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Maroc : Il y a 35 ans, la Marche verte
le 07/11/2010 17:45:45
Maroc

C'était il y a exactement 35 ans. Après la mort du dictateur Franco, l'Espagne veut céder sa souveraineté sur le Sahara occidental, territoire qu'elle a colonisé en 1884. Le Maroc de Hassan II choisit alors d'employer les grands moyens pour récupérer ce qu'il estime lui appartenir : ce sera la Marche verte. Revivez cette épopée à travers un texte publié le 2 novembre 2003 par Jeune Afrique.

Le 6 novembre 1975 à l'aube, un cortège de 350 000 Marocains s'ébranle dans le désert pour une marche qui durera plusieurs jours. « Cela correspond au nombre de naissances annuelles au Maroc, a expliqué le roi Hassan II. J'ai pensé qu'il m'était permis d'engager la moisson solennelle que Dieu nous donne pour ramener à la Patrie une terre que nous n'avons jamais oubliée. »

Le souverain chérifien entend libérer le Sahara occidental de la présence espagnole, comme l'avait promis son père au lendemain de l'indépendance du Maroc. Le 26 septembre, il a informé les gouverneurs de son projet lors d'une réunion à huis clos. Près de 700 fonctionnaires sont ensuite mis dans le secret pour suivre une formation spéciale accélérée. Ils apprennent la raison de cet entraînement clandestin le 16 octobre à 18 h 30 lors du discours de Hassan II qui révèle au monde entier son plan pour la libération du Sahara occidental.

Quelques heures plus tôt, la Cour de justice de La Haye s'est prononcée sur les arguments présentés par Rabat. Le tribunal international confirme l'existence de liens unissant certaines tribus sahraouies au royaume marocain avant la conquête espagnole de 1884, mais affirme que le droit à l'autodétermination doit prévaloir. Couvrant la voix des juges, des centaines de véhicules roulent déjà pour acheminer vers les provinces du Sud les tonnes de matériel et de vivres nécessaires à l'opération.

Trains, avions et navires participent au ballet logistique. Le 23 octobre, le premier convoi de marcheurs prend position à Tarfaya. Le 6 novembre au petit matin, la Marche verte, ou opération Fath est lancée : les 350 000 soldats de cette armée pacifique s'élancent dans le désert embarqués à bord de milliers de cars et de camions pour une démonstration qui durera jusqu'au milieu du mois. Des portraits du monarque marocain, qui a volontairement placé la Marche sous les couleurs de l'islam, et des milliers de corans sont brandis par la marée humaine qui croise en chemin les premières garnisons espagnoles évacuant la place.

Découverte de phosphate

Par les accords de Madrid signés le 14 novembre 1975 avec le Maroc et la Mauritanie, l'Espagne abandonne ses possessions sahariennes tout en prônant l'autodétermination du Sahara occidental.

Au début des années 1970, la découverte de l'important gisement de phosphate de Bou Craa avait fait entrevoir aux Espagnols l'intérêt d'un micro-État (70 000 habitants) aux destinées économiques faciles à contrôler. Un premier mouvement nationaliste et indépendantiste était né en 1967 avec la fondation du Front de libération du Sahara.

La puissance coloniale entretient savamment ce nationalisme balbutiant. Le 20 mai 1973 est créé le Front populaire pour la libération de Saguiet el-Hamra et du Rio de Oro, plus connu sous le nom de Front Polisario. Il revendique l'indépendance d'un Sahara occidental dont Rabat et Nouakchott ont pris possession dès le retrait de l'Espagne, à la fin de 1975. En février 1976, le Front fonde la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et déclenche la guerre contre le Maroc et la Mauritanie.

Les succès militaires remportés par les Sahraouis grèvent le budget de Nouakchott. Le 5 août 1979, le Polisario et la Mauritanie signent un traité de paix par lequel cette dernière renonce à ses prétentions.

Côté marocain, c'est une tout autre affaire. De 1976 à 1990, le royaume investira 3 milliards de dollars pour développer et quadriller administrativement ses « provinces du Sud ». La reconnaissance de la RASD par l'Organisation de l'union africaine en 1984 ne freine ni la politique migratoire de Rabat, ni l'édification du « mur » bâti pour empêcher les incursions du Polisario. Trente ans après la Marche verte, toutes les tentatives de règlement, jusqu'aux plans élaborés pour le compte des Nations unies par l'ancien secrétaire d'État américain James Baker, se seront enlisées dans les immensités sahariennes.

jeuneafrique.com

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Maroc : Hassan II : "Tindouf faisait partie du royaume"
le 07/11/2010 17:44:29
Maroc

« Le drame du Maroc, c'est de n'avoir pas eu affaire à un seul colonisateur, mais à deux : les Espagnols et les Français ». Ainsi s'exprimait le roi du Maroc Hassan II, le 26 août 1985, dans une longue et exceptionnele interview accordée à notre collaborateur Hamid Barrada (J.A. n° 1299, du 27 novembre 1985). Dans ce texte, que nous re-publions aujourd'hui à l'occasion des 35 ans de la Marche verte, le roi explique la position du royaume chérifien sur le "Sahara occidental". Un document historique.

C'est la première fois que le roi du Maroc s'entretient avec un journaliste marocain. La complaisance étant hors de propos, il ne restait qu'une familiarité commune avec l'affaire du Sahara qui s'est avérée particulièrement féconde, permettant d'aller au-delà des sentiers battus. L'entretien ne risquait-il pas toutefois de n'intéresser que les seuls initiés ? Le danger s'est trouvé écarté dans la mesure où le roi s'adressait précisément à un public profane et lointain. Ces déclarations ont été recueillies en effet pour figurer dans un film produit par l'Office national du film du Canada, qui doit s'insérer dans une série intitulée « Carnets du Maroc » du réalisateur Jacques Bensimon.

