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Zambie : La Zambie fera une déclaration sur l'affaire de détournement du Fonds mondial
le 21/11/2010 20:11:54
Zambie

LUSAKA, 20 novembre (Xinhua) -- Le gouvernement zambien a déclaré qu'il ferait déclaration sur le soi-disant détournement de fonds du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, a rapporté samedi le quotidien Zambia Daily Mail.

Le Bureau de l'inspecteur général du Fonds mondial a identifié des cas de détournement de fonds au Mali, au Cameroun, en Mauritanie et en Zambie, affirmant qu'en Zambie, 13 millions de dollars avaient été détournés.

D'après le ministre zambien de la Santé Kapembwa Simbao, le gouvernement zambien n'a encore reçu aucun document d'audit du Fonds mondial, ajoutant que son ministère ferait une déclaration détaillée sur cette affaire, une fois que le Fonds mondial l'informe officiellement.

Il a rappelé que la nouvelle sur le détournement de fonds avait été seulement affichée sur Internet et que aucune communication officielle n'a été donnée au gouvernement.

Il a toutefois promis d'enquêter sur les personnes suspectes dès que l'information a été mise à la disposition des services juridiques.

"Le gouvernement n'a pas encore reçu une copie du rapport d'audit. En juin, nous avons écrit au bureau de l'inspecteur général du Fonds mondial pour qu'il nous donne ce rapport, mais jusqu'à présent nous n'avons pas encore reçu ce rapport, et toute l'information sur le détournement de 13 millions de dollars, nous l'avons vue sur internet", a déclaré le ministre zambien de la Santé.

Selon le rapport du Fonds mondial cité par Zambia Daily Mail, sur un total de 25 millions de dollars détournés, la Zambie a détourné 13 millions de dollars. La Mauritanie a détourné 6,7 millions de dollars, le Mali 4 millions et le Cameroun 3 millions.

Créé en 2002, le Fonds mondial de à lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme est une fondation à but non lucratif destiné à recueillir, gérer et distribuer des ressources et à contribuer à réduire le nombre d'infections, la morbidité et la mortalité des trois maladies dans les pays démunis.

Si le fonds n'est pas une agence de l'ONU, il travaille avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et a son siège à Genève, comme l'OMS.

french.news.cn/afrique

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Ouganda : Le gouvernement ougandais commence à payer les demandeurs de la dette de guerre
le 21/11/2010 20:10:35
Ouganda

PADER (Ouganda), 21 novembre (Xinhua) -- Le gouvernement ougandais a initié l'indemnisation de plus de 4.000 demandeurs de compensations de guerre ayant octroyé leur bétail et leurs biens dans la région d'Acholi, dans le nord du pays, ravagée par la guerre, a annoncé samedi à Pader le président ougandais Yoweri Museveni.

Le président Museveni,qui se trouve en campagne électorale à Acholi, l'épicentre de la guérilla menée durant plus de deux décennies par l'Armée de résistance du Seigneur (LPA), a déclaré devant un rassemblement que le bureau du procureur général était actuellement en train de finaliser les projets de compensation.

"Il existe un programme consistant à les indemniser dans la région. Nous indemniseront ceux qui ont perdu leurs propriétés graduellement jusqu'à la fin", a-t-il affirmé.

Plus de 4.000 demandeurs d'indemnité de guerre dans la région, réunis sous la bannière de l'Association des demandeurs de compensations de guerre, requièrent le versement de 1,4 milliards de livres ougandais (quelque 636 millions de dollars) en guise de compensation pour 245.046 animaux, qui ont été consommés par l'IRA et les forces de défense du peuple de l'Ouganda durant les combats survenus dans les districts de Pader, de Gulu, de Kitgum et d'Amuru.

Au début de l'année en cours, une cour a ordonné tant aux demandeurs qu'au gouvernement de solutionner le cas en dehors de la cour.

french.news.cn/afrique

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Nigeria : Le Nigeria projette de détruire les camps de militants dans le delta du Niger
le 14/11/2010 23:53:38
Nigeria

ABUJA, 13 novembre (Xinhua) -- Le chef d'Etat-major nigérian, le maréchal Oluseyi Petinrin, a déclaré vendredi que l'armée nigériane ne tolérera plus les camps de militants dans la région du delta du Niger, riche en pétrole.

Lors d'un point de presse tenu à Abuja, le maréchal a indiqué que l'armée a constaté avec grande préoccupation des actes criminels ces derniers jours, perpétrés par des personnes qui se font passer pour des militants.

"Nous sommes tous au courant des enlèvements, des mazoutages illégaux des plate-formes pétrolières et d'autres actes de banditisme, perpétrés par ces criminels", a-t-il ajouté.

"Je voudrais répéter que ces gens sont des criminels et qu'ils seront traités comme tels. Nous savons que nombre de ces criminels se cachent dans les camps situés dans les criques du delta de Niger", a-t-il souligné.

Le gouvernement nigérian a déclaré une amnistie qui a duré du 6 août au 4 octobre 2009. Plus personne n'est censé vivre dans les camps de militants depuis l'expiration de l'amnistie, a rappelé M. Petinrin.

