial.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Le PM kenyan appelle à voter pour Museveni lors des élections présidentielles en Ouganda
le 18/12/2010 11:48:06
Côte d'Ivoire

KAMPALA, 16 décembre (Xinhua) -- Le Premier ministre kenyan Raila Odinga a vivement recommandé aux Ougandais, lors de sa visite dans le pays, de reconduire le président Yoweri Museveni dans ses fonctions en raison de son engagement en faveur de l'intégration en Afrique de l'Est, a affirmé une déclaration rendue publique jeudi par la Présidence à Kampala.

M.Odinga, qui est accompagné de certains membres du parlement kenyan, a déclaré lors d'un meeting mercredi à Iganga, un district de l'est de l'Ouganda, que Museveni a une vision claire pour la région d'Afrique de l'Est et l'Afrique dans son ensemble.

"Le Kenya et l'Ouganda sont des amis parce que lorsque l'Ouganda a des problèmes, le Kenya est affecté. Votez de façon sage, évitez l'anarchie que l'Ouganda a connu il y a plusieurs années et permettez aussi à Museveni, qui est derrière la Communauté d'Afrique de l'Est, de continuer de défendre ses objectifs. Nous avons besoin d'ouvrir même des frontières afin que les Ougandais puissent travailler au Kenya et vice-versa", a-t-il déclaré.

M. Museveni, au pouvoir depuis 1986, se trouve à l'est de l'Ouganda à la recherche des votes pour les élections générales prévues se tenir dans le pays 18 février 2011.

Il y a huit candidats en course pour la présidence ougandaise. Le principaux favoris devraient être Museveni et Kizza Besigye qui se sont affrontés deux fois de suite en 2001 et 2006.

Les campagnes présidentielles ougandaises ont commencé le 28 octobre et s'achèveront le 16 février 2011 avant que les électeurs ne se rendent dans les urnes le 18 février. Près de 13,9 millions d'électeurs devraient prendre par aux élections générales de 2011.

french.news.cn/afrique

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Afrique : Le président de la Commission de l'UA entame une visite au Nigeria et en Côte d'Ivoire
le 18/12/2010 11:46:20

ADDIS ABEBA, 16 décembre (Xinhua) -- Le president de la Commission de l'Union africaine (UA) ,Jean Ping, à la tête d'une délégation composée du Commissaire à la paix et la sécurité de l'UA Ramtane Lamamra, a entamé jeudi une visite à Abuja au Nigeria et à Abidjan en Côte d'Ivoire, selon l'UA.

Dans la capitale nigériane, le president de la Commission de l'UA rencontrera le président Goodluck Jonathan, qui est également president de la CEDEAO. Il se rendra par la suite à Abidjan pour rencontrer les protagonistes en Côte d'Ivoire.

Le communiqué a indiqué que le président de la Commission de l'UA a été en contact permanent ces derniers jours avec de nombreux partenaires bilatéraux et multilatéraux de l'UA, y compris le secrétaire général de l'ONU, et plusieurs pays dans la région.

Il s'est félicité du soutien de tous les acteurs concernés apportés à l'UA et à la CEDEAO, selon le communiqué.

french.news.cn/afrique

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Afrique : Fonds monétaire africain : l'actionnariat réservé aux seuls pays du continent
le 18/12/2010 11:41:08

YAOUNDE, 16 décembre (Xinhua) -- Les participants à une réunion d'experts nationaux des pays de l'Union africaine (UA) tenue de lundi à jeudi à Yaoundé se sont prononcés à l'unanimité pour ne pas admettre comme actionnaires des pays et institutions non africains au capital du Fonds monétaire africain (FMA) en voie d'opérationnalisation en 2011 à son siège à Yaoundé au Cameroun.

"Nous voulons éviter la situation de la Banque africaine de développement (BAD) où les décisions sont imposées par des membres provenant d'ailleurs. L'enjeu du Fonds monétaire africain, c'est la garantie de la souveraineté des pays de notre continent", a justifié à Xinhua un expert sous couvert d'anonymat.

Un capital initial de 42,68 milliards USD est proposé pour le démarrage des activités de la nouvelle institution chargée de " garantir une stabilité macroéconomique et, en particulier, le développement des échanges commerciaux dans un continent qui a vu sa contribution au commerce décliner au fil des années", a indiqué jeudi le ministre camerounais des Finances Essimi Menye.

Mais, si l'admission à l'actionnariat ne leur est pas accordée, les autres pays et institutions non africains conservent la possibilité de souscrire des contributions au capital du FMA. Seul leur échappe en fait, le droit de vote qui d'ailleurs fait l'objet d'un débat vif entre les pays de l'UA eux-mêmes.

