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Côte d'Ivoire : Jean Ping appelle à préserver la paix et la sécurité en Côte d'Ivoire
le 13/12/2010 12:47:02
Côte d'Ivoire

ALGER, 12 décembre (Xinhua) -- Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping a indiqué, dimanche à Alger, à propos de la crise en Côte d'Ivoire qu'il s'agit pour l'UA de préserver la démocratie et la paix dans ce pays ouest-africain.

Décrivant cette crise comme "aiguë", Jean Ping a insisté dans son allocution à la cérémonie d'ouverture de la 9e session de la réunion du Groupe des sages, sur "le respect de la volonté populaire exprimée par la voix des urnes".

Selon lui, l'UA a dépêché en Côte d'Ivoire l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki qui se trouve être en même temps l'ami du président élu de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara et du président sortant Laurent Gbagbo.

"Nous avons fait en sorte que le conflit en Côte d'Ivoire ne s'allume pas de nouveau et nous avons été félicités pour notre démarche par le Conseil de sécurité de l'ONU", a ajouté M. Ping.

Il a également relevé le rôle central du Groupe des sages quant à la prévention de la paix et ses efforts au maintien de la sécurité en Afrique, considérant qu'il s'agit pour l'UA de prévoir la suite des événements en Côte d'Ivoire en préservant la paix et la démocratie qui vont l'un avec l'autre, a-t-il ajouté.

La réunion intervient la veille d'une conférence internationale à Alger en célébration du 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux.

french.news.cn/afrique

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Afrique : Libération d'un bateau battant pavillon libérien
le 12/12/2010 13:43:39
Afrique

NAIROBI, 11 décembre (Xinhua) -- Des pirates somaliens ont libéré le bateau MV Eleni P, battant pavillon libérien, sept mois après son détournement au large des côtes omanaises, a indiqué samedi la mission de l'UE contre la piraterie.

Selon un communiqué de la force maritime de l'UE, le bateau de 72.119 tonnes, appartenant à la Grèce, avait été détourné le 12 mai, ayant 23 marins, pour la plupart philippins.

Les pirates somaliens ont multiplié leurs attaques contre les bateaux étrangers. Les détournement se terminent pour la plupart par la libération après des mois de négociations et le paiement de rançons.

french.news.cn/afrique

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Guinée : La Guinée de nouveau dans l'arène politique internationale
le 12/12/2010 13:40:03
Guinée

CONAKRY, 11 décembre (Xinhua) -- La Guinée sort petit à petit de son isolement diplomatique et s'efforce d'intégrer l'arène politique africaine et internationale après l'accession au pouvoir d'un président démocratiquement élu.

Après l'élection d'Alpha Condé, à l'issue du second tour de l'élection présidentielle le 7 novembre, les organismes internationaux, notamment l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO), ont levé leurs sanctions contre le pays.

La CEDEAO s'est déclarée prête à accueillir le pays dans ses instances politiques et diplomatiques et surtout ses instances de prise de décision.

Vendredi, l'Union africaine, après avoir salué l'élection d'un président démocratiquement élu, a procédé à la levée des sanctions contre le pays.

En outre, l'UA a nommé le président par intérim, le général Sékouba Konaté, à un poste du haut commandement militaire de la région.

L'ONU, l'UE, les institutions de Breton Wood et les États-Unis se sont aussi félicité de l'achèvement du processus de l'élection présidentielle en Guinée.

"Toutes ces preuves démontrent que la Guinée pourrait bien sortir de la crise et trouver sa place sur la scène politique africaine et internationale", estime un analyste politique, qui pense que "depuis plus de 50 ans d'indépendance, les hommes politiques guinéens n'ont jamais su amorcer un véritable décollage économique pour créer un climat de bien-être de la population".

Pour cet analyste, les défis qui attendent le nouveau président de la République sont immense et diversifié. Il a toutefois appelé le président élu à bâtir un Etat de droit et de faire en sorte que l'Etat soit présent partout dans le pays et surtout de créer les conditions de développement d'une agriculture axée essentiellement sur l'autosuffisance alimentaire.

"Depuis plus de 25 ans, l'Etat est absent de nos collectivités décentralisées et déconcentrées. Le pouvoir central est presque sans trace et il faut corriger cela en demeurant le plus proche de la population pour l'épauler sur le plan du développement régional ", a-t-il ajouté.

french.news.cn/afrique

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Afrique, Orient : Le président sénégalais demande la libération de l'ancien présidentdu Niger
le 12/12/2010 13:37:24
Afrique, Orient

DAKAR, 11 décembre (Xinhua) -- Le président sénégalais Abdoulaye Wade a demandé la libération de l'ancien président du Niger, Mamadou Tandja, arrêté à la suite du coup d'Etat du 18 février 2010, rapporte un communiqué du porte-parole de la Présidence sénégalaise.

Le président Wade a lancé cet appel lors d'un entretien téléphonique avec le président du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), junte militaire au Niger, indique le communiqué.

Cette demande du président Wade fait suite à une sollicitation, auprès de lui, de la famille de l'ancien président nigérien.

