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Maroc : Démantèlement musclé d'un camp de Laayoune : bilan contradictoire
le 09/11/2010 19:29:44
Maroc

Le campement de quelques milliers de contestataires au Sahara occidental a été démantelé par les forces marocaines. Le bilan de ces violents affrontements est contradictoire selon les sources.

Les autorités marocaines ont mené lundi 8 novembre au petit matin, une opération d’envergure contre des militants installés près de Laayoune, au Sahara occidental. Les forces de gendarmerie et les forces auxiliaires ont donné l’assaut pour démanteler un camp de contestataires qui réclament de meilleures conditions de vie, installé près du chef-lieu du Sahara occidental depuis le 19 octobre dernier.

Elles sont intervenues vers 07h00 GMT, utilisant des canons à eau très puissants contre les habitants du campement. Des ambulances ont été aperçues, acheminant des militants du camp, blessés, vers Laayoune.

Côté marocain, le bilan des affrontements a été porté à cinq victimes, dont des gendarmes, un policier et un pompier, selon les dernières informations transmises lundi soir par les autorités marocaines. Le représentant du gouvernement marocain (le Wali) de Laayoune, Mohamed Guelmous, a par ailleurs fait état de près de 70 autres personnes blessées. Un précédent bilan faisait état de trois morts. Pour sa part, le Front Polisario a indiqué qu'un jeune Sahroui avait été tué.

Cette intervention avait reçu l’aval du parquet, dans le but de « disperser une bande qui refusait à ce que les gens quittent le camp après avoir bénéficié des aides de l'État », ont précisé les autorités locales.

Sous tension

Le campement de Laayoune a été dressé par plusieurs milliers d'habitants aux abords de la ville, pour protester contre « la détérioration de leurs conditions de vie » et réclamer « des emplois et des logements ». Les autorités ont commencé début novembre à distribuer des lots de terrains à certaines catégories comme les veuves, les divorcées et les personnes âgées, mais ces mesures n'ont pas suffi à satisfaire les occupants du camp.

Dimanche, la route a été barrée par les autorités, et le réseau téléphonique coupé. Un militant d'une ONG locale évoquait alors des « tensions » à l'intérieur du camp et estimait qu'un assaut des forces de l'ordre pouvait être imminent.

Fin octobre déjà, un groupe de jeunes qui tentaient d’accéder au campement avait été pris à partie par la gendarmerie marocaine. L’un d’eux, âgé de 14 ans, avait été tué, et cinq autres blessés.

Reprise des négociations

La région est actuellement au cœur de discussions entre le Maroc et le Front Polisario. Ils ont repirs ce lundi une troisième session de négociations portant sur l’avenir du Sahara occidental. Ces discussions ont lieu à New-York, sous l’égide des Nations unies, en présence des pays voisins (Algérie et Mauritanie).

Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance du territoire, qui passerait par un référendum d'autodétermination. Rabat de son côté, est favorable à un plan de large autonomie mais le Sahara occidental resterait sous sa souveraineté. Mohammed VI est opposé à toute indépendance.

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Afrique : Abdellah Taïa ou le rêve marocain au boulevard Saint-Germain
le 09/11/2010 19:28:20
Afrique

Les éditions du Seuil ont offert le 8 novembre une réception en l'honneur du romancier marocain Abdellah Taïa, lauréat du prix Flore 2010 pour son livre Le jour du roi. Vent de révolte, incarnation du "Moroccan dream", en tout cas il y a du nouveau du côté du boulevard Saint-Germain.

Qui aurait pu croire que le jeune Abdellah Taïa, qui a grandi dans les faubourgs les plus pauvres de Salé (ville marocaine située sur le littoral atlantique), obtiendrait un jour le chic et convoité prix de Flore ? Sans doute pas beaucoup. Mais Taïa n’a jamais craint de déjouer les attentes et s’est toujours amusé à faire taire les Cassandres. En obtenant ce prestigieux prix littéraire le 4 novembre, pour son roman Le jour du roi, il a prouvé à tous les défaitistes et autres pessimistes, qu’il incarne, à sa façon, une sorte de Moroccan dream.

« Quand j’ai su que j’avais ce prix, qui est quand même très branché, j’ai tout de suite pensé au chemin parcouru depuis le Maroc, » s’amuse Abdellah, lors de la fête donné en son honneur par les éditions du Seuil, le 8 novembre dans un hôtel parisien.

Seul Arabe lauréat du Flore

Le jeune homme est rayonnant, visiblement heureux de cette reconnaissance. « Moi qui ne suis d’habitude fier de rien, ni de moi ni de ce que je fais, j’ai été assez fier de constater que j’étais le seul arabe sur la liste des lauréats du prix de Flore », ajoute-t-il. Accompagné de Claudia Cardinale, une fidèle amie, l’écrivain a rendu hommage à tous ceux qui l’ont aidé lors de son arrivée, sans le sou et sans amis, à Paris.

« C’est la preuve que des maisons d’édition prestigieuses peuvent encore parier sur des auteurs sortis de nulle part et prouver, avec le temps, qu’elles ont découvert la perle rare », confie un employé du Seuil.

Au Maroc aussi, on est fier de l’enfant du pays. La nouvelle est passée sur toutes les chaînes de télévision et sur les ondes. Fini le temps où Taïa était enfermé dans le rôle du provocateur qui avait osé reconnaître son homosexualité dans les médias. Il est désormais, aux yeux du public, un grand écrivain et un homme courageux.

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Maroc : Medays, acte III
le 09/11/2010 19:25:49
Maroc

La troisième édition du forum international lancé par l’Institut Amadeus se tiendra à Tanger, du 10 au 13 novembre, avec la participation de personnalités prestigieuses.

Ils sont jeunes, bien formés et pleins d’audace. Alors qu’ils achèvent encore leurs études universitaires, Brahim Fassi Fihri (27 ans), Mekki Lahlou (27 ans) et Younes Slaoui (26 ans) fondent, en 2008, l’Institut Amadeus, et lancent, dans la foulée, un forum international dont la troisième édition se tiendra du 10 au 13 novembre, à Tanger. Officiellement, ces journées, appelées Medays, ont pour ambition de débattre des grands sujets de politique internationale et d’économie. Thème retenu cette année : « Le Sud : entre crises et émergence ». Une réflexion axée sur le partage d’expérience des 3A (Amérique latine, Afrique et Asie).