26 pays étrangers ont été identifiés pour pouvoir s'y intéresser. Sont cités, la Chine, le Japon, la Pologne, la Russie, les Etats-Unis, la Thaïlande, Singapour, la Corée du Sud, l'Inde, l'Allemagne, le Brésil, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, le Canada, la France, etc.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : le Conseil de sécurité, inquiet des violences, appelle au calme
le 18/12/2010 11:40:10
Côte d'Ivoire

NEW YORK (Nations Unies), 16 décembre (Xinhua) -- Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est déclaré jeudi inquiet des violences en Côte d'Ivoire et a appelé toutes les parties prenantes ivoiriennes à rester calmes et à éviter tout acte provocateur alors que le pays affronte une grave crise politique après le scrutin présidentiel du 28 novembre, selon un communiqué de l'ONU publié jeudi à New York.

"Les membres du Conseil de sécurité sont profondément préoccupés par les violences, en particulier contre les civils en Côte d'Ivoire, etnotamment par des informations sur des fusillades à Abidjan près de l'Hôtel du Golf", a dit la présidence du Conseil dans une déclaration à lapresse publiée à l'issue d'un exposé sur la situation par le secrétaire général adjoint auxopérations de maintien de la paix, Alain le Roy.

"Les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus vigoureux les actes de violence et sont alarmés par les informations surde nombreux morts civils, de nombreux blessés et déplacés à travers la Côte d'Ivoire ", a-t-elle ajouté.

Le Conseil prévient "toutes les parties prenantes qu'elles seront tenues pour responsablesdes attaques contre les civils et seront traduitesen justice, conformément au droit internationale et au droit humanitaire international". "Les membres du Conseil de sécurité appellent toutes parties prenantes ivoiriennes à exercer lemaximum de retenue, à rester calmes, à résisteraux actes provocateurs, à éviter toute violence et à travailler ensemble pour restaurer une paix durable", selon la déclaration.

Plus tôt, l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a aussi lancé un appel à toutes les parties concernées pour qu'elles fassent preuve de retenue et de sang-froid et qu'elles évitent de commettre des actes qui pourraient compromettre les multiples efforts en cours en vue " de faire prévaloir la volonté du peuple du 28 novembre 2010".

Selon la presse, des dizaines de personnes ont été tuées et blessées dans des affrontements jeudi en Côte d'Ivoire entre partisans du président sortant Laurent Gbagbo et ceux du Président élu Alassane Ouattara lors d'une tentativede marche sur la télévision d'Etat ivoirienne pro-Gbagbo, à l'appel de Ouattara.Depuis l'annonce de cette marche, le Représentantspécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, YJ Choi, a multipliéles initiatives pour que tout soit fait pour éviter la violence.

"Il a rencontré toutes les parties ivoiriennes ainsi que des représentants du corps diplomatique pour souligner avec force que le respect de la volonté du peuple ivoirien exprimée le 28 novembre 2010 doit être assuré de manière démocratique et pacifique", a précisé l'ONUCI dans une déclaration.

Alassane Ouattara a été désigné vainqueur de la présidentielle du 28 novembre par la Commission électorale indépendante et a été reconnu Président par la communauté internationale, dont l'ONU. Toutefois, le Président sortant Laurent Gbagbo s'est déclaré vainqueur et refuse de quitter le pouvoir.Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est déclaré mercredi profondément préoccupé par l'impasse politique qui persiste en Côte d'Ivoire et a estimé que la situation prenait une tournure inquiétante.

french.news.cn/afrique

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Burundi : Le Conseil de sécurité crée un nouveau Bureau de l'ONU plus réduit
le 18/12/2010 11:40:00
Burundi

NEW YORK (Nations Unies), 16 décembre (Xinhua) - - Le Conseil de sécurité a adopté jeudi une résolution créant un nouveau Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), version sensiblement plus réduite de l'actuel bureau onusien existant dans ce pays.

Les principales missions du BNUB seront l'assistance pour le renforcement des institutions nationales, la lutte contre l'impunité et la promotion du dialogue et des droits de l'homme.

Le mandat du BNUB a été fixé "pour une période initiale de 12 mois, à compter du 1er janvier 2011".

Il remplacera le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB).

Pour les Etats membres "le bon déroulement de cinq élections consécutives entre mai et septembre 2010, qui, malgré les divisions entre les acteurs politiques, n'ont pas entraîné de violences à grande échelle " marquent une étape" importante dans la consolidation de la paix et de la démocratie ainsi que dans le développement durable au Burundi".

Entre mai et septembre 2010, la vie politique a été dominée par des élections communales (24 mai), présidentielle (28 juin), législatives (23 juillet), sénatoriales (28 juillet) et collinaires (7 septembre). L'élection présidentielle s'est déroulée en dépit de son boycottage par le parti d'opposition, l'ADC-Ikibiri. Le seul candidat, le président en exercice, a été réélu avec 91% des voix.

Selon le dernier rapport sur le pays du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, les observateurs internationaux ont déclaré que les élections avaient été pacifiques et bien organisées, tout en regrettant l'arrestation de plusieurs membres de partis d'opposition et la réticence de la Commission électorale à adopter des mesures visant à renforcer la transparence du processus électoral.