"Le président Abdoulaye Wade a rappelé au général Salou Djibo que cette requête avait été formulée par l'Union Africaine, la CEDEAO et plus récemment matérialisée par un arrêt de la Cour de la CEDEAO", souligne le texte.

french.news.cn/afrique

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Afrique : Le président Wade décide ne plus faire juger au Sénégal l'ex-président tchadien Hissène Habré
le 12/12/2010 13:00:00
Afrique

DAKAR, 11 décembre (Xinhua) -- Le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé de ne plus faire juger au Sénégal l'ancien président tchadien Hissène Habré en exil dans son pays et de retourner son dossier à l'Union Africaine, rapporte la presse locale reprenant une interview accordée à des médias français.

"Au prochain sommet (de l'Union Africaine), je dirai prenez votre dossier, sinon Hissène Habré, je vais le renvoyer quelque part. Je sais très bien où je vais le renvoyer. Je peux très bien le renvoyer chez lui. Je vous dis très clairement, je vais m'en débarrasser", a déclaré M. Wade.

Le président Wade rappelle que c'est par souci de ne pas voir les Africains jugés ailleurs que sur le continent qu'il avait accepté le principe de faire juger Hissène Habré au Sénégal.

La décision du président Wade intervient moins d'un mois après la tenue à Dakar d'une table ronde à l'issue de laquelle l'Union africaine a promis de verser un million de dollars, l'Union Européenne deux millions d'euros, la Belgique un million d'euros, les Pays Bas un million d'euros, l'Allemagne 500.000 euros, la France 300.000 euros et le Luxembourg 100.000 euros pour le financement du procès.

L'ancien président tchadien de 1982 à 1990 est accusé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre quand il dirigeait son pays. En exil au Sénégal depuis son départ du pouvoir, Hissène Habré est poursuivi suite à des milliers de plaintes déposées dans plusieurs pays dont la Belgique.

Le Sénégal a modifié certaines dispositions pénales pour rendre possible le jugement de Hissène Habré. Mais, la Cour de justice de la CEDEAO a récemment estimé que ce pays ne pouvait juger l'ancien président tchadien.

Selon la cour, Hissène Habré ne peut être jugé que dans le cadre d'un tribunal spécial.

En 2006, l'Union africaine avait donné mandat au Sénégal de juger Hissène Habré au nom de l'Afrique.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : la société civile préconise un compromis politique
le 12/12/2010 09:30:00
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 11 décembre (Xinhua) -- Des organisations de la société civile ivoirienne préconisent un compromis politique en vue de résoudre la crise post électorale qui secoue le pays depuis plusieurs jours.

Le responsable de l'organisation pour la démocratie et la justice en Côte d'Ivoire Julien Gauze qui se prononçait sur le sujet au cours d'un point de presse a estimé que "la solution est beaucoup plus politique que juridique".

"Dans la recherche de ce compromis, la Commission électorale indépendante (CEI) pourrait être autorisée à réorganiser les élections dans les zones à querelles", a évoqué M. Gauze.

"Cela permettrait de décrisper la situation actuelle qui n'arrange pas l'image de la Côte d'Ivoire", a-t-il justifié.

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a elle aussi proposé que les bureaux de votes où des irrégularités ont été relevées soient recensés et que les votes y soient repris sous la supervision des institutions compétentes et des observateurs qualifiés.

Le président de la CSCI Patrick Ngouan a ainsi appelé au "sens de la responsabilité" des deux candidats au second tour de la présidentielle afin qu'ils acceptent cette solution politique.

"Cette solution a l'avantage d'être impartiale, transparente, démocratique et pacifique", a-t-il énoncé.

Pour sa part, la présidente de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) Victorine Wodié se préoccupe elle aussi de la situation des droits de l'homme dans cette période difficile que traverse le pays.

"Laissons les acteurs politiques discuter pour trouver un terrain d'entente", recommande Mme Wodié, exhortant la population à s'abstenir de tout acte de violence.

La Côte d'Ivoire se trouve plongée dans une nouvelle crise à l'issue du second tour de l'élection présidentielle qui a mis aux prises le président Laurent Gbagbo et l'ancien premier ministre Alassane Ouattara.

Les deux personnalités proclamées président de la République se sont fait investir et ont constitué leurs gouvernements, imposant au pays une situation de bicéphalisme.

french.news.cn/afrique

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Afrique : Abdoulaye Wade veut "se débarrasser" d'Hissène Habré 8Partager Tweet
le 11/12/2010 17:24:30
Afrique

Le président sénégalais avait accepté, en 2007, de juger l'ex-dictateur tchadien Hissène Habré, réfugié à Dakar. Aujourd'hui, ce procès se transforme en boulet économique et politique et lui paraît trop lourd à porter.

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a déclaré vouloir "se débarrasser" d'Hissène Habré et va demander à l'Union africaine (UA) de reprendre le dossier du procès de l'ancien dictateur tchadien, que le Sénégal avait accepté d'organiser à Dakar, dans un entretien diffusé vendredi 10 décembre.

"Je vous le dis très clairement, je veux m'en débarrasser", a déclaré Abdoulaye Wade dans cet entretien réalisé à Dakar par la chaîne de télévision France 24 et Radio France Internationale (RFI).

En 2006, l'UA avait demandé au Sénégal - où Hissène Habré vit en exil - de le juger "au nom de l'Afrique" pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et torture, ce que le président sénégalais avait accepté.

Cependant, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte, suscitant la colère des associations de victimes.

"Que l'UA reprenne son dossier"

"Franchement, je regrette d'avoir accepté. Parce que je n'ai pas obtenu le minimum de soutien que je cherchais. Actuellement, je veux que l'Union africaine reprenne son dossier", affirme M. Wade, précisant qu'il en fera l'annonce officielle lors d'un sommet de l'UA en janvier.