Il a conseillé aux personnes vivant dans les environs des camps de déménager immédiatement en cas d'une éventuelle attaque contre ces camps.

french.news.cn/afrique

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Congo, République : Congo/biens mal acquis : le parti au pouvoir appelle ses militants à "manifester partout"
le 14/11/2010 23:52:41
Congo, République

BRAZZAVILLE, 13 novembre (Xinhua) -- Le Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir au Congo, a appelé samedi ses militants à "manifester partout" contre l'arrêt de la cour de cassation française sur l'affaire dite des "biens mal acquis" des présidents du Gabon, de la Guinée Equatoriale et du Congo.

"Le secrétariat permanent du Bureau politique considère que la campagne en cours contre le président Denis Sassou N'guesso et certains chefs d'Etat africains n'est pas innocente, qu'elle vise en définitive à jeter l'opprobre sur les dirigeants africains et à déstabiliser les gouvernements africains (..)", indique une déclaration du PCT.

Considérant la décision de la cour de cassation française comme une "cabale inacceptable", le PCT a invité le gouvernement du Congo à "riposter vigoureusement" contre cette attaque "ignoble", par une série de mesures concrètes dans tous les domaines de la coopération avec la France et la Francophonie.

En mars 2007, Transparence International (TI) France avait déposé une plainte visant les conditions d'acquisition d'un important patrimoine immobilier et mobilier en France par les présidents des trois pays africains qui, selon l'ONG, avoisinerait 160 millions d'euros. Fin 2009, la cour d'appel de Paris avait jugé la plainte de TI irrecevable. L'association s'était alors pourvue en cassation.

"En choisissant de s'attaquer, par la calomnie et la médisance, au président du Congo, la section française de l'association Transparence internationale cache très mal la manipulation dont elle est l'objet par les forces obscures entretenues par les ennemis du Congo installés en France", a indiqué le secrétariat du PCT dans la déclaration.

"En choisissant de diaboliser Denis Sassou N'guesso, la section Transparence internationale surestime son rôle et s'associe de manière effective à l'oeuvre de déstabilisation et de destruction du Congo", dit la déclaration du PCT.

french.news.cn/afrique

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Guinée : Présidentielle guinéenne : le camp de Diallo demande appelle à sursoir à la publication des résultats
le 14/11/2010 23:51:36
Guinée

CONAKRY, 13 novembre (Xinhua) -- Le camp de Cellou Dalein Diallo, candidat au second tour de l'élection présidentielle de la Guinée, a envoyé une lettre au président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le général Siaka Sangaré, lui demandant de sursoir à toute publication de résultats partiels et provisoires de l'élection présidentielle ayant lieu le 7 novembre dernier.

Comme arguments avancé, l'alliance "Cellou Dalein Diallo Président" accuse le camp d'Alpha Condé, adeversaire de M. Diallo, d'avoir organisé des fraudes dans plusieurs bureaux de vote à l'intérieur du pays lors du scrutin.

Lors de la conférence de presse, les membres de l'alliance ont montré une projection vidéo montrant les procès verbaux fictifs, découverts par le représentant technique de l'alliance à la CENI.

"On ne peut envoyer des délégués et accesseurs que dans des bureaux de votes officiels et répertoriés", a dit Faya, porte- parole de l'alliance de Diallo.

De l'autre coté, l'alliance "Arc-en-Ciel" d'Alpha Condé à travers une déclaration publié récemment, a demandé aussi l'annulation des résultats de plusieurs circonscriptions électorales de la région de la Moyenne-Guinée, fief de l'UFDG.

Pour cette autre alliance, dans plusieurs bureaux de vote de la Moyenne-Guinée, il y a eu plus de votants que d'inscrits sur la liste électorale.

Face à ce jeu politique et cette guerre des déclarations, les autorités de la transition et les partenaires au développement restent indifférents.

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Congo, République : Affaire "bien mal acquis" : le Congo fustige l'injustice des organes occidentaux contre l'Afrique (PAPIER GENERAL)
le 14/11/2010 23:50:02
Congo, République

BRAZZAVILLE, 14 novembre (Xinhua) -- Le parti au pouvoir et le gouvernement de la République du Congo ainsi que la presse locale fustigent cette semaine l'injustice des organes occidentaux contre l'Afrique, après que la Cour de cassation française eut annoncé mardi que la justice pouvait poursuivre l'enquête sur le patrimoine en France de trois présidents africains, soit l'affaire dite des "biens mal acquis".

La plainte visant les présidents gabonais Omar Bongo, congolais Denis Sassou Nguesso et équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema, avait été sollicitée en mars 2007 par l'organisation non-gouvernementale, Transparence Internationale (TI) France.

Selon l'accusation de l'ONG, les trois chefs d'Etats ont détourné des fonds publics pour s'offrir en France de luxueux biens, notamment immobiliers. L'accusation a été déclarée irrecevable en octobre de la même année, selon le porte-parole du gouvernement congolais, Bienvenu Okiemy.