Le BNUB concentrera son appui sur le renforcement de l'indépendance, des capacités et les cadres juridiques des institutions nationales essentielles ; la promotion du dialogue entre les acteurs nationaux; la lutte contre l'impunité, notamment par la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle; la promotion et la protection des droits de l'homme.

Dans sa résolution, le Conseil encourage "les efforts que fait le gouvernement burundais pour faire une place à tous les partis politiques et continuer d'améliorer le dialogue entre tous les acteurs".

Enfin, le Conseil salue l'accord tripartite intervenu récemment entre le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), " ainsi que des progrès réalisés dans la recherche de solutions durables et dignes au profit des réfugiés vivant en Tanzanie".

french.news.cn/afrique/politique

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Congo, République démocratique : 40 policiers congolais formés à la sécurisation de comptoirs miniers
le 18/12/2010 11:39:21
Congo, République démocratique

NEW YORK (Nations Unies), 16 décembre (Xinhua) -- La police de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Républiquedémocratique du Congo (MONUSCO) et la Division provinciale des mines ont formé 40 membres de la Police Nationale Congolaise (PNC), issus des deux Kivu, à la sécurisation des comptoirs miniers, selon un communiqué de l'ONU publié jeudi à New York.

S'exprimant à l'occasion de la remise des diplômes couronnant la formation, le 13 décembre dernier, la Chef du bureau de la MONUSCO au Sud Kivu, Christine Kapalata, a estimé que "la formation et le déploiement de policiers constitue l'un des volets importants du processus de stabilisation".

Elle a également appelé les policiers à faire preuve de professionnalisme, d'intégrité, de réalisme et de probité morale une fois déployés sur le terrain. Au cours de la formation, les policiers ont été entrainés aux techniques d'auto-défense et d'intervention sur les comptoirs miniers.

Une formation sur l'exploitation illégale des ressources naturelles et le respect des droits de l'homme a également été dispensée, a indiqué la MONUSCO par communiqué. L'exploitation illégale constitue depuis longtemps une importante fuite de revenus pour le Trésor public congolais, tant aux niveaux provincial que national. Les problèmes liés à l'exploitation des ressources naturelles constituent un grand défi pour la résolution desconflits dans la région des Grands Lacs, et dans cette partie Est de la RDC où l'autorité de l'Etat est en train d'être restaurée progressivement, souligne la MONUSCO. Dans le cadre de la stabilisation de l'Est du pays,l'établissement de centres de négoce dans les zones minières avait été décidé afin de normaliser l'exploitation des ressources naturelles et d'assurer leur tra?abilité pour éviter qu'elles n'alimentent les conflits armés.

Ces centres sont l'un des secteurs visés par le Fonds de stabilisation et de relèvement pour la RDC, lancé en novembre 2009 par le gouvernement congolais, dans le cadre du Plan gouvernemental destabilisation et de reconstruction des zones sortant de conflits armés, STAREC. Parmi les cinq centres de négoce prévus dans le projet expérimental dans les Kivu, deux seront établis au Sud Kivu - l'un à Mugogo, en territoirede Walungu, et l'autre à Numbi, dans le territoire de Kalehe.

La formation assurée par la Police des Nations Unies (UNPOL), avec le financement de l'Organisation internationale des migrations (OIM), s'inscrit dans le cadre spécifique de la mise en place de mécanismes de contrôle de ces ressources.

Cet appui est conforme à la résolution 1925 du Conseil de Sécurité qui demande à la MONUSCO d'assister le gouvernement de la RDC dans la lutte contre l'exploitation illicite des ressources naturelles et de renforcer ses capacités à cettefin, précise la MONUSC

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Le CNDP rejoint l'AMP sur fond de polémique
le 18/12/2010 11:38:31
Congo, République démocratique

KINSHASA, 16 décembre (Xinhua) -- Le Congrès national du peuple (CNDP) annoncé il y a quelques jours son adhésion à l'Alliance de la Majorité présidentielle (AMP) en prévision des prochaines élections présidentielles prévues en 2011 en République démocratique du Congo (RDC).

Selon les dirigeants du CNDP, l'intégration de leur parti politique au sein de l'AMP se fait dans le souci de renforcer les rangs de cette plate-forme politique et de soutenir la candidature du président Joseph Kabila à l'élection présidentielle de 2011.

Mais pour un grand nombre d'observateurs, l'intégration du CNDP au sein de l'AMP est de très mauvais augure pour cette plate-forme politique. Pour beaucoup de spécialistes de la vie politique congolaise, il s'agit d'une alliance contre nature.

"Car le parti politique, dirigé autrefois par l'ex-général dissident Laurent Nkunda, figure sur la liste noire des formations politiques qui sont poursuivis par les instances judiciaires internationales et qui a causé le plus de malheurs, de pleurs et de drames dans la province du Nord-Kivu", a expliqué un député provincial du Nord-Kivu.