La Cour de justice de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) avait affirmé le 19 novembre que le Sénégal seul ne pouvait juger Habré pour crimes contre l'humanité et avait préconisé la création d'un tribunal spécial.

Puis, le 24 novembre, de nombreux bailleurs de fonds (Union européenne, UA, Tchad, Belgique, Pays-Bas, etc..) s'étaient engagés à apporter 8,5 millions d'euros pour les frais d'organisation du procès à Dakar, alors que le Sénégal exigeait au départ 27 millions d'euros.

Extradition

Interrogé sur le sort d'Hissène Habré, le président sénégalais a dit vouloir le renvoyer "quelque part" et "n'exclut pas" la Belgique, qui souhaite le juger après une plainte de survivants de son régime, ou bien le Tchad. "Je peux très bien le renvoyer chez lui. C'est un Tchadien", a-t-il noté.

"Ce n'est pas possible qu'un grand continent comme l'Afrique n'arrive pas à trouver un pays pour juger un Africain", explique Abdoulaye Wade, avant d'ajouter : "Mais à la limite, pourquoi pas ? Les gens sauront que j'ai tout fait pour l'éviter".

Hissène Habré, 68 ans, avait été renversé en 1990 par l'actuel président tchadien, Idriss Deby Itno. Il est accusé de milliers d'assassinats politiques et de torture systématique durant ses années de pouvoir, entre 1982 et 1990. Il vit, depuis, à Dakar.

jeuneafrique.com

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Côte d'Ivoire : Totalement isolé, Laurent Gbagbo entrouvre la porte au dialogue
le 11/12/2010 17:23:39
Côte d'Ivoire

Comme souvent par le passé, Laurent Gbagbo se dit prêt à s’asseoir et à discuter pour résoudre la crise politique et institutionnelle qui agite la Côte d’Ivoire. Mais qui peut croire désormais qu’il n’essaie pas simplement de gagner du temps ?

Suite à la condamnation unanime par la communauté internationale (ONU, UA, UE, Cedeao, Francophonie, Etats-Unis…) du coup de force institutionnel de Laurent Gbagbo, et en raison de son isolement diplomatique croissant,Laurent Gbagbo a choisi de donner un peu de lest. Trois pas en arrière, un pas en avant ?

Jeudi, lors d’une réception au palais présidentiel avec des représentants de la communauté atchan (région d'Abidjan), il a exhorté au dialogue. « Asseyons-nous et discutons », a-t-il dit, selon des propos rapportés vendredi par la presse ivoirienne. « Il n'y aura pas de guerre en Côte d'Ivoire », a-t-il encore affirmé, pour essayer de rassurer les Ivoiriens, qui craignent pour la plupart un nouveau conflit fratricide. Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), quelque 2 000 d’entre eux ont d'ailleurs déjà fui depuis le second tour de la présidentielle, le 28 novembre. En majorité des femmes et des enfants, ces réfugiés sont issus de villages de l'ouest ivoirien. Ils ont pris la route pour le nord-ouest du Liberia, mais aussi la Guinée.

Lutte pour le pouvoir

Pour l’instant rien ne permet de dire que la proposition du président sortant sera prise au sérieux. Considéré comme un spécialiste en dilatoire, Gbagbo aura fait attendre pendant cinq ans la Côte d’ivoire pour un scrutin présidentiel dont il a ensuite balayé d’un geste les résultats qui ne lui étaient pas favorables.

En adoucissant la voix, Gbagbo cherche sans-doute à savonner la planche au camp Ouattara, engagé dans une âpre lutte pour le contrôle de l’appareil d’État, de l’administration et, donc, des finances publiques. Un objectif d’autant plus difficile à atteindre que le temps joue contre le vainqueur de l’élection présidentielle, la normalisation en cours à Abidjan (même si la plupart des fonctionnaires ne sont pas au travail) risquant d’aboutir à son isolement définitif dans l’enceinte de l’hôtel du Golf où il a installé son QG, sous la garde des Casques bleus et d'éléments FN.

Ce n’est en outre pas un hasard si l’ouverture - toute relative - de Gbagbo soit consécutive aux revers qu’il a subis hier : suspension de la Côte d’Ivoire par l’Union africaine, menace de « sanctions ciblées » par les Etats-Unis, menace du patronat ivoirien de ne plus payer d'impôts jusqu'à ce que la crise institutionnelle soit réglée et appel solennel lancé par le gouvernement de Guillaume Soro exhortant l'armée à reconnaître l'ex-opposant Ouattara comme son « chef suprême » et à « assurer sa mission républicaine ». Le Premier ministre a aussi demandé aux fonctionnaires de le rejoindre et d’ « arrêter immédiatement toute collaboration » avec les hommes de Laurent Gbagbo.

Le Nigeria avec la communauté internationale

Enfin, le Nigeria qui exerce la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), prend de plus en plus fermement position pour Alassane Ouattara. À l'issue d'un entretien avec son homologue américaine Hillary Clinton, vendredi, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Henry Odein Ajumogobia, a indiqué que les pays membres de la Cedeao étaient prêts à renforcer leur pression sur Laurent Gbagbo. « Nous appuierons et la Cedeao appuiera (...) tout régime de sanctions prescrit par la communauté internationale, les Nations unies, l'Union européenne et l'Union africaine », a-t-il dit.