Le 9 novembre, la Cour de cassation française a jugé recevable la constitution de partie civile de TI, permettant la désignation d'un juge d'instruction et l'ouverture d'une information judiciaire.

Le parti congolais du Travail (PCT), parti au pouvoir du Congo, a invité samedi dans une déclaration ses militants à "manifester partout sur la nouvelle idéologie de la cour de cassation française et l'association Transparence internationale" en réponse à la décision de la Cour de cassation française.

"En choisissant de s'attaquer, par la calomnie et la médisance au président du Congo, la section française de l'association Transparence internationale cache très mal la manipulation dont elle est l'objet par les forces obscures entretenues par les ennemis du Congo installés en France", a fait part le responsable du secrétariat du PCT, François Ibovi, dans la déclaration.

"Le secrétariat permanent du Bureau politique considère que la campagne en cours contre le président Denis Sassou N' guesso et certains chefs d'Etat africains n'est pas innocente, qu'elle vise en définitive à jeter l'opprobre sur les dirigeants africains et à déstabiliser les gouvernements africains...", a indiqué M. Ibovi.

Il a invité également le gouvernement du Congo à riposter vigoureusement contre cette "attaque ignoble" par une série de mesures concrètes dans tous les domaines de la coopération avec la France et la Francophonie.

De la part gouvernementale, Bienvenu Okiemy a déclaré que la Cour de cassation française "viole le principe de l'égalité souveraine des Nations Unies, proclamé par l'article 2, paragraphe 1, de la Charte de l'ONU , en permettant à l'Association Transparence Internationale France, une organisation non-gouvernementale, de pouvoir faire poursuivre et juger un Etat".

"La vérité est que l'ONG Transparence Internationale est très sélective dans ses dénonciations. Une fois de plus, c'est l' Afrique qui est visée", a-t-il indiqué le 11 novembre lors d'un point de presse organisé au centre national de radio et de télévision à Brazzaville.

Le porte-parole a également expliqué que pour le président congolais, Denis Sassou Nguesso, un bien immobilier en France lui permet de "multiplier les contacts dans une constante volonté d'élargir toujours davantage le cercle de ses interlocuteurs", et "se justifie dans l'intérêt de la nation".

En outre, il a précisé que les prix de l'immobilier ont explosé dans la plupart des grandes villes du monde et qu'évaluer le coût d'un appartement aujourd' hui est sans rapport avec ce qu'il était il y a quelques années.

Le seul quotidien de la capitale congolaise de Brazzaville, "Les dépêches de Brazzaville", a publié vendredi dernier un éditorial intitulé "Néocolonisme" pour relever la nature des organisations non gouvernementales occidentales.

"Les organisations non gouvernementales (ONG) qui attaquent sans cesse les dirigeants africains ne sont que les instruments dociles, serviles, de puissances occultes dont le seul but est d' asservir à nouveau l'Afrique", souligne l'article.

"Il replace au centre de ce drame les organisations non gouvernementales comme Transparency international, Survie, Sherpa, Global Witness qui tentent depuis des années, par tous les moyens, de déstabiliser les deux Congo, le Gabon, le Cameroun, la Guinée-Équatoriale, mais aussi le Soudan, la Centrafrique, le Tchad", indique l'éditorial.

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Soudan : Le JEM tente de s'infiltrer dans le Sud-Soudan (armée gouvernementale)
le 14/11/2010 23:48:47
Soudan

KHARTOUM, 13 novembre (Xinhua) -- Les Forces armées soudanaises (SAF) ont annoncé samedi qu'elles avaient attaqué des groupes armés appartenant au Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM, rebelle) du Darfour qui tentaient de s'infiltrer dans le Sud-Soudan.

Certains groupes du JEM ont tenté de s'infiltrer vers le sud pour chercher la protection du Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM), qui contrôle le Sud-Soudan, a précisé le porte-parole de l'armée gouvernementale Al-Sawarmy Khalid Saad dans un communiqué.

"Les SAF ont attaqué ces groupes au sud-ouest de la ville de Miram, dans l'Etat du Kordofan-Sud, faisant beaucoup de morts et blessés. Cependant, les groupes ont réussi à passer au sud", a poursuivi le porte-parole.

"Le SPLM a reçu le groupe armé du JEM dans l'Etat de Bahral-Ghazal, transportant 67 des blessés à Juba et Yae, et d'autres dans l'Etat voisin de l'Ouganda", a-t-il ajouté.

"Juba, capitale du Sud-Soudan, abrite actuellement un grand nombre de dirigeants rebelles du Darfour. Cela va à l'encontre des accords et protocoles que nous avions précédemment conclus avec l'Armée de libération du peuple soudanais (SPLA)", a-t-il encore dénoncé.

Le Sud-Soudan organisera le 9 janvier 2011 un référendum portant sur le maintien de la région au sein du Soudan ou sur sa sécession, comme il est préconisé dans l'accord de paix de 2005, qui a mis fin à une guerre civile de deux décennies entre le nord et le sud du Soudan.