Près de 170 intervenants sont attendus pour parler du conflit israélo-­palestinien, de l’Afghanistan, du rôle des pays émergents dans la relance de la croissance et dans l’aide aux nations les moins avancées, de la coopération Sud-Sud… On annonce la venue de Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine (UA), de Raila Odinga et de Morgan Tsvangirai, les chefs de gouvernement kényan et zimbabwéen, de Michelle Bachelet, l’ancienne présidente du Chili, de Jean-Marie Doré, Premier ministre de Guinée. Le nouveau secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UPM), Ahmad Massadeh, et le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, ont déjà confirmé leur participation. La Palestine sera représentée par Saëb Erekat, négociateur en chef de l’Autorité palestinienne, Yasser Abed Rabbo, membre du comité exécutif de l’OLP, Cheikh Mohamed Hussein, grand mufti de Jérusalem, et Mgr William Shomali, évêque de la Ville sainte.

Pour beaucoup, ce forum n’est qu’un prolongement du ministère des Affaires étrangères car, chaque année, Taïeb Fassi Fihri, ministre en exercice et père de Brahim, en profite pour multiplier les entretiens avec ses homologues étrangers. Ses diplomates poussent également les grands dossiers de politique étrangère comme les relations avec l’Afrique, le statut avancé octroyé par l’Union européenne, le contentieux sur le Sahara. Il tente enfin de positionner le royaume en pays ami d’Israël et de la Palestine, pour apporter sa pierre à la médiation au Proche-Orient.

Au Maroc, le Parti de la justice et du développement (PJD) dénonce régulièrement la tribune accordée aux dirigeants de l’État hébreu. D’autres jalousent les moyens de ce think-tank qui dépense annuellement 10 millions de dirhams (880 000 euros) dans ses Medays. Cela a le don d’agacer Brahim Fassi Fihri et ses deux camarades, qui n’hésitent alors pas à croiser le fer avec leurs détracteurs. « Je n’ai aucun problème à promouvoir l’image du royaume sur la scène internationale, affirme le président d’Amadeus, mais j’ai aussi la conviction d’œuvrer pour le développement de mon pays, le rapprochement des deux rives de la Méditerranée, le dialogue Sud-Sud, les échanges économiques et sociaux. »

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Gabon : Jean-Philippe Ntumpa Lebani, un général déchu
le 09/11/2010 19:24:45
Gabon

Il fut pendant longtemps un des proches de la famille Bongo. Soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État gabonais, Jean-Philippe Ntumpa Lebani attend depuis plus d’un an d’être jugé.

Plus d’un an qu’il est détenu à la prison centrale de Libreville. À 51 ans, le général de division Jean-Philippe Ntumpa Lebani est devenu le prisonnier le plus célèbre du Gabon. Soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État, il a été arrêté le 9 septembre 2009 et, depuis, attend d’être jugé devant la Cour de sûreté de l’État (CSE), une juridiction d’exception.

Que s’est-il donc passé pour que ce haut gradé, réputé proche de la famille Bongo, soit désormais traité en ennemi du régime ? Rigoureux pour les uns, procédurier pour les autres, le général Ntumpa pouvait agacer. Homme de l’ombre, influent mais peu connu du grand public, il a passé de nombreuses années à l’étranger. Au Maroc et aux États-Unis, où il a été formé (à l’Académie royale militaire de Meknès et à l’École d’application des officiers de Virginie), mais aussi à Paris, où il a fait l’École de guerre. Il y retournera plus tard comme attaché militaire de l’ambassade du Gabon. En 2004, il est nommé commandant en second de la garde républicaine, avant d’être promu, quelques mois plus tard, à la fonction de secrétaire permanent du Conseil national de sécurité. Il devient, à ce titre, le coordonnateur de tous les services de sécurité du pays et l’un des piliers du régime. Loin, très loin de la cellule qu’il occupe aujourd’hui.

Les dossiers politico-judiciaires de cette nature sont rares au Gabon. La famille du gradé a écrit aux chancelleries occidentales pour dénoncer un « abus de pouvoir » et demander qu’il soit jugé « sur la base de faits clairement établis et d’éléments à charge évidents, ou purement et simplement relaxé et réhabilité dans ses fonctions ». Elle a appelé les présidents des États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à la rescousse, mais sans résultat pour l’instant. Profitant de la visite officielle de Nicolas Sarkozy au Gabon en février dernier, son épouse, Gisèle Okome Ebanega, a sollicité la médiation du président français. En vain, encore une fois. Quant à la presse locale, elle se montre pour l’instant prudente et attend l’ouverture des audiences publiques.

L’avocat du général Ntumpa, lui, a un avis bien tranché. « Cette affaire est un règlement de comptes consécutif à des intrigues de palais », affirme Aimery Bhongo Mavoungou. Son client, explique-t-il, a été dénoncé par un officier de l’armée qui l’a accusé d’avoir comploté pour déstabiliser la présidente intérimaire, Rose Francine Rogombé. « En dehors de cette dénonciation, l’accusation n’est pas encore parvenue à produire la moindre preuve », s’empresse-t-il d’ajouter.

Mais il n’en fallait pas plus. Dès le lendemain de cette dénonciation, l’étau se resserre autour des conspirateurs présumés. Le 6 septembre 2009, trois proches du général Ntumpa sont mis aux arrêts. Tous sont membres de la garde républicaine : il s’agit du sous-officier Rodrigue Okounougou et des officiers Émile Akandas Areno et Cédric Boukoumbi. Deux jours plus tard, Ntumpa est à son tour convoqué dans les bureaux du contre-espionnage et interrogé. Il n’en repartira pas. Le 2 octobre, il est transféré à la prison centrale de Libreville. Plusieurs personnalités politiques sont mentionnées au cours de l’enquête, dont l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, invité à faire une déposition devant la juge d’instruction Lydie Immongault.

« Rétrograde »

Pour l’heure, les auditions et confrontations judiciaires sont terminées. Selon Me Bhongo Mavoungou, le dossier d’instruction a été transmis début octobre au commissaire général à la loi (le procureur), dont on attend les réquisitions. Il sera ensuite transmis au président de la République, qui décidera en dernier ressort de la poursuite ou de l’arrêt de la procédure. « C’est une procédure politique et rétrograde, qui viole le principe de séparation des pouvoirs en même temps qu’il fragilise les droits de la défense », s’insurge l’avocat.

C’est donc à Ali Bongo Ondimba de décider du sort qui sera réservé à ce natif de Lekoni, près d’Akiéni, dans le Haut-Ogooué. À l’évidence, cette affaire est potentiellement explosive pour le chef de l’État, gêné aux entournures. « Je ne souhaite pas être accusé de m’immiscer dans une affaire délicate [qui est] entre les mains de la justice », a-t-il estimé dans une interview accordée à Jeune Afrique, tout en précisant que le général Ntumpa, qui a été arrêté avant qu’il devienne président, « dispose de toutes les garanties en vue d’un procès juste, équitable et ouvert ». Et chez les principaux responsables de la sécurité du pays, l’omerta est de rigueur : pas question d’en dire plus que le chef de l’État.