Le problème pour le président du Front patriotique ivoirien (FPI) est de proposer quelque chose de substantiel à négocier, alors que chacun sait que son objectif est de rester au pouvoir et qu’aux yeux du monde et de la majorité des Ivoiriens, il a simplement perdu des élections avec moins de 46% des suffrages. Le 26 octobre 2000, ne déclarait-il pas : « Les grands pays développés sont développés parce que, chez eux, ils organisent des élections et ils les perdent » ? En l’occurence, Laurent Gbagbo serait bien avisé de s’inspirer… de lui-même.

jeuneafrique.com

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : un proche de Gbagbo appelle à donner une chance au dialogue
le 11/12/2010 17:20:23
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 10 décembre (Xinhua) -- Le conseiller diplomatique du président ivoirien Laurent Gbagbo a appelé vendredi à Abidjan les chefs d'Etat de la sous-région à donner une chance au dialogue.

S'adressant aux journalistes, Gnamien Yao a fait état de la " nécessité" de permettre à Laurent Gbagbo et à Alassane Ouattara de donner chacun sa version et d'entamer des discussions.

"Il faut absolument trouver un mécanisme afin que la vie politique puisse reprendre son cours normal en Côte d'Ivoire", a souhaité le conseiller diplomatique.

Le ton commence à baisser ces derniers jours chez les acteurs politiques ivoiriens, contrairement aux premiers jours de la crise post électorale où les propos étaient virulents et incisifs.

Le président Gbagbo lui-même avait invité Alassane Ouattara à " s'asseoir et à discuter", lors d'une rencontre mercredi avec une communauté autochtone d'Abidjan.

Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly, numéro deux du régime, avait lui aussi plaidé pour un recours au dialogue pour la formation d'un gouvernement d'union pour diriger le pays.

Un bras de fer s'est installé en Côte d'Ivoire depuis la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI) donnant Alassane Ouattara vainqueur et l'invalidation de ces résultats le 3 décembre par le Conseil constitutionnel qui a désigné Laurent Gbagbo comme gagnant du scrutin.

Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont tous deux fait investir président de la République et ont formé leurs gouvernements après avoir nommé chacun un Premier ministre.

french.news.cn/afrique

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Afrique : Les tensions poussent 2.000 Ivoiriens à fuir vers le Libéria et la Guinée
le 11/12/2010 17:19:28

GENEVE, 10 décembre (Xinhua) -- Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué vendredi que la crise post-électorale en Côte d'Ivoire a poussé quelque 2.000 Ivoiriens, pour la plupart des femmes et des enfants, à rejoindre en quête de sécurité le Libéria et la Guinée.

"Le HCR continue de suivre très étroitement la situation dans et autour de la Côte d'Ivoire et nous avons pris des mesures pour intensifier notre capacité de réaction en cas de détérioration de la situation", a dit le porte-parole du HCR, Andrej Mahecic, lors d'une conférence de presse à Genève.

"Nous espérons que les leaders ivoiriens résoudront la crise pacifiquement", a-t-il déclaré.

Selon le HCR, environ 1.700 personnes ont traversé la frontière pour entrer dans le comté de Nimba, dans le nord-est du Libéria. Un autre groupe de 200 personnes est arrivé épuisé dans la région de Nzerekore en Guinée.

"Les réfugiés ont tous fui depuis des villages situés entre les villes de Danane et Guiglo dans l'ouest de la Côte d'Ivoire", a préciséé M. Mahecic.

"Ils ont indiqué au HCR avoir décidé de partir par précaution, car ils craignent l'instabilité et la violence alors que l'impasse politique persiste", a-t-il affirmé.

Les équipes du HCR se rendent actuellement auprès des réfugiés dans les deux pays.

"Nos équipes se rendant dans les zones frontalières enregistrent les nouveaux arrivants et évaluent les conditions pour répondre aux besoins les plus urgents", a indiqué M. Mahecic.

Avant la crise actuelle, le HCR assistait quelque 13.000 réfugiés ivoiriens qui avaint trouvé refuge dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest après le déclenchement de la crise politico-militaire le 19 septembre 2002 dans leur pays, y compris 6.000 vers le Libéria, 4.000 vers la Guinée et 2.000 vers le Mali.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire: le statut de président d'Alassane Ouattara pas négociable, selon son secrétaire général
le 11/12/2010 17:18:37
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 11 décembre (Xinhua) -- Le statut de président d'Alassane Ouattara n'est pas négociable, a affirmé son secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, alors que le président sortant Laurent Gbagbo, qui se dispute le fauteuil présidentiel avec M. Ouattara, évoque la possibilité de discussions pour dénouer la crise post-électorale en Côte d'Ivoire.

"Ce que nous attendons de Laurent Gbagbo, c'est qu'il quitte le pouvoir et que le président élu Alassane Ouattara prenne fonction", a déclaré vendredi M. Gon Coulibaly.

Recevant jeudi la communauté ethnique du district d'Abidjan, Laurent Gbagbo a fait une offre de dialogue. "Asseyons-nous et discutons. Les gens tournent mais on finit toujours par s'asseoir. On attend toujours que ce soit froid pour discuter", a-t-il déclaré.

"A partir du moment où le peuple a tranché, ce n'est plus une affaire de négociations", a estimé pour sa part M. Gon Coulibaly.