"Nous n'oublierons pas de sitôt le massacre commis par les ex- rebelles du CNDP à Kiwanja, en 2008 où des enfants et des femmes ont été assassinés. Le CNDP a également commis beaucoup d'atrocités et à freiner l'élan de développement dans cette parie de la RDC. Il est tout de même étonnant qu'il milite aujourd'hui pour un gouvernement qu'il a combattu", a-t-il ajouté.

L'ancien chef du CNDP, le général dissident Laurent Nkunda, vit aujourd'hui en résidence surveillée au Rwanda. Lui et certains de ses proches collaborateurs, dont le général Bosco Ntangana, sont poursuivis par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Le CNDP se trouve dans le collimateur de plusieurs organisations de défense des droits de l'homme qui l'accusent d'être responsable de graves violations des droits de l'homme dans l'est de la RDC et des pillages des richesses naturelles du pays.

"L'adhésion du CNDP au sein de l'AMP est une très mauvaise affaire pour la plate-forme du président Joseph Kabila. Cette adhésion risque de lui faire perdre beaucoup de voix lors des prochaines élections", a soutenu Albert Mulumba, chercheur et politologue congolais.

Selon lui, l'AMP est en train de se transformer en véritable blanchisserie.

Il estime qu'en acceptant le CNDP au sein de l'AMP, les ténors de cette plate-forme risquent de dures sanctions du peuple lors des prochaines échéances électorales.

french.news.cn/afrique

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Nigeria : Le Nigeria et les Etats-Unis vont renforcer leur coopération antiterroriste
le 14/12/2010 17:24:57
Nigeria

ABUJA, 13 décembre (Xinhua) -- Les Etats-Unis et le Nigeria ont décidé de renforcer la coopération militaire afin de mieux combattre le terrorisme, a annoncé dimanche l'ambassadeur des Etats-Unis au Nigeria, Terence McCulley.

Le diplomate a affirmé que les deux pays avaient pris un engagement très coopératif entre les deux armées

Selon lui, le Nigeria bénéficie de l'initiative de partenariat multinational de lutte contre le terrorisme trans-saharien, qui a pour objectif de répondre aux menaces communes auxquelles font face tous les pays dans la région.

"Nous travaillons avec la marine nigériane pour renforcer ses capacités...d'affronter les nombreuses menaces émanant du golfe de Guinée", a affirmé l'ambassadeur.

Le Golfe de Guinée, situé dans l'Atlantique, en Afrique de l'ouest, est considéré comme une région riche en pétrole et en gaz.

french.news.cn/afrique

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Afrique : Ouverture à Alger d'une conférence internationale pour commémorer le 50ème anniversaire de la Résolution 1514
le 14/12/2010 15:55:59

ALGER, 13 décembre (Xinhua) -- La conférence internationale célébrant le 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux (1514), s'est ouverte lundi à Alger, a constaté sur place un correspondant de l'agence Xinhua.

Près de 200 personnalités du monde politique, médiatique et culturel prennent part à cette conférence. Plusieurs personnalités ont prononcé un discours lors de la séance d'ouverture, dont Olusegun Obasanjo, ancien président du Nigeria, Thabo Mbeki, ancien président sud-africain, Jean Ping, président

de la Commission de l'Union africaine, Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, Tayé-Brook Zerihoun, sous-secrétaire général aux Affaires politiques représentant le secrétaire général des Nations unies, Kenneth Kaunda, doyen des chefs d'Etats africains et Pierre Galland, représentant de la société civile.

La conférence de deux jours se dérouleront en ateliers avec pour thèmes "la contribution de la résolution 1514 au processus d'émancipation des peuples" et "rôle des médias et du cinéma dans l'expression du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".

La conférence sera sanctionnée par l'adoption de la Déclaration d'Alger qui devra rappeler la validité et la pertinence de la résolution 1514.

La célébration du 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, a été décidée par l'Assemblée générale des Nations unies le 29 juin dernier.

La conférence d'Alger se veut également une "occasion propice" pour se pencher sur les "véritables causes ayant empêché la communauté internationale, en ce début du troisième millénaire, à se débarrasser totalement du colonialisme sous toutes ses formes".

french.news.cn/afrique

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Centrafrique : Les matériels électoraux en route pour les provinces
le 14/12/2010 13:40:00
Centrafrique

BANGUI, 13 décembre (Xinhua) -- Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine, le Pasteur Joseph Binguimalé, a procédé lundi après-midi à Bangui, au lancement du déploiement, en destination des provinces, des matériels électoraux pour les élections du 23 janvier 2011.

"Le processus électoral en République Centrafricaine amorce ses dernières étapes, ce qui annonce déjà le tournant décisif qui donnera, à terme, la possibilité au peuple centrafricain de choisir les dirigeants qu'il entend se donner", a déclaré le président de la CEI avant d'en appeler à une bonne protection de ces matériels "acquis à grands prix".