L'entretien s'est déroulé dans l'après-midi du lundi 26 août 1985 au palais de Skhirat, près de Rabat. Quelque deux heures avant le rendez-vous, l'équipe de l'ONF eut accès à l'immense salle du trône pour effectuer les préparatifs techniques. Un coin salon à droite paraissait mieux convenir à l'atmosphère décontractée, à la conversation à bâtons rompus qu'on souhaitait obtenir. A notre guise, nous procédâmes aux déplacements et déménagements devant les regards médusés des mokhazni (serviteurs du palais). Leur chef avait exigé qu'on se déchausse avant de pénétrer dans la salle du trône. Tel n'était pas l'avis de M. Abdelhaq Mrini, le directeur du protocole. S'ensuivit un docte échange entre les deux hommes dont nous n'avons pas attendu la conclusion — il faisait très chaud ! — pour obtempérer. La mise en scène achevée, quelqu'un a constaté que les deux interlocuteurs allaient fâcheusement bénéficier de deux fauteuils identiques, frappés de surcroît de l'écusson royal. On s'empressa de quérir un siège plus démocratique pour le journaliste.

Hassan II nous accueillit dans la cour couverte de tentures et donnant sur l'immensité de l'océan. En chemise rayée, pantalon rouille, sandales de toile, il « tomba » la veste assortie et nous demanda si son costume convenait : « C'est l'été, n'est- ce pas ? » Puis, sans plus tarder : « Allons-y ! » A l'intention de la cour, une vingtaine de dignitaires et de familiers, il lança sur un ton enjoué : « Vous pouvez assister à condition qu'on ne vous entende pas ! » Suivant le souverain, la cour s'ébranla pour s'asseoir des deux côtés d'une longue table installée à gauche. L'atmosphère n'était ni compassée ni solennelle. « Silence, on tourne ! » lança quelqu'un. Le roi taquina son conseiller, Ahmed Réda Guédira, qui toussait : « Tu fumes trop ! »

J'avais assisté à plusieurs conférences de presse de Hassan II. Mais rien ne remplace la perception débarrassée des aléas — et des parasites — de la distance. Entre le roi que j'avais devant moi et celui que j'imaginais, la disparité est astronomique. Il y aurait beaucoup à dire. On me permettra de m'en tenir à une chose. Ne serait-ce que parce qu'elle jure avec les contes et légendes qui circulent sur lui. Si Hassan II sacrifie à la tyrannie, c'est d'abord à celle qu'il exerce sans partage sur lui-même.
Visiblement, cet homme frêle et courtois s'assigne à chaque instant de gouverner son royaume intérieur pour être en mesure — pour mériter ? — de gou­verner l'autre. Pour tout dire, le vingt et unième représentant de la dynastie alaouite tient davantage du sage chinois que du prince arabe.

En soulignant ces traits qui sautent aux yeux, le souci de la vérité n'est pas seul en cause. Il y va aussi, me semble-t-il, des causes profondes du conflit du Sahara, lesquelles ont une connotation psychologique certaine.

Les voisins qui sont censés se connaître s'affrontent et s'étripent, parce qu'ils tournent le dos à leurs vérités respectives. Or Hassan II n'hésite pas à dire que le président Chadli « aime les Marocains ».

Il le tient visiblement en haute estime et rien ne le fera démordre de cette opinion qui s'assimile à une option stratégique. A l'en croire, le roi n'a pas désespéré de trouver un terrain d'entente avec Chadli.

Deux révélations donnent cependant la mesure de sa propre marge de manœuvre. Il confie en termes camuséens qu'il avait décidé, au cas où la Marche verte eût échoué, d'abdiquer. En second lieu, il lève le voile sur la parade du Maroc à la stratégie d'usure élaborée par l'adversaire. La guerre du Sahara s'est avérée une bénédiction du ciel. Disposant de l'armée « la plus opérationnelle en matière de guerre du désert », il entend jouer un rôle, si besoin est, dans cette région explosive et fragile à souhait.

Mais Hassan II n'est pas le shah d'Iran. Ses propos sur une éventuelle intervention des FAR (Forces armées royales) dans le Golfe nous paraissent à la fois comminatoires et didactiques à l'adresse de tous ceux qui croient que le conflit du Sahara, en s'éternisant, va entraîner l'effondrement de l'économie du royaume, et du royaume lui-même par la même occasion. Le roi signifie qu'il existe, à la réflexion, un bon usage de ce conflit — non seulement le Maroc s'en accommode fort bien, mais il peut en tirer profit. Donc disponibilité pour la paix avec l'Algérie telle qu'elle est si elle veut bien se convertir à une politique de bon voisinage, mais aussi option, s'il le faut, sur une guerre interminable qui révèle ses propres vertus.

Le roi met deux fers au feu afin d'être dans les meilleures conditions pour traiter. L'avantage c'est qu'on sait à quoi s'en tenir et l'on se prend à rêver : si Chadli pouvait, lui aussi, parler à cœur ouvert !

jeuneafrique.com

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Somalie : Un pétrolier sud-coréen relâché par les pirates somaliens
le 07/11/2010 17:41:26
Somalie

Un pétrolier sud-coréen, détourné en avril dernier par des pirates somaliens, a été relâché samedi après le paiement d'une rançon, a confirmé Andrew Mwangura, coordinateur du Programme d'assistance aux marins (SAP) basé à Mombasa, ville portuaire du Kenya.

"Les bateau sud-coréen a été relâché samedi. Les propriétiares du bateau ont payé une rançon de neuf millions de dollars (...) Les membres d'équipage sont sains et saufs", a déclaré à Xinhua M. Mwangura joint au téléphone.