"Une fois que Laurent Gbagbo aura quitté le pouvoir et qu'Alassane aura pris en main les charges de l'Etat, les discussions entre Ivoiriens sont possibles sur telle ou telle préoccupation que M. Gbagbo pourrait exprimer", a-t-il souligné.

Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle par la Commission électorale indépendante (CEI) avec une "certification" de l'ONU. Les résultats ont été invalidés par le Conseil constitutionnel qui a proclamé Laurent Gbagbo élu.

Les deux candidats au second tour ont formé chacun son gouvernement et mis en place des administrations respectives.

Alassane Ouattara a le soutien de l'ONU, des grandes puissances et des institutions internationales, africaines et régionales qui menacent Laurent Gbagbo de sanctions s'il s'accroche au pouvoir.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : L'Union africaine suspend la Côte d'Ivoire
le 11/12/2010 10:33:56
Côte d'Ivoire

ADDIS ABEBA, 9 décembre (Xinhua) -- L'Union africaine (UA) a déclaré jeudi suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de la présidentielle ivoirienne par la Commission électorale indépendante (CEI), succède au président sortant de ce pays Laurent Gbagbo à la tête du pays.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA "a décidé de suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que M. Ouattara, un pésident démocratiquement élu, prenne le pouvoir effectivement", a déclaré le commissaire à la paix et à la sécurité Ramtane Lamamra.

Avec cette décision, la Côte d'Ivoire ne pourra pas participer aux activités de l'Union africaine avant l'investiture de M. Ouattara, a-t-il expliqué à la presse.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a pris cette décision lors d'une runion tenue à Addos Abeba, portant sur la situation en Côte d'Ivoire et la Guinée où le processus électoral présidentiel a pris fin avec l'élection d'Alpha Condé.

french.news.cn

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Soudan : Trois millions d'inscrits en vue du référendum
le 09/12/2010 16:57:30
Soudan

La période d'inscription sur les listes électorales en vue du référendum d'indépendance du Sud-Soudan s'est terminée mercredi à travers le plus grand pays d'Afrique, avec près de trois millions d'inscrits, ont annoncé les autorités.

La période d'inscription sur les listes avait commencé le 15 novembre avec enthousiasme dans le sud du pays, mais avec indifférence dans le nord.

Elle devait se terminer le 1er décembre, mais pour répondre à la demande au Sud et lutter contre la désaffection au Nord, la commission référendaire avait rajouté une semaine au calendrier.

"Le processus d'inscription a été un succès et a été pacifique", a déclaré à l'AFP Garang Aleu, porte-parole de la commission. "Près de trois millions de personnes se sont inscrites, le nombre précis sera calculé dans les prochains jours".

Les Sud-Soudanais vivant au Sud, mais aussi au Nord et à l'étranger ont le droit de vote lors du référendum, point-clé de l'accord de paix ayant mis fin en 2005 à 22 ans de guerre civile Nord-Sud.

La commission référendaire a confié l'impression des bulletins de vote à une entreprise britannique qui a douze jours pour produire le matériel électoral et l'envoyer au Soudan. L'ONU acheminera ensuite le matériel dans les différentes régions.

La liste finale des électeurs doit être publiée le 5 janvier, quatre jours seulement avant la date prévue du scrutin qui "sera sans doute le dossier le plus fascinant auquel le monde sera confronté dans la première moitié de 2011", selon le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley.

jeuneafrique.com

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Guinée : Le GIC réconforte Cellou Dalein Diallo
le 09/12/2010 16:56:47
Guinée

Le 3 décembre, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel guinéen remporté par Alpha Condé, Ibrahima Fall et Saïd Djinnit se sont rendus au domicile de Cellou Dalein Diallo pour le féliciter.

Représentant de l’Union africaine au sein du Groupe international de contact (GIC) pour la Guinée, Ibrahima Fall promet un « avenir radieux » à Cellou Dalein Diallo. Le 3 décembre, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel remporté par Alpha Condé, il s’est rendu en compagnie de Saïd Djinnit, le représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest du secrétaire général de l’ONU, au domicile du perdant, qu’il a en outre félicité pour son « comportement responsable » et sa « souplesse » pendant toute la durée de la transition.

Au cours des dernières semaines, le GIC a multiplié les échanges avec Diallo, l’appelant à reconnaître la victoire de Condé et à accepter de collaborer avec lui dans le cadre d’un gouvernement d’union nationale. Mais l’intéressé, qui, depuis la publication des résultats provisoires, le 15 novembre, n’a eu aucun contact avec le nouveau président, souhaite prendre le temps de réfléchir à son avenir politique.

Simultanément, du côté de l’Alliance arc-en-ciel, les discussions sur le choix du chef du gouvernement se poursuivent. « Ce sera un jeune technocrate soussou ayant une bonne connaissance de l’administration guinéenne et du secteur privé », estime un proche d’Alpha Condé. La future équipe ne devrait pas compter plus de vingt-cinq ministres, mais beaucoup de secrétaires d’État.

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Congo, République démocratique : Tshisekedi de retour à Kinshasa
le 09/12/2010 16:56:12
Congo, République démocratique

Retour triomphal pour l'opposant historique Étienne Tshisekedi qui a atterri hier après-midi à Kinshasa, en provenance d'Afrique du Sud. Le "Sphinx de Limete" s'apprête à mener son "dernier combat" en engageant son parti dans la course au pouvoir lors de tous les scrutins de 2011 à 2013.