"Je lance un appel aux différents comités sous-préfectoraux de la CEI et aussi aux autorités administratives locales pour prendre toutes les mesures utiles et nécessaires à la protection, à la conservation et à la pérennisation desdits matériels", a insisté Joseph Binguimalé lors d'une cérémonie en présence du ministre d' Etat chargé de l'Administration du territoire, Jean Willybiro Sacko et du ministre délégué à la défense, Jean Francis Bozizé.

Selon le président de la CEI, en dehors de l'acquisition et du déploiement des matériels électoraux, des "actions déterminantes ont été réalisées ou en cours de réalisation", notamment le traitement des listes électorales des candidats à la présidentielle et aux législatives, la finalisation en cours des listes des bureaux de vote et leurs membres ainsi que la confection des maquettes et l'identification des fournisseurs.

Juste après le lancement de ce déploiement, le reliquat des 7. 000 urnes prêtées par le Togo à la République Centrafricaine, soit 3.754 urnes, est arrivé à bord d'un vol spécial à l'aéroport Bangui M'Poko.

Le déploiement de ces matériels électoraux dans les circonscriptions électorales de Bangui, ont démarré depuis samedi dernier dans les 4ème et 6ème arrondissements.

Pour la journée de lundi, les opérations se sont poursuivies dans le 5ème arrondissement de Bangui qui a réceptionné au total 190 urnes, 190 isoloirs et 95 tableaux isorels.

Le déploiement se fait par les voies terrestre, aérienne et fluviale sous la protection des Forces armées centrafricaines ( FACA) et de la Mission de consolidation de la paix (Micopax).

french.news.cn/afrique

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Cameroun : Paul Biya se félicite d'avoir rencontré l'opposant John Fru Ndi
le 13/12/2010 14:00:00

Paul Biya et son principal opposant John Fru Ndi ont "brisé la glace" - selon ce dernier -, lors d'une rencontre historique samedi. Les deux hommes ont anoncé qu'ils poursuivraient leur dialogue.

La rencontre entre le président camerounais Paul Biya et son principal opposant John Fru Ndi à Bamenda (nord-ouest) est "historique", la première depuis plus de 20 ans, a souligné samedi la présidence camerounaise dans un communiqué. Cette rencontre a eu lieu vendredi à Bamenda, chef-lieu de la province anglophone du Nord-Ouest, ville natale de John Fru Ndi et fief de son parti, le Social Democratic Front (SDF).

Le président Biya, qui se déplace rarement à l'intérieur de son pays, s'y était rendu pour les festivités marquant le cinquantenaire de l'armée camerounaise.

"Première rencontre depuis plus d'une vingtaine d'années d'opposition ouverte et souvent difficile, ce tête-à-tête historique a duré 35 minutes", indique la présidence dans un communiqué reçu par l'AFP, ajoutant que M. Fru Ndi a souhaité "que ce dialogue entamé sous les meilleurs auspices se poursuive".

Elecam au menu des discussions

Vendredi, l'opposant avait indiqué aux journalistes avoir évoqué avec M. Biya "Elections Cameroon" (Elecam, organe électoral), en précisant qu'ils en reparleront "plus tard".

Le SDF a précédemment contesté Elecam, qu'il juge inféodé au pouvoir, et a menacé d'empêcher la prochaine élection présidentielle prévue pour 2011 a une date encore inconnue.

Cette présidentielle sera la première élection organisée par Elecam, dont la loi de création date de 2006. Cet organisme doit remplacer à la fois le ministère de l'Administration territoriale, auparavant chargé de l'organisation des scrutins, et l'Observatoire national des élections (Onel), qui était responsable depuis 2001 de leur supervision.

jeuneafrique.com

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Burkina Faso : Cinquantenaire des indépendances : Bobo en liesse, Ouaga fait la moue
le 13/12/2010 13:58:34
Burkina Faso

Pour le cinquantième anniversaire de l'indépendance du Burkina Faso, le traditionnel défilé a déplacé les foules à Bobo Dioulasso. Mais dans la capitale, Ouagadougou, on restait peu dithyrambique au sujet du bilan socio-économique du demi-siècle passé.

Ça y est, ce 11 décembre, le Burkina Faso a fermé la marche des célébrations du cinquantenaire des indépendances. Une foule immense a fait le déplacement à Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays afin d'assister au traditionnel défilé. Onze chefs d'États et de gouvernement de pays amis du Faso étaient présents, tel le Rwandais Paul Kagamé, le Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz et le doyen des présidents, le Sénégalais Abdoulaye Wade.

Massés derrière des barrières de sécurité, les Burkinabè ont pu admirer l'ensemble des forces de défense et de sécurité nationales, ainsi que les forces vives de la nation : 7000 défilants au total, auxquels s'étaient mêlés des militaires nigériens, marocains, français... Les passages les plus appréciés furent sans aucun doute les brigades équestres – le Burkina Faso jouit d'une longue tradition d'équitation – et les brigades motorisées, dont les prouesses acrobatiques en ont impressionné plus d'un.