Le pétrolier sud-coréen avait été détourné le 4 avril lorsqu'il se dirigeait vers les Etats-Unis, transportant pour 170 millions de dollars de pétrole. 24 membres d'équipage, dont 5 Sud-Coréens et 19 Philippins, se trouvaient sur le bateau.

french.news.cn/afrique

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Afrique, Ouest : Le Sénégal prend acte de la décision de la Côte d'Ivoire de rappeler son ambassadeur
le 07/11/2010 17:40:17
Afrique, Ouest

Le gouvernement sénégalais "prend acte" de la décision de la Côte d'ivoire de rappeler son ambassadeur à Dakar pour protester contre une audience que le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade a accordée Alassane Ouatara, candidat à la présidentielle ivoirienne, indique-t-on de source officielle.

Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Guirassy, a déclaré à la presse que le Sénégal a "pris acte de cette décision souveraine d'un pays frère", tout en qualifiant les accusations d'ingérence dans les affaires intérieures de la Côte d' Ivoire de "non fondées".

Le gouvernement ivoirien a accusé vendredi le Sénégal de " conspiration" après l'audience accordé jeudi par le président sénégalais Abdoulaye Wade à Alassane Ouattara qui doit affronter le président Laurent Gbagbo au second tour de l'élection présidentielle ivoirienne.

L'ambassadeur de la Côte d'Ivoire à Dakar a été rappelé par son pays, l'ambassadeur du Sénégal en poste à Abidjan a été convoqué, vendredi au ministère des Affaires étrangères et a reçu une lettre de protestation des autorités ivoiriennes.

french.news.cn/afrique

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Mali : Redéploiement de l'armée mauritanienne au nord du Mali
le 07/11/2010 17:37:56
Mali

Des unités de l'armée mauritanienne ont commencé, depuis vendredi, à se redéployer dans le nord malien, notamment dans la zone de Hassi Sidi, au nord de Tombouctou, a appris Xinhua de sources militaires.

Selon des témoins oculaires, de nombreuses unités de l'armée mauritanienne, dont des GSI (groupements spéciaux de lutte antiterroristes) ont franchi la frontière entre les deux pays, pour se redéployer dans le désert du nord malien.

En outre, l'armée de l'air mauritanienne a repositionné, à Tombouctou, l'un de ces appareils, alors qu'un deuxième appareil continue la navette entre Nouakchott et le nord malien, indique-t-on de sources proches de la direction de l'aviation militaire mauritanienne.

Ce redéploiement, intervenu au moment le général Gabriel Poudiougou, chef d'état-major de l'armée malienne, effectue une visite à Nouakchott, signifie, selon les observateurs, que le Mali et la Mauritanie "se comprennent bien pour mener une lutte coordonnée contre Al-Qaïda au Maghreb islamique".

Le 20 octobre dernier, plusieurs unités de l'armée mauritanienne déployées au nord du Mali, où elles étaient engagées contre des éléments d'Al-Qaïda, avaient quitté ces zones de déploiement pour retrouver leurs bases en Mauritanie.

Déployées depuis la première moitié de septembre, ces troupes ont affronté dans le nord du Mali des colonnes de l'organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), faisant plus d' une douzaine de tués dans les rangs des salafistes armés.

french.news.cn/afrique

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Guinée : Début de vote du second tour de la présidentielle en Guinée
le 07/11/2010 17:36:46
Guinée

Le vote du second tour de l'élection présidentielle en Guinée a débuté dimanche matin.

Quelque 4,2 millions de Guinéens sont appelés à se présenter aux bureaux de vote, ouverts de 07h00 à 18h00 (locale et GMT), pour choisir leur président de la République entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, plus de quatre mois après le premier tour.

Dans le premier tour tenu le 27 juin, M. Diallo, candidat de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), était crédité de 43,69% des voix, contre 18,25% pour M. Condé, candidat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG).

Le second tour n'a pas pu se tenir à la première date choisie, le 19 septembre, et a connu un deuxième report le 24 octobre. On a toujours expliqué ces reports par le fait que le vote n'était pas prêt techniquement. La situation était marquée par la tension entre les camps des deux candidats et les querelles autour du choix du chef de la Commission électorale nationale indépendante ( CENI), présidé actuellement par Siaka Toumani Sangaré.

Le 28 octobre, le représentant de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, a demandé aux deux candidats et les dirigeants guinéens concernés à "tout faire pour désamorcer les tensions et créer les conditions propices à un vote pacifique".

Le 29 octobre, la France leur a invité à "agir de manière responsable, à respecter et à mettre en oeuvre les engagements pris dans le cadre du protocole d'entente de Ouagadougou.

Reçus le 3 septembre à Ougagougou par le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cedeao dans la crise guinéenne, MM. Condé et Diallo se sont engagés à respecter le verdict des urnes afin de "préserver la cohésion et l'unité du pays" et à faire des réclamations aux moyens légaux.

Vendredi dernier, la France et les Etats-Unis ont publié un communiqué conjoint, appelant aux acteurs guinéens à "placer les intérêts nationaux de la Guinée au-dessus de leurs considérations personnelles, ethniques ou politique", se disant "gravement préoccupées par les rapports faisant état de violences et de troubles ethniques".

Le 12 octobre, M. Condé a annoncé que les deux camps étaient d'accord pour former un gouvernement d'union nationale, quelle que soit les résultats du second tour, ce qui a été confirmé par M. Diallo.

"Nous avons touts les deux pris l'engagement de nous associer, quel que soit le gagnant, à travers un gouvernement d'union nationale", a déclaré M. Diallo.