L'opposant historique au Maréchal Mobutu, Étienne Tshisekedi, est enfin de retour chez lui après trois ans d'exil médical, dont deux en Belgique. Candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2011 en République démocratique du Congo (RDC), il a été accueilli mercredi vers 14h30 à l'aéroport de Kinshasa par une foule de militants. Le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui aura 78 ans le 14 décembre, est apparu affaibli, marchant avec difficultés à sa descente d'avion. Son fils et sa femme l'ont ensuite soutenu pour ses déplacements.

Plusieurs milliers de sympathisants étaient présents, encadrés par une large force policière qui les empêchait d'accéder à l'enceinte de l'aéroport. Ils étaient aussi très nombreux sur le bord de la route allant vers le siège de son parti, à une dizaine de km de l'aéroport, saluant le cortège aux cris de « Tshisekedi président », « Le propriétaire de la parcelle (terrain) Congo est venu », « Papa est venu, fini la faim », ou encore « Tenons bon l'UDPS vaincra »...

"Votez utile"

Tshisekedi a ainsi mis plus de huit heures pour arriver au siège de son parti, où il a fait une brève déclaration, confirmant qu'il serait candidat à l'élection présidentielle prévue en novembre 2011 en RDC. « Le jour du vote, que chacun se souvienne des souffrances qu'il endure et vote utile [...] Si on vous donne des dollars ou des francs congolais [que les candidats donneraient pour voter pour eux, NDLR], prenez-les, c'est votre argent, mais votez utile et non pour l'argent », a-t-il déclaré.

Fondé en 1982, l'UDPS doit tenir son premier congrès en plénière de l'histoire du 10 au 14 décembre à Kinshasa. Puis viendra le test électoral en grandeur nature. Après avoir boycotté les précédentes élections de 2006, le parti devrait prendre part aux différents scrutins qui se dérouleront jusqu'en 2013. (Avec AFP)

jeuneafrique.com

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Mauritanie : WikiLeaks : informations et manigances à Nouakchott Partager Tweet
le 09/12/2010 16:55:34
Mauritanie

Un télégramme diplomatique américain révélé par le site internet WikiLeaks alimente une vive polémique à Nouakchott. Au prix de quelques petits accommodements avec la réalité…

Nouakchott, dimanche 5 décembre. Quatre amis bavardent dans un salon autour d’un plateau encombré de verres d’eau minérale et de miettes de pain. Le petit-déjeuner se termine et la semaine commence (en Mauritanie, les deux jours de week-end sont le vendredi et le samedi). Il y a là notamment le conseiller d’un ministre, en costume, et un journaliste, en boubou.

La conversation porte sur Mohamed Ould Maouloud, le président de l’Union des forces de progrès (UFP), un parti d’opposition qui compte six députés à l’Assemblée nationale (sur 95). On parle fort, on s’indigne. Le conseiller : « Quand même, de la part de quelqu’un comme lui ! » Le journaliste : « S’il avait fait ça avec la Chine, on aurait pu comprendre ! »

La veille, le site mauritanien d’information Al-Akhbar et la chaîne qatarie Al-Jazira, très regardée en Mauritanie, ont rapporté le contenu d’un télégramme diplomatique américain diffusé par le site WikiLeaks. Il porte sur la Mauritanie et révèle une discussion du 14 avril 2009 entre Mohamed Ould Maouloud et le chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis à Nouakchott, Dennis Hankins.

Lobbying contre Aziz

À l’époque, la Mauritanie est en pleine crise politique. Le général Mohamed Ould Abdelaziz, l’actuel président, a pris le pouvoir huit mois plus tôt par un coup d’État (le 6 août 2008). Il dirige la junte mais s’apprête à démissionner - ce qu’il fera le 16 avril - pour mieux revenir comme candidat à une élection présidentielle taillée sur mesure, à l'époque prévue le 6 juin 2009.

Mohamed Ould Maouloud, fervent militant communiste dans les années 1970 et 1980, qui a conservé ses accents anti-impérialistes, dénonce le putsch depuis le début.

Avec d’autres leaders politiques (comme Messaoud Ould Boulkheir, le président de l’Assemblée nationale), il fait partie d’un « Front » pour le retour de « Sidi » (Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi), le chef de l’État renversé. Le projet est irréalisable sans soutien diplomatique. Les membres de ce rassemblement voyagent, font du lobbying, communiquent. La France, après avoir condamné le putsch, a choisi le camp d’Aziz. Les États-Unis penchent plutôt pour celui du Front. Mais quels que soient leurs choix, les ambassadeurs à Nouakchott rencontrent tous les camps.

Au cours d’un rendez-vous au siège de l’UFP, le chargé d’affaires de l’ambassade américaine interroge Mohamed Ould Maouloud. Ce dernier explique qu’il a encore l’espoir de voir les plans d’« Aziz » s’écrouler. « Ould Maouloud dit que le Front voit la possibilité que certaines personnes qu’Aziz est en train de placer pour veiller à ses intérêts dans l’intervalle entre sa démission et son élection se retournent contre lui », rapporte Dennis Hankins dans son télégramme. Selon Mohamed Ould Maouloud, le numéro deux d’Aziz, le général Ould Ghazouani, pourrait faire partie de ces lâcheurs. Dennis Hankins demande alors à Ould Maouloud ce qu’il proposerait à Ould Ghazouani en échange de sa défection. Mohamed Ould Maouloud imagine d’en faire un « super ministre de la Défense ».