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : "Reporters Sans Frontières" veut des engagements "précis" de Gbagbo et de Ouattara concernant les medias
le 11/11/2010 15:25:06
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 10 novembre (Xinhua) -- Le Secrétaire général de l' association Reporters sans frontières (RSF) Jean-François Juliard a exprimé mercredi à Abidjan le souhait de cette structure de voir les candidats au second tour de la présidentielle ivoirienne Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara prendre des engagements "précis" concernant les medias ivoiriens.

De l'avis de M Juliard qui animait une conférence de presse, MM. Gbagbo et Ouattara doivent exercer une vigilance sur les medias qui les soutiennent.

"Pendant cette seconde campagne électorale, il faut qu'ils fassent en sorte que les journaux qui leur sont proches ne fassent pas preuve de débordement, et qu'ils restent dans le ton de l' apaisement.", a indiqué le responsable de RSF.

Pour celui-ci, la campagne électorale doit obéir à des règles d' éthique et de déontologie, et les hommes de medias doivent veiller à cela.

"Un autre aspect de leur engagement est qu'ils garantissent le pluralisme de l'information, la liberté de la presse et la libération de l'espace audio visuel s'ils sont élus", a-t-il ajouté.

Reporters sans frontière est une ONG internationale se donnant pour objectif la défense de la liberté de la presse dans le monde.

RSF avait organisé un monitoring des medias ivoiriens lors de la campagne électorale du premier tour de l'élection présidentielle et avait exhorté les journalistes à assurer un traitement équitable des informations concernant les candidats au scrutin.

french.news.cn/afrique

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Guinée : Guinée/présidentielle : la société civile appelle les deux candidats à utiliser "exclusivement" les voies légales de contestation
le 11/11/2010 13:02:08
Guinée

CONAKRY, 11 novembre (Xinhua) -- Le Conseil national des organisations de la société civile guinéenne a appelé mercredi les deux candidats finalistes du second tour à utiliser "exclusivement " les voies légales de recours en cas de contestation des résultats et à s'interdire toute déclaration de nature à inciter à la violence postélectorale.

A propos de l'organisation du vote du second tour, le Conseil a déclaré avoir constaté une meilleure organisation des opérations de vote et de centralisation des résultats, une meilleure présence de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral ( FOSSEPEL), une meilleure maîtrise des opérations par les citoyens et les membres des bureaux de vote et l'affichage systématique des résultats devant les bureaux de vote.

Le Conseil a toutefois fait remarquer quelques lacunes, dont le retard dans l'ouverture de certains bureaux de vote, le manque de petit matériel, l'insuffisance d'enveloppes à l'usage des membres des bureaux de vote, des tentatives de fraudes rapidement maîtrisées.

"Ces faits relevés ne sont pas de nature à entacher la régularité de l'ensemble du processus, marqué par le calme et la discipline des citoyens dans l'accomplissement de leur devoir civique", a indiqué M. Ouattara.

Par ailleurs le Conseil s'est réjouit du civisme des citoyens et a tenu à féliciter les membres des bureaux de vote pour le respect du procédure légal et leur engagement personne.

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire/présidentielle : la campagne électorale pour le second tour se déroule du 20 au 26 novembre
le 11/11/2010 11:25:47
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 10 novembre (Xinhua) -- La campagne électorale en vue du second tour du scrutin présidentiel prévu le 28 novembre en Côte d'Ivoire se déroule du 20 au 26 novembre, a annoncé mercredi la Commission électorale indépendante (CEI).

"La période de la campagne électorale s'étendra du samedi 20 novembre 2010 à 00H00 au vendredi 26 novembre 2010 à minuit", indique un communiqué de la CEI transmise à l'agence Xinhua.

La CEI appelle les deux candidats retenus et leurs états-majors à "mener une campagne électorale saine et apaisée, à l'image de celle du premier tour".

Le second tour opposera le candidat de La Majorité présidentielle (LMP), le président sortant Laurent Gbagbo, qui a obtenu 38,04% des voix lors du premier tour, et le candidat du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Ouattara, crédité de 32,07% des voix.

Alassane Ouattara vient d'être investi candidat des quatre principaux partis de l'opposition réunie au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

La CEI exhorte la population "au calme et à la sérénité" et l' assure que "toutes les dispositions" seront prises pour garantir la transparence du scrutin.

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Afrique, Ouest : Crise diplomatique entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire (SYNTHESE)
le 10/11/2010 16:00:50
Afrique, Ouest

La visite éclair de l'ancien Premier ministre ivoirien et candidat à l'élection présidentielle au second tour, Alassane Ouattara, jeudi, à Dakar où il a été reçu par le président sénégalais Abdoulaye Wade, a provoqué une crise diplomatique entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal.

Alassane Ouattara qui doit affronter au deuxième tour Laurent Gbagbo, le président sortant, a effectué sa visite après la proclamation des résultats du premier tour. Suffisant pour alimenter une controverse sur l'opportunité d'une telle visite.