La Guinée est sous le contrôle des militaires depuis le coup d'Etat survenu en décembre 2008, au lendemain du décès du président Lansana Conté, au pouvoir pendant 24 ans. L'élection présidentielle est considérée comme l'une des étapes essentielles pour le retour du pays à l'ordre constitutionnel.

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Mozambique : Le PNUD salue le développement humain au Mozambique
le 07/11/2010 16:51:30
Mozambique

Le Mozambique a connu des progrès significatifs dans le domaine du développement humain depuis la fin de la guerre civile dans le pays, a noté le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) dans un rapport publié ce week-end.

La tendance enregistrée au Mozambique est une des plus positives de la région en matière de développement humain. Mais du fait du niveau de départ extrêmement bas, l'indice de développement humain (IDH) du Mozambique reste parmi les plus bas du monde.

Le Mozambique doit encore faire face à des défis importants sur sa voie du développement humain, notamment l'accroissement de l'inégalité dans la société. Le rythme de développement du pays doit s'accélérer afin de lui permettre de progresser dans le classement IDH, selon le rapport du PNUD.

L'IDH est un indice statistique composite créé par le PNUD pour évaluer le niveau de développement des pays et régions dans le monde. Il se base sur trois critères : l'espérance de vie, le niveau d'éducation et le niveau de vie. Les données utilisées sont les données officielles communiquées à l'ONU.

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Guinée Bissau : Le Conseil de sécurité appelle la Guinée-Bissau à améliorer la situation de sécurité
le 06/11/2010 20:39:26
Guinée Bissau

Les autorités de Guinée-Bissau doivent assumer la responsabilité de créer des conditions propices à l'exercice civil du pouvoir et à la réforme du secteur secondaire, poursuivre la lutte contre l'impunité, libérer tous les détenus illégaux, et lutter contre le trafic de drogue, a déclaré à vendredi à la presse le président du Conseil de sécurité de l'ONU, Mark Lyall Grant, au siège des Nations unies à New York.

L'ambassadeur britannique Lyall Grant, qui exerce la présidence tournante du conseil pour le mois de novembre, a également déclaré qu'une nouvelle aggravation de l'insécurité, du trafic de drogue et du crime organisé aurait de graves implications pour la paix et la sécurité dans le pays.

Un plan d'action régional doit également être mis en oeuvre pour lutter contre le trafic de drogue et le crime organisé en Afrique de l'Ouest et sur la côte Ouest de l'Afrique, a déclaré le président.

Lyall Grant a déclaré que le Conseil de sécurité saluait l' initiative de la Communauté économique des États d'Afrique de l' Ouest et de la Communauté des pays lusophones pour élaborer une feuille de route afin d'assurer la protection des institutions publiques et la formation des forces de sécurité nationales.

La Guinée-Bissau est l'un pays les moins développés au monde, figurant en 175ème position du classement de l'Indice de développement humain, qui combine espérance de vie, éducation et niveau de vie. La Guinée-Bissau, plaque tournante de la cocaïne à destination de l'Europe, reste aux prises avec le trafic de drogue et le crime organisé.

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Côte d'Ivoire : Le parti de Bédié dépose un recours en annulation au Conseil constitutionnel
le 06/11/2010 20:37:51
Côte d'Ivoire

Le Parti démocratique de Côte d' Ivoire (PDCI), parti de l'ex-président Henri Konan Bédié, candidat à l'élection présidentielle, a annoncé vendredi qu'il avait déposé de manière officielle un recours en annulation au Conseil constitutionnel ivoirien afin d'obtenir un recomptage des voix du premier tour du scrutin présidentiel, tenu le 31 octobre.

Le porte-parole du PDCI, Koffi Niamkey, a déclaré que la saisine de cette institution s'explique par le fait que "de graves irrégularités ont été observées durant le scrutin au détriment du candidat Henri Konan Bédié.

"Des pressions ont été exercées sur des responsables des commissions électorales locales, il y a aussi que des personnes déguisées en soldats ont pris part au vote, et s'ajoutent à cela d' autres manquements", a-t-il estimé.

Par ailleurs, l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d' Ivoire (UDPCI, parti de l'ex-chef de la junte militaire le général Robert Guéi) a lui aussi saisi le Conseil constitutionnel pour dénoncer "des irrégularités et une volonté de manipulation", et exigé un recomptage des voix.

Conformément à la loi électorale, le Conseil constitutionnel dispose de sept jours pour se prononcer, à compter de la date de saisine.

L'institution devra par la suite donner les résultats définitifs du premier tour et programmer le deuxième tour, qui pourrait avoir lieu le 28 novembre.

Selon les résultats provisoires du scrutin présidentiel, proclamés mercredi par la Commission électorale indépendante (CEI), le président sortant Laurent Gbagbo a recueilli 38,3% des voix, contre 32,08% pour Alassane Ouattara et 25,24% pour Henri Konan Bédié.

Ces résultats provisoires qualifient Gbagbo et Ouattara pour le second tour qui se présente comme un "rude face à face" selon des observateurs politiques.

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Tanzanie : Ban Ki-moon félicite la Tanzanie pour la tenue relativement pacifique des élections
le 06/11/2010 20:36:31
Tanzanie

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon a félicité vendredi la Tanzanie pour le déroulement relativement pacifique des élections générales et a loué les dirigeants politiques qui "ont démontré durant ces élections leur engagement à instaurer la paix et la démocratie" dans le pays africain.

"Le secrétaire général félicite le peuple de la République unie de Tanzanie pour la conclusion pacifique des récentes élections générales suite à la confirmation, effectuée aujourd'hui, des résultats officiels", indique un communiqué publié par le porte-parole de M. Ban tard dans la journée de vendredi.