Ouagadougou peu enthousiaste

L'effervescence qui règnait à Bobo Dioulasso n'a pas cependant pas atteint la capitale, Ouagadougou. Dans un maquis de la ville, la télévision en marche retransmet en direct le défilé. Chassant d'une main paresseuse les mouches qui s'approchent de son assiette, un ouagalais hausse les épaules lorsqu'on lui demande ce que représentent pour lui ces célébrations. « Pas grand chose » lâche-t-il, laconique. « C'est toujours le Nord qui gère l'avenir du Sud. C'est quelle indépendance ? »

Et quand on évoque les « améliorations substantielles » en matière de « santé, d'éducation, et d'accès à l'eau potable », énoncées par le président Blaise Compaoré (fraîchement réélu), Seydou, chargeur de camion, a une moue circonspecte : « Tout ça n'a pas vraiment changé, il suffit de sortir de la capitale pour se rendre compte que les choses se sont même aggravées ».

jeuneafrique.com

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Égypte : Moubarak déclare vouloir "soutenir le pluralisme"
le 13/12/2010 13:54:47
Égypte

Le président égyptien Hosni Moubarak a déploré les piètres résultats de l'opposition aux législatives, que le parti au pouvoir a remportées presque en totalité. Plusieurs partis se sont retirés de la course en dénonçant des irrégularités et des pressions.

Le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré dimanche 12 décembre qu'il aurait préféré que les partis de l'opposition obtiennent de meilleurs résultats lors des dernières législatives, massivement remportées par son parti sur fond d'accusations de fraude.

"J'ai été heureux, en tant que président du parti, du succès réalisé par nos candidats. Mais en tant que président de l'Egypte, j'aurais préféré que le reste des partis obtienne de meilleurs résultats", a déclaré M. Moubarak, devant les députés de sa formation, le Parti national démocrate (PND).

Parti quasi-unique

Les Frères musulmans, première force d'opposition du pays, et le parti libéral Wafd, première formation de l'opposition laïque, se sont retirés de la course entre les deux tours en dénonçant des fraudes à grande échelle et des violences.

Le PND n'avait pas caché qu'il voulait laminer les islamistes, officiellement interdits mais relativement tolérés dans les faits, qui avaient remporté en 2005 un cinquième des sièges de l'Assemblée du peuple. Le boycott du Wafd, parti libéral modéré et légal, a provoqué davantage d'embarras dans les rangs du pouvoir, dont la formation se retrouve désormais en situation de quasi parti unique à l'Assemblée.

"J'aurais préféré qu'ils (les partis de l'opposition, ndlr) ne gâchent pas leurs efforts dans la polémique autour du boycott des élections, puis qu'ils y participent et qu'ensuite certains annoncent leur retrait en mettant en doute les résultats" du scrutin, a dit M. Moubarak dans son discours retransmis par la télévision d'Etat.

"J'invite le PND et le reste des partis à examiner de près les leçons de ces élections, avec leurs côtés positifs et négatifs, pour soutenir le pluralisme", a-t-il ajouté, en estimant que "la grande majorité obtenue par le PND lui donne (...) une énorme responsabilité".

"Irrégularités limitées"

Le PND contrôle désormais 83% des sièges, contre 70% dans l'assemblée sortante.

Les islamistes sont absents et l'opposition laïque n'a qu'une quinzaine de sièges, soit environ 3%. Quand aux indépendants, aux alentours de 70, ils sont souvent prompts à se rapprocher du parti dominant, ou à s'y rallier.

Les accusations de fraude et de violences n'ont cessé de s'amplifier contre le PND tout au long de la campagne et du vote, de la part d'observateurs indépendants égyptiens et de la presse non-gouvernementale.

Le pouvoir a réfuté ces accusations, estimant qu'il n'y avait eu que des irrégularités limitées ne remettant pas en cause la validité du scrutin.

jeuneafrique.com

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Afrique, Sud : Le président angolais en visite à Pretoria pour marquer la détente
le 13/12/2010 13:53:42
Afrique, Sud

Le président angolais José Eduardo dos Santos est attendu cette semaine pour sa première visite d'État en Afrique du Sud, destinée à confirmer l'embellie des relations entre deux des plus grandes puissances économiques du continent.

Le dirigeant angolais doit rencontrer mardi son homologue Jacob Zuma à Pretoria, qui lui avait rendu visite à Luanda il y a un an et demi, amorçant une détente entre les deux pays après des décennies de crispation. Il se rend mercredi au Cap (sud-est) pour une visite sur l'île-bagne de Robben Island, où le héros de la lutte anti-apartheid Nelson Mandela a été détenu pendant 18 ans, selon la présidence sud-africaine.