Dans un premier temps, les autorités des deux pays entretiennent la polémique par presse interposée. Abidjan accuse Dakar de "conspiration".

"On a le droit de soutenir un candidat mais on n'a pas le droit de conspirer en vue d'une déstabilisation", déclare Alcide Djédié, conseiller diplomatique de Gbagbo dans les journaux ivoiriens.

Mais, la polémique dépasse très vite les articles de presse. L' ambassadeur de Côte d'Ivoire au Sénégal est rappelé dès le vendredi 5 novembre pour protester, disent les autorités ivoiriennes, "contre cet acte inamicale".

Selon le ministère sénégalais des Affaires étrangères, Abidjan reproche au président Wade d'avoir, sans en avoir informé au préalable son homologue de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, "dépêché un avion à Abidjan pour en assurer le transport d'Abidjan à Dakar de M. Alassane Ouattara accompagné d'une importante délégation de ses proches et partisans".

"Le gouvernement Ivoirien proteste de la manière la plus énergique contre cet acte inamicale qu'il considère comme une ingérence intolérable du président du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire, ingérence contraire au principe du respect mutuel qui fonde les relations entre les Nations", indique la note officielle ivoirienne.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Me Madické Niang, dément ces accusations lors d'une conférence de presse à Dakar.

Le chef de l'Etat sénégalais n'a jamais eu à affréter un avion pour faire venir Alassane Ouattara à Dakar. "Le président Abdoulaye Wade n'a pas d'avion. Il loue des avions pour se déplacer".

A ses homologues ivoiriens qui parlent d'acte inamicale du fait que le président Gbagbo n'a pas au préalable était informé de la visite de Ouattara au Dakar, M. Niang demande "s'il est arrivé, une fois, au président Gbagbo de prendre son téléphone, au moment où il reçoit des opposants Sénégalais, d'en informer Wade ?".

Les autorités sénégalaises démentent aussi les rumeurs selon lesquelles Abdoulaye Wade aurait remis de l'argent à Ouattara. D' après le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement sénégalais Moustapha Guirassy, Ouattara était venu " voir un aîné avec qui il partage la même famille politique ( libérale) pour recevoir ses conseils. Wade a réussi après 26 ans d' opposition, à battre le PS (Parti socialiste) au deuxième tour, son expérience pouvait être utile au président Ouattara".

D'après le ministre sénégalais des Affaires humanitaires, Lamine Bâ, il s'agit-là d'une affaire politique et non diplomatique. Car, dit-il, "c'est le président de l'International libérale, Hans Van Baalen qui a officiellement saisi par lettre notre secrétaire général Abdoulaye Wade par ailleurs patron de l' Internationale libérale, pour lui demander de recevoir Alassane Ouattara"

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a été élu patron de l' Internationale libérale en octobre 2003 au Congrès de l' Internationale libérale à Belfast.

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire/présidentielle : le second tour officiellement fixé au 28 novembre
le 10/11/2010 15:59:39
Côte d'Ivoire

Le second tour de l'élection présidentielle de sortie de crise en Côte d'Ivoire a été repoussé du 21 novembre au 28 novembre, a-t-on appris de source officielle mardi.

"Après consultation de la Commission électorale indépendante ( CEI) en concertation avec le Conseil constitutionnel, M. Gbagbo a signé mardi matin un décret permettant au conseil des ministres de statuer sur un projet de décret fixant la date du second tour au dimanche 28 novembre 2010", a déclaré le Premier ministre Guillaume Soro au sortir d'un conseil des ministres " extraordinaire".

Ce report d'une semaine a été demandé par la CEI "pour des raisons pratiques, techniques et matérielles", a ajouté M. Soro qui relève la nécessité de "préparer dans les meilleures conditions le second tour".

Selon le Premier ministre, un communiqué de la CEI précisera l'ouverture de la campagne électorale qui durera une semaine.

Samedi, en proclamant les résultats définitifs du scrutin du 31 octobre, le Conseil constitutionnel avait annoncé que le deuxième tour qui doit opposer le président sortant Laurent Gbagbo (38,04%) et l'ex Premier ministre Alassane Ouattara (32,07%) se tiendrait le 21 novembre conformément à la Constitution qui fixe le second tour 15 jours après la validation des résultats du premier tour.

La CEI avait, elle, initialement prévu dans son chronogramme la date du 28 novembre.


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Congo, République démocratique : Evaluation de la situation des réfugiés de la RDC établis au Congo
le 10/11/2010 15:58:32
Congo, République démocratique

Le groupe technique tripartite de travail (GTTT), constitué des experts de la République démocratique du Congo (RDC), du Congo et du Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR), se réunit depuis mardi à Kinshasa pour évaluer la situation des réfugiés de la RDC au Congo.

Au cours de cette rencontre qui se clôture mercredi, ce groupe technique va procéder à l'état des lieux de la situation des réfugiés, eu égard aux accords signés entre les trois parties au mois de juin dernier à Brazzaville, au sujet du rapatriement volontaire des réfugiés congolais de la RDC au Congo.