"Il salue les autorités électorales concernées, les partis et les dirigeants politiques qui ont démontré durant ces élections leur engagement à instaurer la paix et la démocratie", ajoute le communiqué.

Le président sortant tanzanien Jakaya Kikwete a été réélu pour un second et dernier mandat lors des élections tenues le week-end dernier, ont annoncé des rapports de presse.

La Commission électorale tanzanienne a annoncé vendredi que M. Kikwete, 60 ans, avait recueilli 61% des voix, surclassant les candidats issus des parties d'opposition. Ecartant la possibilité que des irrégularités aient été commises, la commission n'a pas donné suite aux réclamations portant sur le dépouillement des votes.

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Tanzanie : Le président Kikwete réélu avec une majorité écrasante
le 06/11/2010 20:35:27
Tanzanie

Le président sortant tanzanien Jakaya Kikwete a remporté l'élection présidentielle 2010 et accomplira un autre mandat de cinq ans, a annoncé vendredi la Commission électorale nationale.

Le candidat du parti révolutionnaire Chama Cha Mapinduzi (CCM) âgé de 60 ans a réuni 5,28 millions de voix (61,17%), d'après Lewis Makame, président de la Commission.

Wilbrod Slaa, leader de l'opposition Chama cha Demokrasia na Maendeleo (Chadema, Parti pour la Démocratie et le Progrès), a remporté 2,27 millions des voix, soit 26,34% de l'ensemble des voix. Ibrahim Lipumba du Front uni civique (CUF) a quant à lui rassemblé plus de 695.000 voix, soit 8,06%, selon M. Makame.

A la cérémonie donnée pour annoncer officiellement les résultats, M. kikwete a remercié les électeurs du CCM pour leur soutien, promettant de réaliser les promesses faites pendant sa campagne afin d'améliorer les conditions de vie des Tanzaniens et atteindre l'unité nationale et le progrès.

Le colistier de M. Kikwete et ancien ministre en chef de Zanzibar, Mohd Gharib Bilal, qui devient vice-président de la Tanzanie, a déclaré à Xinhua que les électeurs ont fait confiance au CCM et que le parti au pouvoir a la capacité de réaliser les promesses faites pendant la campagne électorale afin d'améliorer l' éducation, la santé et les infrastructures pour les Tanzaniens.

La Tanzanie est considérée comme l'un des pays africains les plus stables politiquement ; le CCM y est au pouvoir depuis 49 ans et quatre transferts de pouvoir successifs ont été opérés.

Les élections locales, législatives et présidentielles sont les quatrièmes organisées dans le pays depuis la réintroduction du système multipartite en 1992 dans le pays qui compte aujourd'hui plus de 40 millions d'habitants.

french.news.cn/afrique

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Tanzanie : Le président tanzanien réélu prête serment
le 06/11/2010 20:34:09
Tanzanie

Jakaya Kikwete, qui a été réélu président de la Tanzanie, a prêté serment samedi lors d'une grande cérémonie qui s'est déroulée dans le stade d'Uhuru de la capitale Dar es Salaam.

Etaient présents à la cérémonie sept chefs d'Etat étrangers, le président de l'Union africaine Jean Ping, des responsables gouvernementaux et des diplomates étrangers.

M. Kikwete, âgé de 60 ans, a été déclaré vainqueur des élections présidentielles 2010 vendredi par la commission électorale nationale tanzanienne, et il effectuera donc un autre mandat de cinq ans.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : (AMIN): la concurrence Près d'Ouattara & Gbagbo
le 03/11/2010 11:40:00
Côte d'Ivoire

Selon le co-travailleur honoraire de l'AMIN, L'ambiance est très bonne en Cote D'ivoire mais aussi au sein des 03 principaux candidats favoris à savoir Lorent Gbagbo, Henri Konan Bédié et Alassane Dramane Ouattara. Tous se félicitent du bon déroulement des élections présidentielles car aucun incident majeur n'a été signalé dans tout le pays.
La Commission Electorale Indépendante (CEI) a communiqué quelques résultats partiels issus du scrutin des ivoiriens de l'étranger; Alassane Ouattara recueille plus de 50% du soufrage exprimé en Espagne, au Gabon et au Mali tandis que Lorent Gbagbo s'est taillé la part du lion à l'issu du vote au Danemark, en Belgique et en Allemagne.
Ce lundi, la CEI a proclamé d'autres résultats obtenus par plusieurs représentants diplomatiques ivoiriens. Alassane Ouattara vient en tète pour les votes tenus aux Etats Unis, en Italie, au Maroc et au Sénégal. Lorent Gbagbo prend la première place en Suisse, au Canada et en Tunisie. Quant à l'ancien président Henri Konan Bédié, il occupe la 3ème place dans l'ensemble de ces résultats partiels.
Rappelons que ces résultats consolidés du vote opéré à l'extérieur du pays et sont obtenus par le comptage manuel et sont rendus officiels par la CEI. Le taux de participation aux élections présidentielles est estimé environ à 80%.
Les résultats du pays seront publiés ce Mardi 02 ou ce Mercredi 03 Novembre 2010 affirmé le président de la CEI.
Pour prévenir les heurts et les violences, les forces de l'ordre (militaires, gendarmes, polices...) qui ont bien encadré les populations lors du vote, restent en alerte sur des parties de la ville d'Abidjan et dans les régions.

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Mauritanie : La France rappelle ses ressortissants en Mauritanie aux consignes de sécurité
le 02/11/2010 01:21:43
Mauritanie

L'ambassade de France à Nouakchott a rappelé dimanche les ressortissants français en Mauritanie aux consignes de sécurité, dont des restrictions de déplacements.