Pour l’instant, le Palais semble vouloir laisser la procédure suivre son cours devant la Cour de sûreté de l’État, ressuscitée pour l’occasion après deux décennies de léthargie. Mais il n’est pas sûr que les juges pourront aller remuer le fond de cette affaire engendrée par les luttes de clan, selon les habitués du Palais. Le spectacle d’un procès inéquitable serait mal perçu dans les rangs de la garde républicaine, au sein de laquelle l’officier supérieur est resté populaire.

Maladies

En attendant, le général et ses codétenus peuvent recevoir leurs proches dans la cour de la prison lorsqu’ils obtiennent une autorisation du juge d’instruction. La famille du général Ntumpa s’est organisée pour lui apporter ses repas quotidiens, seule alternative à la ration journalière de sardines en conserve et de pain. Conséquence de la surpopulation carcérale, les militaires en détention souffrent de diverses maladies de peau. Mais le plus grave, selon Gisèle Okome Ebanega, l’épouse du général incarcéré, ce sont les deux accidents cardiovasculaires qui l’ont frappé en mars et juin derniers. Coupable ou non, il livre désormais, en plus de la bataille judiciaire, un combat pour sortir de la prison sur ses deux pieds.


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Côte d'Ivoire : Le second tour de la présidentielle reporté au 28 novembre
le 09/11/2010 19:23:15
Côte d'Ivoire

Retour à la case départ. Le second tour de l'élection présidentielle ivoirienne aura bien lieu le 28 novembre, comme prévu initialement. Et pas le 21 novembre, comme l’avait suggéré le Conseil constitutionnel.

La décision devrait être officialisée en Conseil des ministres ce mardi 9 novembre, mais le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro l’a déjà laissé entendre dans une interview à la presse française : le second tour de l’élection présidentielle se tiendra le 28 novembre.

« Je peux vous annoncer que le second tour se déroulera bien le 28 novembre, comme initialement prévu par la CEI et comme cela devrait être officiellement arrêté lors du Conseil des ministres qui se tiendra aujourd'hui à Abidjan », a déclaré Guillaume Soro au quotidien Aujourd'hui en France/Le Parisien.

C’est cette date qu’avait initialement retenue la Commission électorale indépendante (CEI). Puis, lors de la proclamation des résultats du premier tour, le Conseil constitutionnel avait annoncé la tenue du second tour dès le 21 novembre. Cette annonce par le Conseil constitutionnel, présidé par un proche du chef de l'État, avait pris de court les acteurs du processus électoral et notamment l'opposition, qui n'était toujours pas en ordre de bataille à deux semaines du scrutin.

Pour un second tour apaisé

La CEI a souhaité maintenir la date du 28 novembre pour des raisons logistiques et techniques. Le porte-parole du Premier ministre Guillaume Soro, Sindou Meïté, avait indiqué lundi soir que la CEI tiendrait compte des « contraintes » qui pèsent sur le vote, comme l'impression ou le transport des documents électoraux, avant de proposer une date.

Le second tour de cette élection historique, qui doit mettre fin à plus d’une décennie d’instabilité, opposera le président sortant Laurent Gbagbo (38 % au premier tour) à l’ex-Premier ministre Alassane Dramane Ouattara (32 %). Le troisième principal candidat, Henri Konan Bédié, s’est rangé derrière ce dernier, appelant à « voter massivement » pour lui, au nom du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), regroupement qu’ils ont créé conjointement en 2005, avec deux autres candidats.

Laurent Gbagbo a immédiatement critiqué leur alliance pour le second tour. « C'est une alliance pour aliéner l'indépendance nationale », a tonné Pascal Affi N'Guessan, porte-parole du candidat Gbagbo.

Face au durcissement du ton de la campagne, le Premier ministre a plaidé pour un deuxième tour « dans une atmosphère démocratique, détendue et apaisée ».


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Maroc : Début des pourparlers informels sur le statut du Sahara occidental
le 09/11/2010 19:00:00
Maroc

Les délégations représentant le Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie se sont réunies lundi à New York pour y ouvrir, sous l'égide de l'ONU, le troisième cycle de pourparlers informels sur le statut du Sahara occidental, a annoncé le porte-parole de l'ONU, Martin Nesirky.

Ces pourparlers, qui se tiennent à l'invitation de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, vont durer deux jours à Greentree, à Long Island (New York).

Les pourparlers ont coïncidé avec un incident meurtrier au Sahara occidental, où les forces de sécurité marocaines ont évacué par la force un camp établi depuis un mois par des militants sahraouis à proximité de Lâayoune, une opération qui s'est soldée par des morts et des blessés, a déploré le porte-parole.

" Il y a eu un certain nombre de morts et de blessés et nous le regrettons", a fait savoir ce responsable lors d'une conférence de presse, appelant les parties impliquées à faire preuve de la plus grande retenue dans les jours qui viendront.

Les conflits entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara occidental ont abouti à la fin de la domination espagnole sur ce territoire en 1976. Le Maroc a présenté un plan d'accession à l'autonomie du Sahara occidental, tandis que le Front Polisario campe sur sa position, à savoir que le statut final du territoire sera déterminé à la suite du référendum incluant l'indépendance comme option.

A cet effet, les deux parties ont tenu deux cycles de pourparlers informels, un en Autriche, en août 2009, et l'autre à Armonk, près de New York, en février 2010.

french.news.cn\afrique

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Guinée : L'ONU se félicite du déroulement pacifique du 2e tour de l'élection présidentielle guinéan
le 09/11/2010 18:58:33
Guinée

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, s'est félicité de la tenue dimanche du second tour de l'élection présidentielle en Guinée dans des conditions pacifiques.

"Par sa mobilisation massive, le peuple de Guinée a démontré son attachement profond à la démocratie et sa volonté de restaurer l'ordre constitutionnel ", a souligné lundi le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest dans un communiqué de presse.

"Saïd Djinnit en appelle à son sens de civisme pour rester calme avant et après la publication officielle des résultats".

"Il encourage également les deux candidats à tenir les engagements qu'ils ont pris en signant le protocole d'accord à Ouagadougou le 3 septembre 2010 et la déclaration conjointe du 5 novembre 2010 à Conakry", a-t-il ajouté.