Accusations de trahison

Rien de tout cela ne s’est finalement produit mais depuis sa diffusion, le télégramme révélé par WikiLeaks fait parler dans les salons de Nouakchott. « Comploteur », « pro-américain », « traître »… Certains racontent même que Mohamed Ould Maouloud prévoyait un coup d’État avec Washington. « Quand même, de la part de quelqu’un comme lui ! Il incarne le combat contre l’impérialisme, alors, qu’il puisse aller dans les bras des Américains ! », m’explique, l’index tendu, le conseiller du ministre.

Qu’en pense Mohamed Ould Maouloud ? Rencontre le 6 décembre au siège de son parti. « Il n’y a rien d’embarrassant pour moi dans WikiLeaks », dit-il. Le président de l'UFP confirme le contenu de sa discussion avec Dennis Hankins telle que rapportée par le site. « Dennis Hankins venait régulièrement ici », poursuit-il en montrant un fauteuil à l’autre bout de son grand bureau. Mais les bavards sont ensuite allés vite en besogne. Dans les salons de Nouakchott, l’entretien au conditionnel avec un diplomate s’est transformé en complot de coup d’État. Une discussion avec un diplomate américain est devenue une alliance avec Washington.

Mohamed Ould Maouloud a hésité puis renoncé à faire une conférence de presse pour rectifier. « Inutile de faire une conférence de presse contre un paravent », dit-il. « Paravent » ? Il s’explique : « C’est le pouvoir qui est derrière cette déformation. » Quelles sont ses preuves ? « Je suis au courant », argumente-t-il. Et voilà que les déformations et amalgames entraînés par la diffusion des télégrammes diplomatiques deviennent le fruit de manigances ourdies en haut lieu.

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Égypte : Mohamed el-Baradei pour un boycott de la présidentielle de 2011
le 09/12/2010 16:54:52
Égypte

Au lendemain d’élections législatives controversées et qui ont confortablement assuré la majorité au parti du président Moubarak, Mohamed el-Baradei réitère son appel au boycott. Mais cette fois, pour la présidentielle de 2011 et sur Facebook.

La vidéo tournée par Mohamed el-Baradei devrait donner des sueurs froides au pouvoir égyptien. Dans un enregistrement diffusé mercredi, l’opposant appelle tout simplement au boycott de l’élection présidentielle de 2011 en Égypte. Et compte-tenu de la tournure catastrophique des dernières législatives, cet appel a toutes les chances d’être suivi.

« L'opposition ne doit former qu'un rang [...] et doit annoncer franchement qu'elle va boycotter toute élection présidentielle tant que la Constitution n'a pas été amendée », déclare El-Baradei dans cette vidéo postée sur sa page Facebook. « Je vous demande d'envoyer un message clair au régime [disant] que nous ne participerons pas à cette farce l'an prochain lors de l'élection présidentielle », dit-il à ses sympathisants.

Désobeissance

Le régime et l'opposition doivent comprendre « que nous avons le droit de manifester pacifiquement pour demander le changement. Si nous y sommes contraints, nous aurons recours à la désobéissance civile pacifique », a-t-il ajouté. « J'espère que le régime comprendra que si l'on ne nous permet pas cela, il ne laissera pas au peuple égyptien d'issue [...], il y aura de la violence en Égypte, et cela aucun Égyptien ne le souhaite. »

« La répression a des limites », a-t-il averti, alors qu’il avait déjà tenté de fédérer l'opposition sur un boycott des législatives, sans succès. Mais les Frères musulmans, première force d'opposition du pays, et le parti libéral Wafd, première formation d'opposition laïque, se sont tout de même retirés de la course, au second tour, après avoir dénoncé des violences et des fraudes. (Avec AFP)

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Sénégal : Pourquoi Wade a fait demi-tour
le 09/12/2010 16:54:13
Sénégal

Ayant peur de se retrouver un peu seul au sommet de Cancún sur l'environnement, le président sénégalais Abdoulaye Wade a décidé d'annuler sa venue au dernier moment. Une coûteuse indécision...

Ayant quitté Dakar dans la matinée du 28 novembre, le président Abdoulaye Wade ne devait pas être de retour avant le 10 décembre. Toutes les dispositions avaient été prises pour, en son absence, assurer le fonctionnement de l’État et l’organisation du travail gouvernemental. Le chef de l’État sénégalais devait, après avoir participé au sommet Afrique-Union européenne, à Tripoli, se rendre à Cancún, au Mexique, pour le sommet mondial sur l’environnement, où des éclaireurs avaient d’ailleurs été dépêchés.

Pourtant, dans la capitale libyenne, il a brusquement décidé de rebrousser chemin et de regagner Dakar dans la soirée du 30 novembre. Entre-temps, il avait reçu une note de son ambassadeur au Mexique l’informant que très peu de leaders de premier plan étaient attendus à Cancún ; et qu’il était douteux que le sommet débouche sur des résultats spectaculaires. C’est finalement Djibo Kâ, le ministre d’État chargé de l’Environnement, qui y a représenté le Sénégal. Ne restait plus qu’à acquitter les pénalités pour le dédit : loué pour treize jours, l’appareil (privé) n’a été utilisé que trois jours.

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Maroc : Voyage au coeur des réseaux
le 09/12/2010 16:53:32
Maroc

Décideurs politiques, hauts fonctionnaires, patrons, avocats, journalistes, hommes de culture... Ils incarnent la passerelle entre les deux rives de la Méditerranée. Une histoire d’amitié, de rivalités, de business et de petits secrets.

