Congo, République démocratique : La mort du lanceur de pierres suscite des réactions occidentales
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le 17/10/2010 21:04:24 |
Le mort du Congolais Armand Tungulu, lanceur de pierres sur le cortège présidentiel, a suscité des réactions dans des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la France et la Belgique.
Tungulu, arrêté le 29 septembre pour cause de jet de pierres sur le cortège présidentiel, a été trouvé mort dans son lieu de détention le 2 octobre. Le Procureur général de la République (PGR) , Floribert Kabange Numbi, a annoncé qu'il s'agissait d'un suicide.
La Belgique, pays d'accueil d'Armand Tungulu, a accordé, par le biais de son ministère des Affaires Etrangères, le 5 octobre, une audience à sa veuve aux fins de l'assurer de l'engagement du gouvernement belge à rechercher la vérité dans cette affaire.
"Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de la mort de ce Congolais de la diaspora décédé dans le cachot de la Garde Républicaine", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero le 5 octobre.
Le gouvernement américain se dit, dans un communiqué datant du 6 octobre, préoccupé de la mort de Tungulu ainsi que de l'arrestation des témoins de cet événement avant de demander aux autorités congolaises de garantir l'administration de la justice selon les règles et principes établis du droit, l'accès à un avocat, ainsi qu'un traitement humain, conformément au droit congolais et international.
Par une ordonnance rendue publique le 11 octobre, le juge du Tribunal de première instance de Bruxelles, Vanwelkenhuyzen, a mis l'Etat congolais "en demeure" de restituer la dépouille mortelle d'Armand Tungulu, décision assortie d'une astreinte de 25.000 euros par jour de retard.
Cette ordonnance a été rejettée par le gouvernement congolais. Pour Kinshasa, cette ordonnance, "totalement inopportune", compromet l'enquête en cours en RDC sur ce dossier.
"Le gouvernement trouve là une tentative manifeste délibérée d'obstruer l'enquête avec des pressions tout à fait inhabituelles pour amener les autorités judiciaires congolaises à lever le pied", a déclaré le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende.
Le gouvernement congolais a aussi souligné que l'ordonnance du juge belge viole substantiellement la Charte des Nations Unies dont l'article 2 proclame "l'égalité souveraine entre les Etats".
Selon M. Mende, s'agissant des faits ayant abouti à la mort d'un ressortissant congolais, intervenu en territoire congolais, il n'existe aucune disposition légale, ni du droit international, ni dans la célèbre loi belge dite de "compétence universelle", à ce jour abrogé, qui "peut justifier l'empressement théâtral du juge du TGI de Belgique".
D'autre part, a-t-il précisé, rien n'autorise à un juge belge à enjoindre à la justice d'un Etat souverain, comme la RDC enquêtant sur la mort à l'intérieur de son territoire d'un de ses ressortissants, bien que résidant en Belgique, d'expatrier son corps avant l'aboutissement de l'enquête.
La Belgique et la RDC ont normalisé en janvier 2009 leurs relations après neuf mois de brouilles consécutives aux propos du commissaire européen, le Belge Karel de Gucht, qualifiant les dirigeants congolais de partenaires "inappropriés".
french.news.cn/afrique
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Congo, République démocratique : 179 armes récupérées à Butembo le premier jour d'"Arme contre 50 USD"
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le 17/10/2010 21:03:38 |
Le Programme national pour la paix et la reconstruction (PAREC) a récupéré samedi 179 armes, à Butembo, au Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le jour du lancement officiel dans cette ville de l'opération de récupération d'armes baptisée "Arme contre 50 USD".
L'initiateur de cette opération et président du PAREC, Ngoy Mulunda, a précisé que parmi les 179 armes, on dénombre 152 armes légères et 27 armes lourdes.
Il s'est également félicité de l'engouement des populations de la contrée à cette opération, avant de les appeler à s'impliquer pour la pacification de leur ville.
Cette opération qui avait débuté en mai 2010 dans la partie Est de la RDC était interrompue, faute de financement.
L'opération "Arme contre 50 USD" consiste à remettre 50 dollars américains à quiconque qui apporte une arme, avec comme principe de ne pas le photographier, ni l'identifier. Elle s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la prolifération des armes et pour la pacification de la ville.
A Kinshasa où cette opération était menée pendant sept mois sous la formule "Arme contre 100 USD", le PAREC avait récupéré près de 12.000 armes.
Cette opération est financée particulièrement par le président congolais Joseph Kabila. F
french.news.cn/afrique
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Algérie : Ban Ki-moon insiste sur une gouvernance pouvant faire face à une nouvelle génération de problèmes
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le 17/10/2010 21:03:02 |
Le secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, a souligné, samedi à Marrakech, au sud du Maroc, que la gouvernance mondiale doit permettre de faire face à une nouvelle génération de problèmes, a rapporté l'agence de presse MAP.
A l'ouverture de la 3ème édition de la World Conference Policy (WPC), M. Ban a dit qu'aucun pays, aucun groupe de pays ne peut affronter seul les grands défis de notre temps, puisque les problèmes actuels transcendent les frontières.