Dans un entretien avec le Centre d'actualités de l'ONU, M. Djinnit a rappelé qu'au niveau politique, les Nations Unies ont apporté "une contribution importante aux efforts de la communauté internationale visant à soutenir la transition depuis le début" en Guinée.

"Les Nations Unies ont apporté une assistance importante pour faciliter la mise en oeuvre du processus de transition à travers des fonds mobilisés soit par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) directement soit dans le cadre des ressources du Fonds de la consolidation de la paix. Nous avons mobilisé près de 9,7 millions de dollars pour soutenir la transition guinéenne", a-t-il souligné.

L'ONU a également apporté une assistance électorale. A la demande du président de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), les Nations Unies ont mis à sa disposition un hélicoptère qui a aidé à acheminer vers Conakry les procès verbaux contenant les résultats du scrutin. Lors du premier tour, il y avait eu une certaine confusion concernant la collecte de ces procès verbaux.

"Avec cette aide logistique précieuse, nous pensons pouvoir contribuer à l'amélioration des conditions de collecte des résultats et ce faisant réduire la tension autour de la proclamation des résultats", a estimé le représentant spécial.

M. Djinnit est revenu lundi d'une visite de cinq jours passés en Guinée. Il s'agissait de son 45e voyage à Conakry depuis sa prise de fonction en mai 2008. Il devrait se rendre à nouveau très bientôt dans la capitale guinéenne, mardi ou mercredi, en fonction de l'évolution de l'acheminement des résultats.

"Nous allons être disponibles auprès des deux candidats et des autorités de la transition, aux côtés de la communauté internationale, pour ensemble faire tout ce qui est possible pour que la situation reste calme et que la population attende patiemment et sereinement les résultats provisoires qui doivent être proclamés par la Commission électorale indépendante", a souligné M. Djinnit.

Le deuxième tour de l'élection présidentielle opposait l'ex-Premier ministre Cellou Dalein Diallo à l'opposant historique Alpha Condé. Initialement prévu le 19 septembre, il avait été reporté à deux reprises, la CENI ayant évoqué des difficultés techniques.

french.news.cn

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Afrique : Centrafrique : Bozizé, Patassé et Démafoute parmi les six candidats présidentiels enregistrés
le 09/11/2010 18:57:07
Afrique

La Commission électorale indépendante (CEI) centrafricaine a annoncé avoir enregistré six candidatures pour la présidentielle de janvier 2011, lundi minuit à la fin du dépôt des candidatures.

Parmi les six, il y a l'actuel chef de l'Etat François Bozizé, le candidat du KNK (Kwa na kwa, le travail rien que le travail), parti au pouvoir; l'ex-président Ange-Félix Patassé qui se présente comme indépendant et Jean-Jacques Démafouth, le dirigeant du mouvement de rebellion l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), selon un communiqué de la CEI.

Le dépôt des candidatures devait courir du 8 novembre au 10 décembre. Fin octobre, la CEI avait avancé l'ouverture du dépôt et fixé la clôture au 8 novembre, suite à une rencontre entre François Bozizé, les acteurs politiques, la société civile et le corps diplomatique.

Dénoncée et refusée par l'opposition et les ex-rébellions, cette modification réduit les dates du dépôt de candidatures de 31 à 12 jours.

Prévu pour avril, puis mai 2010, les élections législatives et présidentielle reportées au 23 janvier 2011 devraient renouveler les mandats des députés et du président de la République, parvenus à terme en juin 2010.

french.news.cn

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire vers une nouvelle date pour le second tour
le 09/11/2010 18:56:01
Côte d'Ivoire

Le gouvernement ivoirien se réunit mardi à Abidjan pour fixer la date du second tour de l'élection présidentielle dans le pays annoncée pour le 21 novembre par le Conseil constitutionnel.

Le Conseil des ministres "extraordinaire" a pour seul point à l' ordre du jour la date du second tour de l'élection présidentielle, a-t-on appris de source proche de la Primature.

Samedi, le Conseil constitutionnel, après avoir proclamé les résultats définitifs du premier tour, a annoncé la date du 21 novembre pour le second conformément à la loi fondamentale ivoirienne qui fixe le second tour 15 jours après la validation du premier tour par le Conseil constitutionnel.

La Commission électorale indépendante (CEI), en charge de l' organisation des élections, a initialement prévu dans son chronogramme la date du 28 novembre pour la tenue du scrutin.

Le conseil des ministres qui doit fixer la date "sur proposition" de la CEI pourrait entériner la date du 28 novembre pour tenir compte de "soucis logistiques et organisationnels" par la Commission.

La CEI avait programmé lundi une conférence de presse sur la date du second tour, finalement "reportée à une date ultérieure", et le Premier ministre Guillaume Soro a entamé mardi des réunions bilans avec les acteurs impliqués dans le processus électoral.

Le second tour doit opposer le président sortant Laurent Gbagbo, crédité de 38,04% des voix lors du premier tour, et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara qui a obtenu 32,07% des suffrages exprimés.

french.news.cn/afrique

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Algérie : Affrontement entre manifestants et forces marocaines dans un camp au Sahara occidental
le 09/11/2010 18:52:33
Algérie

Un jeune Sahraoui, Babi Mahmoud Gargar, a trouvé la mort lundi et des dizaines d'autres personnes ont été blessées lors des manifestations déclenchées par les Sahraouis au moment où les forces marocaines démantelaient le camp de Gdeim Izizk, a rapporté mardi l'agence de presse algérienne APS.

"Des dizaines de blessés, dont des cas graves, ont été enregistrés parmi les manifestants sahraouis, sortis dans les rues de plusieurs quartiers populaires d'El-Ayoun (Sahara occidental) pour dénoncer l'attaque matinale contre le camp de Gdeim Izizk", a indiqué l'APS en citant une source sahraouie.

"Des témoins oculaires ont affirmé à l'agence sahraouie de presse que +les forces marocaines ont utilisé des balles réelles contre les manifestants+, ajoutant que le nombre de morts +peut s'alourdir+", a rapporté l'APS.

Les Nations Unies ont regretté lundi dans un communiqué l'incident meurtrier dans le camp, au moment où une réunion de deux jours s'ouvrait près de New York pour discuter de l'avenir de ce territoire, et ont appelé les parties concernées à faire preuve de retenue.

"Les informations disponibles actuellement sur les raisons de cette opération, le niveau de force employé, la réaction des personnes du camp, le nombre de victimes parmi les manifestants et les forces de sécurité, sont vagues et contradictoires. Manifestement il y a un certain nombre de morts et de blessés que nous regrettons", a affirmé lundi lors d'une conférence de presse le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Martin Nesirky.