Les participants vont également examiner les causes de la non mise en route du processus de rapatriement de ces réfugiés qui était conditionné notamment au déploiement de la Police nationale congolaise (PNC) dans le territoire de Dongo, théâtre des affrontements interethniques en novembre 2009.

D'autres contraintes rencontrées par des parties pour l'aboutissement de ce processus seront relevées au cours de ces assises.

La délégation du Congo à cette rencontre internationale est conduite par Pierre Mongo, directeur général des renseignements extérieurs au ministère de la Défense nationale.

En juin dernier , la RDC et le Congo s'étaient engagés de garantir aux réfugiés de la RDC basés au département de la Likouala (au Nord du Congo) évalué à environ 522.000 personnes, un rapatriement dans des conditions humaines.

Le gouvernement de la RDC s'était engagé à tout mettre en uvre afin d'obtenir l'extradition du chef des insurgés Ondjani ainsi que son jugement pour répondre de ses crimes commis dans la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC) avant d'inviter tous ses compatriotes réfugiés en République du Congo à regagner le pays afin de participer à sa reconstruction ainsi qu'à son développement.

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Algérie : Début des travaux de la 4ème session du dialogue militaire algéro-américain
le 10/11/2010 15:57:21
Algérie

Les travaux de la 4ème session du dialogue militaire algéro-américain ont débuté mardi au Cercle national de l'armée (Alger), a rapporté l'agence de presse APS.

Cette session sera présidée, du coté algérien, par le secrétaire général du Ministère de la Défense nationale, le Général-major Ahmed Sanhadji, en qualité de co-président du dialogue militaire algéro-américain et du coté américain par le principal adjoint de l'assistant du secrétaire à la défense, Joseph Mc Milan, actuellement en visite en Algérie à la tête d'une importante délégation.

Cette session, qui prendra fin mercredi, s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations de coopération militaire entre les deux pays.

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Comores : Comores : Ikililou Dhoinine en tête des élections primaires présidentielles
le 10/11/2010 15:56:17
Comores

Selon les résultats provisoires des élections primaires à la présidence des Comores publiés lundi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le candidat Ikililou Dhoinine de la mouvance présidentielle sortante a gardé la tête du peloton avec 3.879 voix (26,91%).

La deuxième position est occupée par le candidat de l' opposition et ancien chef de l'exécutif de Mohéli, Mohamed Said Fazul qui a recueilli 3.184 voix (21,65%).

La troisième marche du podium est conquise par un autre candidat de l'opposition, Bianrifi Tarmidi, avec 1.565 voix (10,90% ).

Dix candidats étaient en lice pour cette élection, dont le taux de participation a été de 65%.

Les trois candidats arrivés en tête sont qualifiés à l'élection générale, qui aura lieu le 26 décembre prochain dans les trois îles de l'Union des Comores.

L'élu à cette élection sera président de la République de l' Union des Comores pendant cinq ans.

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Afrique, Nord : Sahara occidental : accord entre les parties concernées sur la reprise des visites familiales
le 10/11/2010 15:55:16
Afrique, Nord

Les délégations du Maroc, du Front Polisario, d'Algérie et de Mauritanie ont conclu mardi soir leur troisième cycle de pourparlers informels sous les auspices de l'ONU à New York, en se mettant d'accord sur la reprise sans délai des visites familiales dans la région.

A l'invitation de l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, les pourparlers informels de deux jours ont eu lieu à Greentree, à Long Island, à New York.

"Pour la première fois, les délégations des deux parties et des deux pays voisins se sont réunis pour discuter du programme des Mesures de Construction de confiance prévues par le Haut commissariat pour les réfugiés", a affirmé M. Ross dans un communiqué publié à l'issue des pourparlers informels.

"Durant la rencontre, les parties ont convenu de reprendre les visites familiales par voie aérienne, sans délai, sur la base de l'application stricte du plan d'action de 2004", a affirmé M. Ross, et "ils ont convenu d'accélérer la reprise des visites familiales par voie routière".

Les quatre délégations envisagent de se réunir sous l'égide du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés, dans un proche avenir, pour passer en revue l'application du plan d'action, et de poursuivre en décembre, jusqu'au plus tard au début de l'année prochaine, de manière innovatrice, le processus de négociations stipulé par les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, selon le communiqué.

"Le Maroc et le Front Polisario se sont engagés dans des discussions élargies et franches sur les propositions de chacun sur le Sahara occidental, dans une atmosphère de respect mutuel, malgré le fait que chaque partie continue à rejeter la proposition de l'autre comme base pour les futures négociations", a indiqué M. Ross.

"Pour instaurer un environnement propice au progrès, les parties ont commencé à impulser une nouvelle dynamique pour les prochaines étapes du processus de négociations", a-t-il ajouté.

Les précédents pourparlers informels ont eu lieu en Autriche, en août 2009, et à Armonk, près de New York, en février 2010. Les différends entre le Maroc et le Front Polisario portant sur le Sahara occidental remontent à la fin de la domination espagnole sur ce territoire en 1976.