Comparaison n’est pas raison. Il y a six mois, J.A. publiait une longue enquête sur la résurgence des réseaux de la néo-Françafrique, soulignant à la fois leurs interconnexions multiples et leur centralisation, à Paris, entre les mains d’une poignée de décideurs multicartes. Rien de tel au Maghreb. D’abord parce que la France n’a jamais eu de politique maghrébine au sens où l’on parle de politique africaine, mais des politiques franco-marocaine, franco-­algérienne, franco-tunisienne distinctes. Ensuite parce que les identités (et parfois les rivalités) sont à ce point marquées entre ces pays de la rive sud de la Méditerranée qu’il est quasi impossible pour un lobbyiste, par exemple, de travailler avec plus d’un d’entre eux à la fois. Enfin parce que ces réseaux opèrent depuis toujours à fronts renversés : ils sont beaucoup plus des agents d’influence des régimes maghrébins en France que des vecteurs de la politique française au Maghreb.

On ne trouvera donc, dans l’enquête qui suit, guère de passerelles parisiennes entre les cinq pays de la fantomatique Union du Maghreb arabe. Tout juste une appétence commune et de plus en plus envahissante pour le « business first ».

Ainsi le réseau franco-libyen se résume-t-il pratiquement à cela, tant il est vrai que le régime du colonel Kaddafi a toujours su mille fois mieux vendre ses appas financiers que son image de marque. Même chose, finalement, pour l’Algérie, le sécuritaire en plus. Par volonté politique, Alger n’a jamais voulu jouer de l’atout qu’auraient pu représenter en France les réseaux militants issus de la guerre de libération et encore moins de la communauté des pieds-noirs pour se constituer une clientèle d’influence dans l’Hexagone. Sauf en de courtes périodes de lune de miel – le début des années 1980, quand Claude Cheysson était ministre des Affaires étrangères, puis l’époque des cohabitations quand le couple Pasqua-Pandraud rêvait de « terroriser les terroristes » –, la relation algéro-française a toujours, au demeurant, évolué sous le signe des rendez-vous manqués.

Sous l’impulsion d’un roi, Hassan II, passé maître dans l’art de communiquer, le Maroc s’est par contre doté d’un réseau français au sens plein du terme dont son successeur Mohammed VI bénéficie largement, même si l’extraversion n’est pas sa caractéristique première. Ici, toutes les cartes sont utilisées, des juifs originaires du royaume à l’« effet Mamounia », du clan des Français nés (ou ayant vécu) au Maroc aux hommes d’affaires conviés à investir dans la « Californie du Maghreb », du lobby des retraités en quête de soleil à celui du showbiz amateur de riads à Marrakech. Les Français aiment être aimés, et, au Maroc, ils ont l’impression qu’ils le sont. D’où un modèle de séduction efficace qui, de Chirac à Sarkozy, n’a jamais laissé insensible l’Élysée. Et une recette dont s’est inspirée la Tunisie pour renouer, après l’accession au pouvoir du président Ben Ali, avec la communauté des Français qui ont vu le jour entre Bizerte et Djerba – en particulier avec sa communauté juive.

Rêve gaulliste

À ce tableau contrasté, il convient évidemment d’ajouter une touche essentielle : la présence en France d’une forte immigration, largement binationale, issue des pays du Maghreb. À son égard, les États d’origine ont toujours hésité entre une politique de séduction et une volonté de surveillance, mais il ne fait aucun doute qu’ils ont là à leur disposition de formidables réseaux d’influence, même si pour diverses raisons ils ne les utilisent qu’avec parcimonie. Si le rêve gaulliste d’une politique arabe de la France a vécu, Paris est toujours une capitale maghrébine…

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Côte d'Ivoire : La crise ivoirienne inquiète les milieux économiques Partager Tweet
le 09/12/2010 16:51:54
Côte d'Ivoire

Après plusieurs jours de discussions, la Russie a décidé de ne plus bloquer l'adoption d'un texte commun au Conseil de sécurité de l'ONU. Celui-ci a publié dans la nuit une déclaration invitant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s'il ne reconnaissaît pas son rival Ouattara.

Près d'une semaine de discussions pour faire céder la Russie et arriver à s'entendre sur un texte commun. Le Conseil de sécurité de l'ONU a rendu public mercredi soir à New York une déclaration soutenant le président élu de Côte d'Ivoire, Alassane Dramane Ouattra, contre le président sortant qui refuse de quitter le pouvoir, Laurent Gbagbo.

« Les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus forts possibles tout effort de renverser la volonté du peuple », dit le Conseil dans un avertissement s'adressant à Laurent Gbagbo, lequel n'est pas expressément cité dans la phrase. Les quinze pays du Conseil de sécurité (dont cinq permanents) menacent en outre de sanctions quiconque remettrait en cause le processus de paix en Côte d'Ivoire. Suivez son regard...

« Les membres du Conseil de sécurité réitèrent que celui-ci est prêt à imposer des mesures ciblées contre les personnes qui essayent de menacer le processus de paix ou de faire obstruction au travail » de la mission de l'ONU dans le pays, souligne la déclaration. Plus de doute, donc : pour l'ONU, à tous les échelons, Laurent Gbagbo doit « respecter » les résultats officiels du scrutin du 28 novembre – ceux certifiés par l'Onuci – qui donnent Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1 % des suffrages.

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