"Nous appelons les parties impliquées à faire preuve de la plus grande retenue dans les heures et les jours qui viennent", a-t-il ajouté.

Selon la presse, les autorités marocaines font état de cinq membres des forces de sécurité décédés lors du démantèlement du camp qui servait depuis un mois de lieu de la contestation sahraouie.

Le Front Polisario, qui revendique l'indépendance du Sahara occidental, a fait état pour sa part de la mort d'un militant de 26 ans lors de l'irruption des forces marocaines dans le camp.

Cet incident survient alors que le troisième cycle de pourparlers informels sur le statut du Sahara occidental a débuté lundi matin près de New York.

Le Maroc et le Front Polisario, ainsi que les Etats voisins, l'Algérie et la Mauritanie, participent à ces deux jours de discussion à Greentree, à Long Island. Il est "hautement facheux" que l'opération d'évacuation ait affecté "l'atmosphère dans laquelle ces pourparlers sont menés", a souligné le porte-parole de Ban Ki-moon.

Les précédents pourparlers informels ont eu lieu en Autriche, en août 2009, et à Armonk, près de New York, en février 2010. Le différend entre le Maroc et le Front Polisario sur le Sahara occidental remonte à la fin de la domination espagnole sur ce territoire en 1976.

Le Maroc a présenté un plan pour l'autonomie du Sahara occidental. La position du Front Polisario est en revanche que le statut final du territoire doit être décidé lors d'un référendum incluant l'indépendance comme option.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Le PM côte d'ivoire appelle à un second tour apaisé
le 09/11/2010 18:51:14
Côte d'Ivoire

Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a appelé lundi à Abidjan à l'organisation d'un second tour de l'élection présidentielle dans une atmosphère démocratique, détendue et apaisée" pour sortir le pays de huit ans de crise militaro-politique.

"Il convient maintenant de parachever l'élection présidentielle avec l'engagement de tous et de chacun dans l'organisation d'un deuxième tour dans une atmosphère démocratique, détendue et apaisée", indique un communiqué de M. soro publié lundi.

"La paix dans notre pays est à ce prix", ajoute le communiqué qui relève les "progrès immenses vers une paix définitive et durable" réalisés avec la tenue le 31 novembre du premier tour de l'élection présidentielle de sortie de crise dans le pays.

Samedi, le Conseil Constitutionnel a procédé à la proclamation des résultats définitifs du premier tour qui confirment l' opposition au second tour annoncé pour le 21 novembre du président sortant Laurent Gbagbo (38,04%) et de l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara (32,07%).

Le Premier ministre "exhorte les deux candidats à continuer à jouer pleinement le jeu de la démocratie".

Il les "encourage à maintenir leur confiance dans la Commission électorale indépendante (CEI), dans la liste électorale définitive consensuelle acceptée par tous et dans le code de conduite librement signé par les partis politiques".

Le taux de participation "record" de près de 84% lors du premier tour témoigne de "la soif de démocratie" des Ivoiriens, conclut le communiqué.

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Nigeria : Une plateforme pétrolière étrangère attaquée par des Nigérians, cinq personnes enlevées
le 09/11/2010 16:46:35
Nigeria

La firme Afren, compagnie d'exploration pétrolière basée à Londres, a annoncé lundi que des hommes armés nigérians avaient attaqué sa plateforme au large des côtes nigérianes et enlevé cinq membres de son personnel.

Deux autres personnes ont également été blessées au cours de l'attaque, survenue dimanche, a fait savoir la compagnie.

Dans un communiqué publié lundi, Afren indique que ces deux personnes, blessées à la jambe, se trouvent dans un état stable et ont été évacuées par hélicoptère vers une clinique à terre.

Cinq membres du personnel ont été pris en otage, ajoute le communiqué.

Les enlèvements sont monnaie courante au Nigeria. Depuis 2006, plus de 300 étrangers ont été enlevés dans le delta du Niger, région du sud du Nigeria, mais la plupart d'entre eux ont été libérés sains et saufs après le versement de rançons.

french.news.cn

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Sénégal : Les investisseurs sont invités à tenir compte de la propriété de la terre en Afrique
le 09/11/2010 16:45:05
Sénégal

Les investisseurs doivent tenir compte de la propriété de la terre en Afrique, a souligné lundi Mohamed Béaguovi, directeur de la division pour l'Afrique de l' Ouest et du Centre du Fonds international de développement agricole (FIDA).

L'Afrique détient environ 52% des terres arables disponibles dans le monde" et les yeux du monde sont tournés vers le continent africain, a-t-il indiqué à l'ouverture d'un atelier régional pour la revue des projets financés par le FIDA.

"La place de la croissance de l'agriculture est d'actualité. De nombreuses entreprises investissent en Afrique dans le domaine agricole. C'est un tournant important pour l'Afrique", a expliqué le responsable de la FIDA.

Selon lui, c'est un moment historique et les Africains doivent capitaliser tous les moyens pour permettre le développement de l' agriculture.

Il a invité les investisseurs de tenir en compte de la propriété des terres, soulignant que "environ 95% de la nourriture consommé en Afrique est produit par les petits agriculteurs".

"Il est impossible de parler d'agriculture en Afrique sans parler des petits agriculteurs", a conclu M. Béaguovi.

FIDA appuie 50 projets et programmes de développement rural en Afrique de l'Ouest et du Centre pour un investissement total de 1, 3 milliards de dollars, indique-t-on de source officielle.

Le FIDA est une instituion spécialisée du système des Nations Unies, qui a pour vocation d'aider financièrement au développement agricole dans les pays en développement. Depuis 1978, le FIDA a investi plus de 12 milliards de dollars en subventions et en prêts à faible taux d'intérêts au profit des pays en développement pour assurer l'automatisation et la réduction de la pauvreté pour plus de 360 millions de personnes.

french.news.cn/afrique

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Mali : La Banque islamique pour le développement finance un projet agricole au Mali
le 09/11/2010 16:43:39
Mali

La Banque islamique pour le développement (BID) va accorder un prêt de 14,49 milliards FCFA ( environ 31 millions de dollars) au gouvernement du Mali pour la réalisation du Projet de développement agricole de Djenné (région de Mopti), annonce-t-on de source officielle lundi à Bamako.

Il s'agit notamment d'assurer l'aménagement hydro-agricole par la construction d'ouvrage et l'appui à la production.

Le prêt de la BID va permettre l'aménagement d'environ 8.586 ha dans la zone d'intervention où sont concentrés environs 25 000 habitants vivant essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. Par ailleurs, il est prévu l'aménagement de 12.000 ha de bourgoutière (aliment de bétail) pour le développement de l' élevage, précise-t-on de même source.