"L'enlèvement le 16 septembre de cinq de nos compatriotes à Arlit (Niger) témoigne du niveau particulièrement élevé de la menace terroriste au Sahel", a souligné la mission diplomatique française dans un communiqué publiée sur son site internet.

Dans le communiqué, l'ambassade de France déconsille "tout déplacement" dans des zones "signalées en rouge", qui sont situées à l'est de la ligne reliant Fdérik - Chinguetti - Tidjikdja - Ayoun el-Atrouss - Bou Steile.

Les Français voulant se déplacer en Mauritanie doivent " impérativement" communiquer les immatriculations de leurs véhicules et leur parcours précis à l'ambassade de France qui, à son tour les communiquera à la gendarmerie mauritanienne pour leur prise en compte sécuritaire, indique le document.

L'organisation Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) a menacé récemment de "frapper les intérêts de la France en Mauritanie et dans toute la zone sahélienne".

Les mêmes menaces ont été également proférées par des activistes salafistes condamnés à mort le 20 octobre dernier par la cour criminelle de Nouakchott.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Satisfaction générale après le bon déroulement du scrutin de dimanche
le 02/11/2010 01:21:03
Côte d'Ivoire

Le premier tour de l'élection présidentielle tenue dimanche en Côte d'Ivoire s'est déroulé "de manière globalement satisfaisante", estiment les observateurs, les principaux candidats et les partenaires du processus électoral censé clore huit années de crise militaro-politique.

"L'élection s'est déroulée de manière correcte et est globalement satisfaisante", ont indiqué dimanche soir les observateurs internationaux réunis au siège de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) à Abidjan pour une évaluation de la journée du scrutin présidentiel.

Plusieurs centaines d'observateurs issus de l'Union européenne (UE), de l'Union africaine (UA), de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), du Centre Carter, de l'Union monétaire ouest africaine (UEMOA), du groupe Afrique Caraïbes et Pacifique (ACP), des Etats-Unis et du Japon suivent le processus électoral en Côte d'Ivoire.

Le représentant de l'UA, Ambroise Nyonsaba, a souligné "la patience et la discipline" des Ivoiriens dans les longues files d'attente devant les bureaux de vote.

"Le constat est positif", a déclaré pour sa part le chef de la mission d'observation de l'UEMOA, Dramani Dama.

"Dans les bureaux de vote où nous sommes passés, il y a de l'affluence, le vote est tranquille et libre pour l'instant", a-t-il fait remarquer déplorant toutefois l'absence de représentants de certains candidats dans les bureaux de vote.

Un peu plus tôt dans la matinée, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Young Jin Choi, avait relevé "l'accalmie, l'ordre et la patience" qui ont régné tout au long de la journée dans les bureaux de vote. "C'est très encourageant, car tout se passe dans la paix et dans l'ordre", a-t-il dit après une tournée dans des bureaux de vote à Abidjan et Grand-Bassam à 35 km d'Abidjan. "Je félicite le peuple ivoirien qui, maîtrisant la passion et l'émotion, est sorti massivement exercer son droit civique, dans la paix et dans la discipline après avoir patienté si longtemps", a ajouté M. Choi.

Comme les quelque 5,7 millions d'électeurs, les principaux candidats, les opposants Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara, et le président sortant Laurent Gbagbo ont exprimé leur satisfaction sur le bon déroulement du scrutin après avoir accompli, en compagnie de leurs épouses, leur devoir de citoyen.

Henri Konan Bédié s'est dit "serein et soulagé après tant d'années passées sans élections" tout en se félicitant du calme qui a prévalu.

"Pour le moment, tout se passe paisiblement et je voudrais féliciter les forces de l'ordre pour l'encadrement des électeurs", s'est réjoui également Alassane Ouattara qui estime que "la paix est ce dont le pays a le plus besoin, aussi bien le jour des élections que les jours après les élections".

Le président Laurent Gbagbo a également exprimé sa satisfaction pour le bon déroulement du scrutin. Il a invité ses adversaires à ne pas "se donner en spectacle" en proclamant leurs propres résultats. "Il faut respecter la loi, la Commission électorale indépendante (CEI) est seule habilitée à proclamer les résultats provisoires", a-t-il insisté.

La CEI s'est engagée, conformément à la loi, à proclamer les résultats dans un délai de 72 heures, "mercredi au plus tard", avant la validation par le Conseil constitutionnel.

french.news.cn/afrique

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Somalie : Ban Ki-moon encourage le nouveau PM somalien à former le gouvernement
le 02/11/2010 01:20:23
Somalie

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé le nouveau Premier ministre somalien à former un gouvernement le plus tôt possible et à contribuer à désamorcer la crise politique dans le pays, a déclaré son porte-parole dans un communiqué publié dimanche.

M. Ban a recommandé aux dirigeants somaliens, notamment le président Cheikh Sharif, le président du Parlement Sharif Hassan, ainsi que les membres du Parlement fédéral de transition de parvenir à un consensus sur les arrangements de procédure conduisant à la confirmation du nouveau Premier ministre à travers un processus consultatif et transparent, indique le communiqué.

"Le secrétaire général félicite également le Premier ministre Mohamed Abdullahi Mohamed pour sa nouvelle nomination et l'encourage à former son cabinet sans procéder à un nouveau report afin d'accomplir les tâches prioritaires de la période de transition", lit-on dans le communiqué.

M. Ban a affirmé dans le communiqué qu'il appréciait les efforts déployés par son représentant spécial, Augustine Mahiga, menés en coopération avec l'Union africaine et l'Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD) et avec le soutien de la communauté internationale, destinées à surmonter l'impasse politique actuelle en Somalie.