Au pouvoir depuis 1979, José Eduardo dos Santos ne se déplace que rarement en dehors de son pays. « Quand il décide d'effectuer une visite d'État, c'est une affaire importante », souligne Edward George, de l'unité d'analyses de l'Economist.

Sa décision de se rendre en Afrique du Sud « confirme sans aucun doute un changement dans les relations » entre les deux pays, a ajouté l'analyste dans un entretien avec l'AFP.

Relations empoisonnées

Les tensions bilatérales remontent à la guerre civile angolaise (1975-2002): le régime sud-africain d'apartheid avait alors dépêché des troupes en Angola pour soutenir la guérilla contre le gouvernement du président Dos Santos.

Après l'avènement de la démocratie en Afrique du Sud en 1994, « il y a eu des divergences de vue importantes sur les moyens de sortir de la guerre », rappelle l'économiste angolais Vicente Pinto de Andrade: les présidents « Nelson Mandela puis Thabo Mbeki ont toujours poussé pour une issue pacifique, refusée par Dos Santos ».

Au début des années 2000, des désaccords sur la gestion de la crise au Zimbabwe et de la guerre en République démocratique du Congo (RDC) ont également empoisonné les relations.

Seule l'arrivée au pouvoir de Jacob Zuma, en mai 2009, a détendu l'atmosphère. « La sympathie entre les deux hommes est indéniable », estime Belarmino Van Dunem, politologue à l'Université Lusiada de Luanda. « Cela joue forcément en faveur d'un réchauffement. »

Dès août 2009, Jacob Zuma effectuait sa première visite d'État en Angola, saluée par son homologue comme l'ouverture d'une « nouvelle ère dans les relations bilatérales ». « Mais l'Angola n'a pas assez tiré profit de la visite du président Zuma, estime Vicente Pinto de Andrade. Nous avons encore du chemin à parcourir. Il faut davantage promouvoir les échanges entre les entreprises des deux pays. »

La question des visas

Le problème des visas reste un point de désaccord majeur. L'Afrique du Sud, qui souhaite une suppression des visas dans les deux sens, n'avait pu obtenir gain de cause lors de la visite de Jacob Zuma.

Selon le quotidien d'État angolais Jornal de Angola, cette question ne sera toutefois pas abordée lors du voyage du président Dos Santos. En revanche, les deux hommes devraient discuter de coopération dans le domaine pétrolier.

L'Angola dispute au Nigeria la place de premier producteur de brut en Afrique avec 1,9 million de barils/jour mais, faute de capacité de raffinage suffisante, importe 50 % de son carburant.

Au contraire, l'Afrique du Sud, première puissance économique du continent, produit très peu de brut (35 000 barils/jour) mais dispose de la seconde capacité de raffinage du continent après l'Égypte.

En octobre, la ministre sud-africaine de l'Énergie, Elisabeth Dipuo Peters, s'est rendue en Angola. Elle y a annoncé que la compagnie pétrolière sud-africaine PetroSA souhaitait participer à la production de brut en Angola et prendre part à l'exploration de nouveaux puits, notamment en eau profonde.

jeuneafrique.com

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Algérie : Algérie : au moins 12 islamistes armés tués dans une opération de ratissage
le 13/12/2010 13:51:07
Algérie

ALGER, 11 décembre (Xinhua) -- Au moins 12 islamistes armés ont été tués dans la vaste opération de ratissage lancée, jeudi 9 décembre, par l' armée algérienne dans les maquis de Sidi Ali Bounab, à la limite frontalière entre les provinces de Tizi Ouzou et Boumerdès, a rapporté le quotidien francophone alégérien L'Expression sur son site internet.

L'opération a mobilisé près de 5.000 soldats en plus des forces héliportées. Supervisée par deux généraux de l' Armée nationale populaire (ANP, armée gouvernementale), cette opération est l' une des plus importantes dans l' histoire de la lutte antiterroriste en Algérie, selon L'Expression.

Déclenchée sur la base de renseignements vérifiés et recoupés, l' opération fait état de la présence d' un chef d'islamistes armés activement recherché. Il s' agit de Zizide Saddek, âgé de 34 ans, natif de la région de Timezrit en Kabylie.

french.new.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : L'ONU mobilisée pour sortir la Côte d'Ivoire de l'impasse politique
le 13/12/2010 13:50:19
Côte d'Ivoire

NEW YORK (Nations unies), 12 décembre (Xinhua) -- Le représentant spécial de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Choi Youngjin, s'est entretenu samedi à Abidjan, avec l'Archevêque d'Abidjan, le cardinal de l'Eglise catholique, Jean- Pierre Kutwa, pour discuter de la situation post-électorale, a annoncé samedi le service de l'Information de l'ONU.