Selon le ministre malien de l'Agriculture, Agatam Ag Alhassane cité dans un communiqué publié par la cellule de communication de son département, "ce projet va contribuer à installer la sécurité alimentaire dans le cercle de Djenné grâce à l'augmentation de la production rizicole et des autres productions. Tout comme la construction des infrastructures de production dont le barrage de Djenné, l'aménagement des périmètres des voies d'accès et des digues de protection (..) vont contribuer à la lutte contre la pauvreté".

french.news.cn/afrique

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Bénin : La Croix-Rouge chinoise aide les sinistrés des inondations au Bénin
le 09/11/2010 16:41:37
Bénin

La Croix-Rouge chinoise a mis à la disposition de son homologue du Bénin la somme de 15 millions de F CFA (environ 33.000 dollars), en signe de solidarité à l'endroit des sinistrés des inondations qui sévissent dans 55 des 77 communes que compte le Bénin.

Avant la Croix-Rouge, le personnel de l'ambassade de Chine a offert cinq millions de F CFA aux sinistrés.

Plus de 650.000 Béninois ont perdu soit leurs champs, cultures et cheptels, soit leur habitation, soit encore leurs proches (une soixantaine de personnes sont mortes par noyade).

Les inondations ont aussi affecté 600 établissements scolaires dont les usagers n'ont pas pu reprendre les cours depuis le 4 octobre dernier, jour de la rentrée officielle. Certains autres établissements scolaires servent d'abri aux sinistrés ayant évacué leur maison. Les sinistrés sont en outre en proie aux maladies hydriques telles que le choléra, dont 600 ont été déclarés.

Le gouvernement a déclaré le Bénin "pays sinistré", alerté la communauté internationale via les représentations diplomatiques et mis en place un comité de crise auquel s'est jointe une équipe des Nations unies spécialisée dans la coordination et l'évaluation en cas de catastrophes (UNDAC).

Les besoins urgents sont estimés à quatre millions de dollars, soit environ deux milliards de F CFA. Le gouvernement, l'Assemblée nationale, les ONG, les organismes des Nations unies sont à pied d'oeuvre offrant moustiquaires imprégnées (pour éviter les cas de paludisme), désinfectants, vivres, etc.

Les inondations au Bénin sont cycliques du fait de la crue des fleuves Niger (nord), Ouémé (est) et Mono (ouest), mais cette année, elles ont pris une dimension extraordinaire tant en ampleur qu'en durée. Les pluies continuent de s'abattre sur les zones sinistrées, aggravant le phénomène.

Selon les spécialistes, il faut remonter à 1963 pour trouver une inondation d'une telle importance.

french.news.cn/afrique

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Mali : La Chine offre 50.000 timbres postaux au Mali pour les 50 ans de relations
le 09/11/2010 16:40:00
Mali

La Chine a offert au Mali 50.000 timbres postaux en guise de dédicace au cinquantenaire des relations sino-maliennes, a constaté Xinhua à Bamako.

La remise officielle des timbres à la ministre malienne de la Communication, Diarra Mariam Flantié Diallo, a été faite lundi par l'ambassadeur de la Chine au Mali, Zhang Guoqing.

"Grâce à la bienveillante collaboration de madame le ministre et la poste malienne, nous avons pris cette initiative de confectionner des timbres commémoratifs pour célébrer cet évènement qui marque l'amitié très profonde entre nos deux pays ", a-t-il ajouté.

"Nous avons réussi à collaborer très étroitement dans la confection de ce timbre qui montre que nos deux nations ont toutes une histoire Mali, proclamé le 22 septembre 1960. Et la mosquée de Djénné, (une ville sainte, situe très longue et une culture très enracinée au sein de nos peuples", a-t-il poursuivi, précisant que les motifs principaux de ce timbre sont la Mosquée de Djenné ( construite au 14e siècle) et la Grande Muraille de Beijing.

"Ce timbre constitue le symbole de nos 50 ans d'amitié et que nous allions continuer à renforcer cette amitié pour les cinquante années à venir, a-t-il dit.

Mme Diallo a indiqué pour sa part que ce geste de la Chine traduit l'excellence des relations entre les deux pays, mais surtout la grande amitié qui lie les présidents Hu Jintao et Amadou Toumani Touré et la grande vision du développement que les deux grands dirigeants partagent.

"La République populaire de Chine et la République du Mali attachent un intérêt particulier à la promotion et à la conservation de notre culture. Le timbre qui nous est remis par l' ambassade de Chine au Mali est la matérialisation de cette volonté politique", a-t-elle ajouté.

Elle a souligné que le timbre imprimé à l'effigie de la Grande Muraille de Chine et la Mosquée de Djenné, deux patrimoines classés patrimoines mondiaux, "traduit l'attachement de nos peuples à leurs symboles culturels".

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Nord-Kivu : six personnes arrêtées pour exploitation illégale de mine
le 07/11/2010 17:50:28
Congo, République démocratique

L’interdiction par le président Joseph Kabila en septembre de l’exploitation minière dans les provinces du Kivu et de Maniema est-elle vraiment respectée ? L’arrestation de six personnes prétendant être couvertes dans leurs activités par les autorités locales tendrait à montrer que non.

Ce n’est qu’une goutte d’eau dans la mer mais personne ne s’en plaindra. Six personnes ont été arrêtées à Bunakwa, à 50 km de Walikale, dans la province du Nord-Kivu. Leur délit : avoir exploité une mine, ce qui est formellement interdit dans la région (provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema) depuis le 10 septembre, sur ordre du président congolais Joseph Kabila, reparti à la conquête de l'est en vue de la présidentielle de 2011.

« Six civils ont été interpellés et mis aux arrêts la semaine dernière, on les a trouvés en flagrant délit d'exploiter la cassitérite », a indiqué le capitaine Victor-Destin Mongombo, chef du parquet militaire à Walikale.

« Nous sommes en train de mener des enquêtes pour remonter la filière car à les entendre parler, c'est comme s'ils bénéficient de la protection des autorités civiles et militaires qui les incitent à commettre de tels actes », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que « 57 colis de cassitérite, pesant 2 tonnes et demie, ont été saisis hier (jeudi) à Njingala », à une quarantaine de kilomètres de Walikale, et que « ceux qui les détenaient ont pris la fuite ». Le métériau provenait de Bisié, la plus grande mine de cassitérite de la région. Une enquête a été ouverte pour retrouver les coupables. Une tâche qui paraît presque impossible tant la corruption gangrène la région.