"Il souhaite que les Institutions fédérales de transition continuent à oeuvrer dans le même esprit, en mettant en avant les intérêts de leur pays, à savoir la recherche de l'unité, de la stabilité et de la paix pour le peuple somalien", ajoute le communiqué.

M. Mohamed a été nommé Premier ministre par le président somalien il y a deux semaines, suite à la démission en septembre d'Omar Abdirashid Sharmarke.

La Somalie, en proie à plusieurs décennies de conflits armés, est dépourvue de gouvernement central depuis 1991. Le pays fait face à une grave crise humanitaire, 3,2 millions de personnes, soit plus de 40% de la population totale, nécessitant une aide.

french.news.cn/afrique

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Zambie : Le président zambien appelle à la réconciliation politique avant les élections générales de 2011
le 02/11/2010 01:19:35
Zambie

Le président zambien Rupiah Banda a appelé dimanche l'Eglise à promouvoir la réconciliation politique dans la tentative d'apaiser la situation politique tendue dans ce pays d'Afrique australe avant les élections générales de l'an prochain.

La tension politique a été alimentée par les déclarations incendiaires des dirigeants politiques, aggravée par la violence lors des élections législatives partielles. Cela pourrait compromettre les élections générales à moins que des mesures pragmatiques ne soient mises en place, ont averti certains analystes.

L'Eglise devra promouvoir la réconciliation politique alors que le pays s'approche du scrutin de l'an prochain, a appelé le président Banda, lors d'une célébration centenaire de l'Eglise anglicane à Lusaka.

"Nous ne sommes pas des saints. Nous commettons des fautes car nous sommes des êtres humains, et quand nous commettons des fautes, nous nous accordons et nous demandons l'aide", a-t-il affirmé, notant que l'Eglise devra aider à "résoudre de tels problèmes".

Le scrutin sera libre et juste, a-t-il assuré.

Les Zambiens se rendront l'année prochaine aux urnes pour élire le président, les députés ainsi que les chefs des gouvernements locaux. Le Mouvement pour la démocratie multipartite (MMD, au pouvoir) et deux plus grands partis d'opposition, le Front patriotique (PF) dirigé par Michael Sata, un vétéran politique et ancien ministre du gouvernement issu du MMD et le Parti uni pour le développement national (UPND) dirigé par Hakainde Hichilema, un riche homme d'affaires, seront les principales formations politiques en lice.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Vote massif et sans incidents majeurs
le 02/11/2010 01:18:52
Côte d'Ivoire

Les électeurs ivoiriens sont sortis massivement pour élire dimanche leur président de la République dans le calme et sans incidents majeurs, après huit ans de crise militaro-politique.

Tôt le matin, les Ivoiriens ont pris d'assaut les lieux de vote où le scrutin n'a pas commencé partout à 7H00 (locale et GMT) comme officiellement annoncé par la Commission électorale indépendante (CEI).

Dans de nombreux bureaux de vote, les opérations ont commencé avec une trentaine de minutes de retard.

Jusqu'à la mi-journée, de longues files d'attente étaient perceptibles dans les lieux de vote d'Abidjan mais les électeurs ne manifestaient ni impatience ni mauvaise humeur.

Quelque 5,7 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour choisir entre 14 candidats dont l'ex président Henri Konan Bédié, l'ex Premier ministre Alassane Ouattara et le président sortant Laurent Gbagbo.

Dans le centre du lycée Sainte Marie, dans le quartier huppé de Cocody, où il a voté en compagnie de son épouse peu avant 10 h, Henri Konan Bédié s'est dit "soulagé après tant d'années passées sans élections".

"Je viens d'accomplir mon devoir, je suis un homme serein", a-t- il ajouté appelant ses partisans à aller voter "massivement" jusqu'à la fermeture des bureaux de vote à 17H00.

Une heure après, dans le même centre, c'était le tour du couple Ouattara de déposer leur bulletin dans l'urne.

Alassane Ouattara s'est félicité de ce que "partout dans le pays les choses se passent bien, dans la paix" et qu'enfin les Ivoiriens puisent avoir "le changement" qu'ils attendent.

Selon le point fait à la mi-journée par un haut responsable de la police nationale joint au téléphone, aucun incident majeur n'a été signalé à part la mise à la disposition de la police d'un délégué de la CEI qui avait gardé par devers lui, dans le quartier populaire de Yopougon, des stickers devant servir à authentifier les bulletins de vote.

"Les choses se déroulent dans des conditions parfaites", a également indiqué le commandant de la force des Nations Unies, le général Abdul Hafiz, "satisfait" de la situation sécuritaire.

Dans les lieux de vote, les forces de l'ordre étaient très discrètes mais à l'extérieur, aux principaux carrefours d'Abidjan, des chars de l'ONU étaient disposés ainsi que des éléments des Forces de défense et de sécurité ivoiriennes.

Des patrouilles mobiles sillonnaient également les rues d'Abidjan.

Dans une école primaire du quartier de la Riviera où il a voté vers 13H00, le président Laurent Gbagbo a déclaré qu'avec ce scrutin, la Côte d'Ivoire "va sortir de la crise".

"On va donner la légitimité à quelqu'un qui pourra faire la paix totale dans le pays", a-t-il poursuivi avant d'appeler ses adversaires à "respecter la loi".

"Il ne faut pas que les candidats se donnent en spectacle en proclamant chacun ses résultats. C'est la CEI qui est seule habilitée à proclamer les résultats provisoires", a-t-in insisté.

La CEI s'est engagée, conformément à la loi, à proclamer les résultats provisoires en 72 heures, "au plus tard mercredi".

Pour assurer la crédibilité de l'élection qui doit être certifiée par l'ONU des centaines d'observateurs nationaux et internationaux sont présents dans les bureaux et lieux de vote.