"Je suis venu chercher la vision auprès du guide spirituel qu'est le Cardinal dans ces moments difficiles", a indiqué M. Choi à la fin de la rencontre à la Cathédrale Saint-Paul d'Abidjan. "Avec le Représentant spécial, nous avons essayé de voir tout ce qui peut être fait pour que cette Nation soit sauvée et pour nous, nous demandons que Dieu nous aide à trouver ce qu'il faut", a déclaré Mgr Kutwa, cité dans un communiqué de presse publié par l'ONU.

Depuis la fin du second tour du scrutin présidentiel, le Chef l''Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a multiplié les contacts avec les acteurs ivoiriens et le corps diplomatique pour trouver une solution pacifique à l'impasse politique actuelle.

M. Choi a discuté jeudi à Abidjan, de la situation post électorale avec le Président élu Alassane Ouattara. A la sortie de la rencontre, M. Choi a précisé aux journalistes qu'il allait multiplier ses rencontres avec eux, en raison des développements du processus électoral, a indiqué l'ONUCI.

A la question de savoir s'il allait rencontrer le Président sortant Laurent Gbagbo, le Représentant spécial s'est dit prêt, à tout moment, à lui rendre visite.

C'est la première rencontre de M. Choi avec M. Ouattara depuis la certification du second tour de l'élection présidentielle par l'ONUCI, le donnant vainqueur du scrutin.

A l'issue du second tour des élections présidentielles, qui a eu lieu le 28 novembre, opposant le président sortant Laurent Gbagbo et l'ancien Premier ministre Ouattara, le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire a déclaré M. Gbagbo vainqueur de l'élection présidentielle par 51,45% des voix, après annulation du vote de neuf départements favorables à son rival Alassane Ouattara, arrivé en tête du scrutin selon les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) confirmés par l'ONUCU.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a reconnu jeudi la victoire d'Alassane Ouattara au second tour de l'élection présidentielle de Côte d'Ivoire.

Les deux personnalités proclamées président de la République se sont fait investir et ont constitué leurs gouvernements, imposant au pays une situation de bicéphalisme.

french.news.cn/afrique

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Zambie : La Zambie écarte la possibilité d'arrêter le président soudanais
le 13/12/2010 13:49:39
Zambie

LUSAKA, 12 décembre (Xinhua) -- Le gouvernement zambien a écarté la possibilité d'arrêter le président soudanais Omar el-Béchir si celui-ci participait au prochain sommet de la conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) à Lusaka.

La Zambie abritera la semaine prochaine le sommet de la CIRGL concernant la lutte contre l'exploitation illégale des ressources naturelles, et le président zambien Rupiah Banda a invité des dirigeants de la région, y compris le président el-Béchir, recherché par la Cour pénale internationale (CPI), dont la Zambie est membre signataire, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.

Samedi, le porte-parole du gouvernement, Ronnie Shikapwasha, a fait savoir à la radio privée "Hot FM" que le gouvernement n'arrêterait pas le président soudanais si celui-ci se hasardait à participer au sommet.

Il a justifié la décision du gouvernement zambien par la résolution de l'Union africaine (UA) ayant innocenté le président soudanais des accusations qui pesaient sur lui

"L'UA l'a jugé non coupable, et la Zambie ne peut aller à l'encontre de ce que l'UA a décidé", a affirmé le porte-parole.

En ce qui concerne les appels lancés par des organisations de la société civile et des dirigeants de l'opposition à procéder à l'arrestation du président soudanais, M. Shikapwasha leur a proposé d'écrire au président zambien Banda pour lui spécifier les motifs de l'arrestation d'Omar el-Béchir, au lieu de prendre d'assaut les médias pour émettre des communiqués.

La CIRGL regroupe onze Etats membres, à savoir l'Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie, l'Ouganda et la Zambie.

french.news.cn/afrique

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Égypte : Moubarak valide les élections législatives
le 13/12/2010 13:48:59
Égypte

LE CAIRE, 12 décembre (Xinhua) -- Le président égyptien Hosni Moubarak a déclaré dimanche que les élections législatives organisées le 28 novembre et le 5 décembre étaient légales malgré de certainess irrégularités.

S'adressant aux parlementaires du Parti national démocratique (NDP, au pouvoir), le président Moubarak a affirmé que l'objectif du parti "a été et sera toujours de réaliser des changements concrets dans la vie des Egyptiens".

Sur 518 sièges que compte l'Assemlée du peuple, le NDP a gagné 420, contre 15 pour l'opposition.

Le parti libéral Wafd et les Frères musulmans, principale force d'opposition en Egypte, s'étaient retirés de la course électorale en dénonçant des fraudes dans la première phase.

"En tant que président égyptien, je souhaite que les autres partis ne consacrent pas leurs efforts au boycottage des élections ", a déclaré M. Moubarak.

Selon lui, les élections législatives constituaient une étape importante pour mettre en oeuvre les amendements législatifs de 2007, qui accodent un nouveau quota de 64 sièges aux femmes.

french.news.cn/afrique

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