« Amer constat »

En interdisant l’exploitation minière en septembre, Joseph Kabila avait « fait le constat amer » que « l'ampleur » du phénomène était le « fait des activités de groupes mafieux qui confortent (...) l'insécurité récurrente ». Le chef de l’Etat ne s’était pas privé de dénoncer « l'implication » d'autorités civiles et militaires dans l'exploitation et le commerce illicites des minerais dont la région regorge (cassitérite-minerai d'étain utilisé dans la soudure-, coltan utilisé dans les téléphones et ordinateurs portables, or...).

Dans la foulée, l'armée avait mené des opérations dans le territoire enclavé de Walikale où des mines sont exploitées illégalement par des groupes armés, mais aussi par certains militaires dont des officiers ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), rallié à Kinshasa début 2009. Puis, fin octobre, le ministre des Mines a demandé aux gouverneurs des trois provinces de faire l'état des lieux sur les sites d'exploitation avant la levée de la mesure de suspension. Qui semble n’avoir été que (très) partiellement respectée. (Avec AFP)

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Tanzanie : Le président Jakaya Kikwete réélu pour un second mandat
le 07/11/2010 17:49:25
Tanzanie

Le président tanzanien sortant, Jakaya Kikwete, 60 ans, a été réélu pour un second mandat de cinq ans avec 61,17 % des voix lors de l'élection présidentielle de dimanche, a annoncé vendredi le président de la Commission électorale.

M. Kikwete devance largement ses deux principaux adversaires, le candidat du parti Chadema, Wilbrod Slaa, étant crédité de 26,34 % et celui du Front civique uni (CUF), Ibrahim Haruna Lipumba, recueillant 8,06 % des suffrages.

M. Slaa n'assistait pas vendredi après-midi à la proclamation officielle des résultats, a constaté un journaliste de l'AFP.

« Je déclare à présent que Jakaya Kikwete a été élu président de la République unie de Tanzanie », a proclamé le président de la Commission Lewis Makame.

« Je vous félicite président Kikwete pour votre réélection et espère que vous tiendrez vos promesses. J'espère aussi que vous travaillerez sur les chantiers mis en avant par les partis d'opposition pendant la campagne, notamment l'éradication de la pauvreté, l'amélioration de l'éducation et des infrastructures », a déclaré M. Lipumba lors de la cérémonie

"Âpre compétition"

« Je dois reconnaître que la compétition a été âpre, reflétant les progrès de la démocratie dans le pays et le fait que les partis politiques sont à présent plus forts », a réagi de son côté M. Kikwete, faisant part de sa « satisfaction ».

Le taux de participation aux élections a été de 42,84 %, selon la Commission électorale, soit une participation bien inférieure à celle du scrutin de 2005 (72 %) qui s'était soldé par une très large victoire de M. Kikwete à la présidentielle, avec 80 % des voix.

Ces élections, les quatrièmes organisées en Tanzanie depuis le retour au multipartisme en 1992, se sont globalement déroulées dans le calme, dans ce pays d'Afrique de l'Est de plus de 43 millions d'habitants répartis sur un territoire grand comme la France et l'Allemagne réunies.

Plusieurs petites manifestations, parfois accompagnées d'échaufourrées ont toutefois émaillé les cinq jours de dépouillement des bulletins de vote, des militants d'opposition critiquant la lenteur des opérations, synonyme selon eux de trucage des résultats.

Mercredi, le candidat du Chadema, M. Slaa, avait demandé la suspension de l'annonce des résultats, arguant d'écarts entre ceux annoncés par la Commission électorale et ceux enregistrés par des agents de son parti sur le terrain.

Zanzibar, archipel semi-autonome

La Tanzanie a été largement épargnée par les troubles politiques et les divisions ethniques ou religieuses depuis sa création officielle en 1964 avec le rattachement de l'archipel de Zanzibar à l'ex-Tanganyika.

Autre fait marquant de ce scrutin, l'archipel de Zanzibar a étrenné une nouvelle disposition constitutionnelle, adoptée par référendum début août, prévoyant le partage du pouvoir entre les deux partis arrivés en tête des élections.

Le sort de l'élection sur l'archipel semi-autonome, qui élit son propre président, était connu dès lundi soir: le candidat du parti au pouvoir Chama Cha Mapinduzi (CCM-Parti révolutionnaire), Ali Mohamed Shein l'a emporté avec 50,1 % des suffrages exprimés contre 49,1 % à son adversaire Seif Sharif Hamad, du CUF.

Alors que des affrontements, parfois meurtriers, entre militants du CCM et du CUF, s'étaient produit lors des précédentes élections et auparavant, un correspondant de l'AFP sur place a assisté dès mardi à célébrations communes dans les rues de Zanzibar.

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Guinée : Massacres du 28 septembre : indemnisations partielles... et ciblées
le 07/11/2010 17:48:29
Guinée

Le Premier ministre Jean-Marie Doré, le leader de l'UFDG Cellou Dalein Diallo et le candidat malheureux à l’élection présidentielle Sidya Touré ont été dédommagés suite aux événements du 28 septembre 2009, assure notamment un haut gradé très proche du pouvoir. Les centaines d’autres victimes, elles, devront faire preuve de patience.

À tout seigneur, tout honneur, serait-on tenté de dire devant une situation moins tragique. Parmi les centaines de victimes des massacres du 28 septembre 2009 à Conakry, trois leaders politiques ont obtenu réparation. Il s’agit de Jean-Marie Doré, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré qui ont été blessés lors de cette charge sanglante des forces de sécurité ayant fait 156 morts selon l’ONU et 57 d’après la junte au pouvoir.

Des pactoles et des projets pour les uns

Jean-Marie Doré (JMD), à la tête du gouvernement de transition, a été indemnisé en premier lieu. Ce qu'il a reconnu lors d'une conférence de presse en avril, sans préciser le montant de son dédommagement. À combien a été estimé le préjudice subi par l’actuel Premier ministre ? La spéculation va bon train. Un haut gradé très proche du pouvoir estime que JMD a touché « cinq milliards de francs guinéens », soit environ 500 millions de F CFA. Mais un responsable politique donne pour sa part une fourchette comprise entre « 1,5 et 2 milliards de francs guinéens »…

A suivi le dédommagement des deux autres hommes politiques, qui assurent n’avoir « rien demandé ». Cellou Dalein Diallo, leader de l'Union des Forces démocratiques de Guinée (UFDG), et Sidya Touré, à la tête de l’Union des forces républicaines (UFR), ont semble-t-il reçu une compensation juste avant le premier tour de la présidentielle, le 27 juin. Touré est catégorique : il refuse de dévoiler le montant reçu. Le candidat malheureux à la magistrature suprême précise toutefois que « la moitié de la somme » a été allouée au remboursement de « véhicules d’occasion cassés chez lui [pendant les violences, NDLR] et à des travaux pour rendre habitable [son] domicile », endommagé. L’autre moitié a été « donnée à une association de femmes pour qu’elle vienne en aide » aux Guinéennes victimes.