De même, la CEI a décidé de combiner le comptage manuel des voix dans les bureaux de vote avec une transmission électronique des résultats pour la centralisation au siège de la CEI à Abidjan, sous la surveillance d'un comité d'experts mis en place par le Premier ministre Guillaume Soro.

M. Soro avait également indiqué que les procès-verbaux des votes sont édités en 22 exemplaires et adressées à toutes les parties prenantes dans le processus électoral.

"Cette élection ne peut pas échapper à la transparence, tous les ingrédients de la transparence sont réunis", avait-il martelé vendredi lors d'une conférence de presse.

L'élection présidentielle qui met aux prises, pour la première fois, les trois leaders de la politique ivoirienne est censée mettre fin à la crise ouverte en septembre 2002 avec le putsch manqué des Forces nouvelles (ex rébellion) contre le régime de Laurent Gbagbo.

Le pays était littéralement coupé en deux, le nord sous contrôle des Forces nouvelles et le sud aux mains du gouvernement.

Les deux parties ont signé en mars 2007 un accord de paix à Ouagadougou qui a relancé le processus de réunification du pays entamé par l'accord de Linas-Marcoussis (France, janvier 2003).

french.news.cn/afrique

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Algérie : Célébration du 56e anniversaire de la guerre de libération nationale
le 02/11/2010 01:18:02
Algérie

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika s'est recueilli lundi matin, au sanctuaire des martyrs à Alger, à la mémoire des martyrs de la guerre de libération nationale, déclenchée le 1er novembre 1954, dont le peuple algérien célèbre le 56e anniversaire, a rapporté l'agence de presse APS.

Après avoir salué un détachement de la Garde républicaine qui lui a rendu les honneurs, le président Bouteflika a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et récité la fatiha du Saint-Coran à la mémoire des chouhada.

Etaient présents à cette cérémonie, le président du Conseil de la nation (chambre haute du Parlement) Abdelkader Bensalah, le président de l'Assemblée populaire nationale (APN, chambre basse du Parlement) Abdelaziz Ziari, le Premier ministre Ahmed Ouyahia, le président du Conseil constitutionnel, Boualem Bessaih ainsi que des membres du gouvernement.

Par ailleurs, le ministère des Affaires étrangères a organisé une réception dimanche à son siège à Alger pour commémorer cet événement.

La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci, des cadres, des employés et des Moudjahidine du ministère.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Longue queue devant un bureau de vote à Abidjan
le 31/10/2010 20:19:13
Côte d'Ivoire

Une longue queue s'est formée dimanche dès le petit matin devant la porte d'un bureau de vote à Youpougon, quartier résidentiel d'Abidjan, capitale économique de Côte d'Ivoire.

Aux grands carrefours au Plateau, centre administratif de la capitale, il y a des forces de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), des policiers et des gendarmes déjà installés afin d'assurer la sécurité.

Environ 5,7 millions d'Ivoiriens participeront au vote dans 20 073 bureaux de vote répartis dans 10 179 lieux de vote dans le pays.

Au total 14 candidats sont en lice pour l'élection présidentielle de dimanche censée clore huit ans de crise militaro-politique.

Le président sortant Laurent Gbagbo, le leader du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, opposition) Henri Konan Bédié, le leader du Rassemblement des Républicains (RDR, opposition) Alassane Ouattara, et les autres candidats partagent l'idée qu'une élection juste, démocratique et transparente rouvrira au pays les portes de la stabilité.

Le président Gbagbo dont la candidature est parrainée par La Majorité présidentielle (LMP), une coalition de partis politiques, mouvements et associations autour de son parti le Front populaire ivoirien (FPI) est âgé de 65 ans.

Henri Konan Bédié, âgé de 76 ans, est le candidat du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (ex-parti unique). Il est originaire du centre du pays.

Le candidat du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Ouattara, est né le 1er janvier 1942 à Dimbokro (centre). Ancien fonctionnaire au Fonds monétaire international (FMI) et ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), la carrière politique d'Alassane Ouattara commence en 1990 lorsqu'il est nommé Premier ministre par Félix Houphouët-Boigny.

La Côte d'Ivoire vit une situation de ni paix ni guerre depuis l'éclatement du conflit militaro-politique entre l'ex-rébellion et les ex-forces loyalistes en 2002 et la division subséquente du pays en deux parties dont les populations se sont parfois regardées en chiens de faïence.

L'élection est ainsi considérée comme la clé de voûte du processus de sortie de paix en cours en Côte d'Ivoire en ce sens qu'elle devrait réunifier le pays et ramener la cohésion sociale.

"Les ivoiriens sont fatigués. Ils veulent sortir de huit années de crise et voir la Côte d'Ivoire se remettre au travail", avait fait remarquer de manière récurrente l'ensemble des candidats lors de la campagne électorale qui a duré deux semaines.

Quant au Représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Côte d'Ivoire Choi Young-jin, il rappelle à toute occasion le caractère historique de l'élection présidentielle de dimanche, relevant qu'"avec ce scrutin, la Côte d'Ivoire tournera définitivement dos à la crise".

La campagne électorale qui a donné l'occasion aux candidats d'effectuer des tournées dans tout le pays "en toute sécurité" s'est déroulée dans l'engouement et dans une atmosphère conviviale.

Les ivoiriens se rendent aux urnes ce dimanche avec le même engouement, afin que les huit années de crise qu'a connues le pays avec leur cortège de difficultés, soient un lointain souvenir.

La réinstauration d'un climat pacifique s'inscrit ainsi comme le premier défi qui devra être gagné à l'issue d'un scrutin présidentiel suivi avec attention par la communauté nationale et internationale.

french.news.cn/afrique

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