Le Maroc a présenté un plan pour l'autonomie du Sahara occidental. La position du Front Polisario consiste à ce que le statut final du territoire puisse être déterminé lors d'un référendum incluant l'indépendance comme option.

french.news.cn/afrique

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Guinée : Présidentielle guinéenne : la CENI publie des résultats partiels
le 10/11/2010 15:18:47
Guinée

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la Guinée a publié mardi soir des résultats partiels du second tour de l'élection présidentielle tenu dimanche.

Selon ces résultats qui ne concernent que deux communes, trois préfectures et 12 ambassades et consultats guinéens à l'étranger, Cellou Dalein Diallo, candidat de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), a obtenu 169.877 voix, contre 156.725 pour Alpha Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG).

La CENI devrait continuer à proclamer les résultats mercredi. La loi guinéenne stipule que les résultats provisoires doivent être publiés 72 heures après le vote.

Lors du premier tour, tenu il y a plus de quatre mois, MM. Diallo et Condé étaient respectivement crédités de 43,69% et contre 18,25% des voix.

4,2 millions Guinéens sont inscrits comme électeurs.

french.news.cn/afrique

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Afrique, Ouest : Un pas de plus dans la coopération contre Aqmi
le 09/11/2010 19:36:01
Afrique, Ouest

Le président mauritanien Ould Abdelaziz a reçu, dimanche, le chef de l’armée malienne, le général Gabriel Poudiougou. Une rencontre qui vise à renforcer un peu plus la coopération des pays de la région dans leur lutte contre Aqmi.

Entre le Mali et la Mauritanie, le courant passe de mieux en mieux dans la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). C’est du moins ce que tendait à montrer la rencontre, dimanche 7 novembre à Nouakchott, entre le Général Gabriel Poudiougou, chef d’état-major de l’armée malienne, et le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz.

Si rien de confidentiel n’a filtré de l’entretien, une source militaire mauritanienne a indiqué que « la coopération entre les deux pays et leur engagement commun sur le terrain pour faire face à la menace d’Aqmi » avaient été au centre des discussions.

« Nous avons administré la preuve qu'une coordination des armées de la région pour bouter hors de chez nous toute menace terroriste est bien possible », a affirmé la même source, qui estime que les « autres pays concernés peuvent se joindre à nous ».

Les deux pays viennent en effet de créer des patrouilles mixtes, chargées de veiller à la sécurité du territoire dans le nord du Mali, près de Tombouctou. Jusqu’à présent, l’armée mauritanienne y menait, seule, des opérations contre Aqmi.

« Au coude à coude, la main dans la main »

Ces manœuvres conjointes sont le résultat des discussions menées entre les différents pays de la région, bien décidés à lutter ensemble contre Aqmi, et sans l’aide trop marquée des pays occidentaux.

Longtemps frileux à s’engager militairement dans la lutte contre le terrorisme, Bamako a finalement choisi de s’aligner sur la position de ses voisins. « Le Mali n'acceptera pas que son territoire soit un repaire des criminels et nous tous sommes au coude à coude, la main dans la main, dans cette mission de sécurisation de nos territoires et de nos populations », confirme une source militaire malienne.

Les chefs des armées malienne, mauritanienne, algérienne et nigérienne s’étaient rencontrés fin septembre à Tamanrasset, en Algérie, où a été mis en place un quartier général du commandement conjoint des opérations militaires et du renseignement. Ils ont convenu ensemble de renforcer la lutte contre les cellules d’Aqmi, réparties dans la zone désertique que les quatre pays se partagent. (Avec AFP)

jeuneafrique.com

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Libye : Quand la répression s'abat sur les journalistes du groupe de Seif el-Islam Kaddafi
le 09/11/2010 19:33:08
Libye

Vingt journalistes égyptiens, libyens et tunisiens appartenant au groupe de presse de Seif el-Islam Kaddafi ont été arrêtés par les autorités libyennes. Les propositions du fils du « Guide » dérangent visiblement bon nombre de conservateurs.

Des journalistes font-ils les frais d'une bataille au sommet de l'État libyen ? C'est ce que laisse penser l'arrestation de vingt journalistes appartenant au groupe de médias Al-Ghad.

Ce groupe, qui comprend entre autres l'agence d'information Libyapress et l'hebdomadaire Oéa, est la propriété de Seif el-Islam Kaddafi, le propre fils du « Guide » Mouammar Kaddafi.

Selon Al-Ghad, ce sont vingt journalistes du groupe, dont trois Tunisiens et deux Égyptiennes qui ont été arrêtés par les autorités libyennes.

Un faux journal en vente

L'hebdomadaire Oéa a en outre été suspendu selon le groupe de presse, qui assure que le numéro publié dimanche sous le nom de « Sabah Oéa » a en réalité été produit par « les imprimeries d'État » et n'a aucun lien avec le véritable journal. La publication en question portait le même logo et le même nom du directeur de l'information que l'original.

Libyapress a condamné les arrestations, dénonçant un « acte honteux et scandaleux ». D'après Al-Ghad, il s'agit d'une « première dans les annales de la presse libyenne ».