Chez Cellou Dalein Diallo – challenger d’Alpha Condé pour le second tour, prévu le 7 novembre – on joue cartes sur table. On lui a remis « deux milliards de francs guinéens, ce qui fait environ 200 millions de F CFA », affirme Oury Bah, vice-président de l’UFDG. L’ex-Premier ministre (2004-2006) utilisera les fonds pour la construction d’une future « Fondation du 28 septembre ».

Cette structure sera gérée par Hawa Dramé, reconnue dans le paysage humanitaire guinéen. Elle « accompagnera les victimes sur le plan humanitaire et psychologique », poursuit Oury Bah. « Elle appuiera aussi certains Guinéens, comme les amputés, dans la création d’une activité génératrice de revenus et soutiendra les organisations des droits humains œuvrant pour la démocratie. »

Appels aux dons pour les autres

Des rescapés, il y en a des centaines, parmi lesquels de nombreuses femmes violées et mutilées – qui pour certaines se sont exilées en France. Et depuis que l’indemnisation de Doré, Dalein et Touré s’est ébruitée, des victimes pestent contre un dédommagement à deux vitesses.

« Jusqu’à aujourd’hui, aucune des 3 500 victimes que nous avons recensées n’a été indemnisée et nous nous battons avec le gouvernement, se désole Ibrahima Barry, président du Collectif des associations des victimes des événements du 28 septembre (Cave). Environ 300 ont reçu une assistance en nature (riz, huile…) de l’église apostolique guinéenne, de Terre des hommes [une association française, NDLR] et de notre collectif. Sans compter les militants aidés par leur parti. Mais ce dont les victimes ont vraiment besoin, c’est de retrouver leur dignité. »

Un observateur guinéen prédit que « les victimes finiront par être indemnisées, mais sur la base d’un montant dérisoire ». Si l’argent arrive un jour. En mai, à Paris, Mohamed Bedjaoui – membre la commission d’enquête internationale de l’ONU sur la Guinée et auteur d’un rapport sur les massacres – expliquait que le pays seul n’avait pas les moyens d’offrir réparation et que la communauté internationale devait se mobiliser. Il a donc demandé à l’ONU de lancer un appel aux dons.

Mais six mois plus tard, le diplomate algérien constate que rien n’a changé. « À ma connaissance, il n’y a toujours pas eu d’appel aux dons. Le Secrétaire général [de l’ONU] semble avoir dormi sur ce dossier. Je n’ose pas relancer […] mais le Quai d’Orsay [ministère français des Affaires Etrangères, NDLR] a reparlé de la commission, m’a cité nommément, et je pense qu’il peut titiller l’ONU... » Reste que pour indemniser, il faut établir des responsabilités. Or l’enquête nationale sur les violences est au point mort.

Après le premier tour de la présidentielle, « les juges avaient demandé au gouvernement une protection rapprochée car ils allaient commencer à auditionner les militaires, indique une source proche du dossier. On leur a répondu qu’il n’y avait pas de moyens de leur donner des gardes du corps et qu’ils n’avaient qu’à suspendre leur enquête jusqu’à la fin de l’élection… »

Le ralentissement des investigations ne devrait pas échapper à la délégation de la Cour pénale internationale (CPI), dont le prochain voyage en Guinée serait prévu le 9 novembre. Au lendemain du second tour de la présidentielle.

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Côte d'Ivoire : Pour le camp Gbagbo, le voyage de Ouattara à Dakar est une "tentative de déstabilisation"
le 07/11/2010 17:47:17
Côte d'Ivoire

L'aller-retour effectué par Alassane Ouattara à Dakar, le 5 novembre, a été perçu par le camp du président Laurent Gbagbo comme une tentative de déstabilisation de la Côte d'Ivoire avant le second tour de l'élection présidentielle. Entre Abidjan et Dakar, la crise est ouverte.

Alors que la campagne pour le deuxième tour de l'élection présidentielle en Côte d’Ivoire n’est pas encore lancée, le président Laurent Gbagbo (38,3 % des voix au premier tour) et l'opposant Alassane Dramane Ouattara (32,1 %) ont déjà entamé leur partie d'échec.

Premier mouvement sur l'échiquier : la visite éclair de Ouattara au Sénégal, jeudi 4 novembre, à l’invitation du président Abdoulaye Wade. Un voyage « très mal perçu » par Laurent Gbagbo qui a aussitôt rappelé son ambassadeur au Sénégal, Colette Gallié-Lambin, non sans avoir précédemment adressé une « lettre de protestation » à Moustapha Sene, l’ambassadeur du Sénégal à Abidjan.

Pour le camp Gbagbo, c’est un acte de « conspiration et d’ingérence » dans les affaires internes de la Côte d'Ivoire. « Le Président Wade peut avoir ses préférences. Mais nous ne pouvons pas concevoir qu’il affrète un avion spécial à Abidjan pour chercher M. Ouattara sans prévenir son homologue Laurent Gbagbo. Nous avons des informations pour dire qu’il s’agit d’une tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire. Les États ne traitent pas de cette façon », a réagi Alcide Djédjé, conseiller diplomatique à la Présidence ivoirienne, interrogé par jeuneafrique.com. La réponse de Dakar à l'accusation de « conspiration » n'a pas tardé. « C'est une accusation très grave dont nous prenons acte », a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Guirassy.

Bédié a décliné l'invitation

De sources politiques et diplomatiques concordantes, l’invitation du président sénégalais était adressée à Alassane Ouattara mais aussi à son « allié » au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), l’ex Chef de l'État Henri Konan Bédié, arrivé troisième lors du scrutin (25,2 % des voix) et qui bénéficie désormais du rôle de « faiseur de roi ». Mais ce dernier a décliné l’offre sénégalaise et c'est un haut dirigeant du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), Me Jeannot Ahoussou, qui a fait le déplacement à sa place.

La crise diplomatique entre Abidjan et Dakar met en lumière les relations délicates que Laurent Gbagbo et Abdoulaye Wade entretiennent depuis leur arrivée au pouvoir en 2000. Le premier a toujours suspecté le second de « soutenir » Alassane Ouattara. De fait, le Rassemblement des républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara et le Parti démocratique du Sénégal (PDS) d’Abdoulaye Wade sont tous deux membres de l’Internationale libérale.

jeuneafrique.com

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