Selon plusieurs sources, Tripoli reprocherait à ces médias certaines informations liées au retour en Libye d'opposants et d'islamistes exilés. Les conservateurs s'opposent farouchement à ce projet initié par Seif el-Islam.

Un éditorial de Oéa avait notamment appelé au retour d'anciens membres du Conseil de la révolution libyenne de 1969 qui avait porté Mouammar Kaddafi au pouvoir. Le journal y voyait un moyen de lutter contre la corruption et citait notamment Abdelsalem Jalloud.

Jeudi, c'est Libyapress qui avait affirmé qu'un haut responsable conservateur, Ahmed Ibrahim, avait appelé à empêcher l'accès à des postes clés de l'État aux anciens opposants exilés.

Les médias d'Al-Ghad s'étaient déjà distingués pour leurs critiques envers le gouvernement, notamment sur le terrain des droits de l'homme.
(avec AFP)

jeuneafrique.com

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Congo, République démocratique : Julien Paluku : "Rien ne justifie la présence de soldats rwandais au Nord-Kivu"
le 09/11/2010 19:30:00
Congo, République démocratique

Gouverneur du Nord-Kivu (est de la RDC), Julien Paluku revient pour jeuneafrique.com sur la situation dans la province qu'il administre depuis 2007. Interview.

Jeuneafrique.com : Quelle est la situation sécuritaire au Nord-Kivu ?

Julien Paluku : Par rapport à 2008, la situation est plutôt bonne. Mais il y a des rumeurs qui circulent au sujet du mécontentement des anciens du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Il n’y a cependant pas d’indices de reprise des hostilités. Avant leur intégration les hommes du CNDP étaient déjà divisés entre les proches de Laurent Nkunda et ceux de Bosco Ntaganda.

Sur le terrain, même sous l’uniforme des Forces armées de la RDC (FARDC), la fissure persiste. Il y a des problèmes avec ceux qui sont dans la ligne Nkunda, c’est le cas du major Patient qui a fait défection récemment [le major Patient Akilimani, commandant du 3e bataillon de la 122e brigade d’infanterie FARDC, a déserté avec vingt-deux de ses éléments dans la nuit du mardi 26 octobre à Alimbongo, à 55 kilomètres au sud de Lubero-Centre, NDLR].

Dans ce contexte, est-ce que la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) assure la principale de ses missions : protéger les civils ?

Elle a fait un énorme travail ici. Nous avons connu des périodes de graves tensions et la Monuc a sauvé la situation. Mais il ne faut pas oublier que notre province est aussi grande que le Rwanda et le Burundi réunis. Il est impossible aux Casques bleus, surtout avec les problèmes d’infrastructures routières, d’être présents partout. Les rebelles donnent du fil à retordre à la Monusco malgré toute sa bonne volonté. Je l’ai déjà dit : je suis favorable à une augmentation des effectifs de la Monusco ici dans le Nord-Kivu.

Il y a aussi un autre obstacle majeur, c’est la langue. Même s’il y a des traducteurs, les messages passent mal. Pour améliorer les contacts avec la population, il faudrait au moins des bataillons francophones. Même si nos paysans ne parlent pas tous le français, ce serait déjà mieux.

On a également parlé de trafics de minerais auxquels les Indiens, notamment, se livreraient.

Si cela est vrai, ce ne sont que des cas isolés. Ce ne sont pas des trafics organisés au niveau des bataillons mais par quelques individus qui ont leurs faiblesses. Il y a des enquêtes à chaque fois que l’on entend des rumeurs de ce genre. Et les responsables sont sanctionnés.

On a attribué les deux dernières attaques contre des bases de la Monusco, celle de Rwindi récemment et celle de Kirumba, en août, à une affaire liée à des trafics entre Casques bleus et miliciens Maï-Maï. Avez-vous des informations plus précises ?

Il y a eu des rumeurs dans ce sens, oui. Mais aucune enquête pour le moment n’a pu le prouver.

Des témoignages font état de la présence de soldats rwandais au Nord-Kivu. Êtes-vous au courant ?

J’ai toujours été clair sur ce point. Ils sont venus à notre invitation en 2008. Mais aujourd’hui je ne vois pas ce qui justifierait leur présence ici. Les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FLDR, rebelles hutus d’origine rwandaise) ont été chassés du Rutshuru et du Masisi, ils sont en train d’être chassés du Walikale. Rien ne justifie la présence de soldats rwandais ici.

Comment interprétez-vous la demande, par le président Kabila, d’un retrait de la Monusco ?

Il ne faut pas mal interpréter cette demande. Le président est favorable à un retrait progressif et planifié de la Monusco. Il ne s’agit pas de se retirer maintenant des zones de fortes tensions comme le Nord-Kivu. Non ce serait plutôt un retrait des forces dans l’Ouest, là où la paix est assurée, pour redéployer des forces ici par exemple.
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Lire aussi « Dans le bourbier de l’Est », Jeune Afrique n° 2600, en kiosque du 7 au 13 novembre.


jeuneafrique.com

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