"Certains des anciens dispositifs et des anciennes structures n'ont pas évolué à mesure que l'interdépendance grandissait. Nous devons tout simplement trouver de meilleurs moyens de collaborer et de mettre en place des systèmes adaptés à notre époque, des systèmes qui répondent mieux à l'impératif de responsabilité, qui soient plus représentatifs et qui permettent de tirer parti de la force que nous avons collectivement en tant que communauté mondiale", a-t-il expliqué.
Selon M. Ban, la gouvernance mondiale doit se mettre au service d'une économie mondiale qui fonctionne pour tous, non pas seulement pour une minorité favorisée.
"Aujourd'hui, de nombreux pays en développement se trouvent dans le peloton de tête sur le plan de la croissance économique, ils seront aussi les moteurs de la reprise après la crise économique et financière mondiale", a dit le secrétaire générale de l'ONU, relevant que leur voix n'est pas aussi forte qu'elle le devrait dans les instances où se prennent les décisions économiques mondiales.
Selon M. Ban, la gouvernance mondiale doit aussi aider à contrer la menace que représentent les changements climatiques, indiquant qu'à Copenhague, qui n'a pas répondu à toutes les attentes, des progrès importants ont été accomplis dans la création d'un large consensus politique ainsi que des avancées sur les plans de l'adaptation, du déboisement, des transferts de technologies, du renforcement des capacités et du financement.
Un groupe de haut niveau sur la viabilité de l'environnement mondial devrait proposer des moyens pragmatiques grâce auxquels les pays puissent tirer la population de la pauvreté et de favoriser une croissance verte, tout en protégeant le climat et les écosystèmes, a-t-il fait savoir.
L'ONU, dont "les organes doivent être réformés", est l'instance appropriée où cette gouvernance peut le mieux se concrétiser, a-t- il dit, insistant sur l'obligation "de produire des résultats à temps et dans le respect du principe de responsabilité".
"Le Conseil économique et social pourrait jouer un rôle beaucoup plus important sur une série de questions étroitement liées entre elles : les risques financiers, l'insécurité alimentaire, l'accès à l'énergie, le régime commercial international, et les défauts qu'il présente", a estimé le secrétaire général des Nations Unies.
Evoquant la question du terrorisme, M. Ban Ki-moon a fait remarquer que ce fléau continue de faire des dégâts.
"Le risque que des terroristes arrivent à se procurer des matières fissiles à donner une urgence nouvelle à la question de la sécurité nucléaire. Ceux qui aujourd'hui, armés de bombes et d'armes à feu, pourraient bien demain avoir à leur disposition un arsenal plus puissant. Le meilleur moyen de s'y opposer et de coopérer sans fléchir à l'échelon international", a-t-il expliqué.
Lancée en 2008, la WPC est conçue comme un lieu de réflexion collective et d'échanges entre décideurs visant à améliorer la gouvernance mondiale sous ses aspects global et régional, géopolitique, politique, économique ou financier. Elle réunit quelque 150 hommes politiques, responsables d'organisations multinationales, présidents de grandes entreprises, éminents experts et chercheurs.
Les principaux thèmes à l'ordre du jour de cette édition portent notamment sur "Les implications en matière de gouvernance des problèmes de climat, population et santé", "La gouvernance monétaire et financière", "La gouvernance économique et financière ", "La gouvernance du cyberespace", "Puissances émergentes et gouvernance mondiale" et "Le G20 et son avenir".
french.news.cn/monde
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Somalie : Une ville dans le sud-ouest du pays reprise par les forces gouvernementales
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le 17/10/2010 21:01:49 |
Les forces du gouvernement somalien se sont emparées dimanche d'une ville située dans le sud-ouest du pays précédemment contrôlée par le groupe armé islamiste Al Shabaab, à l'issue de combats féroces qui se sont déroulés tôt dans la matinée, ont annoncé des responsables gouvernementaux.
Les combats ont commencé après que les forces gouvernementales eurent lancé l'assaut sur les bases du groupe dans la ville de Beled Hawo, située dans la région de Gedo, dans le sud-ouest du pays.
"La ville de Beled Hawo est entre nos mains et nous avons chassé de la zone les éléments agissant contre la paix", a déclaré à l'agence Xinhua Abdi Barre Abdi, porte-parole des forces gouvernementales dans la région.
La ville de Beled Hawo, qui se trouve dans une zone où convergent les frontières de l'Ethiopie, de la Somalie et du Kenya, était contrôlée par Al Shabaab ces deux dernières années.
Selon le porte-parole, onze combattants du groupe ont été tués et "beaucoup d'autres" blessés dans les combats menés pour le contrôle de la ville. Al Shabaab n'a jusqu'à présent fait aucun commentaire sur les derniers développements survenus dans le sud du pays.
Des habitants de cette zone ont affirmé avoir été les témoins d'affrontements acharnés entre les deux camps ces deux derniers jours.
Les villes du centre de la Somalie, très disputées par les forces gouvernementales et les insurgés, se sont vues passer alternativement sous le contrôle d'un camp puis de l'autre.
french.news.cn/afrique
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Congo, République démocratique : Le ministre de la Défense stigmatise le rapport de l'ONU sur les violences sexuelles
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le 17/10/2010 21:01:03 |
Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants de la République démocratique du Congo (RDC), Charles Mwando Nsimba, a stigmatisé samedi le rapport de Margot Wallström, représentante spéciale de l'ONU pour les violences sexuelles dans les conflits, présenté jeudi dernier au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le ministre Mwando Nsimba, qui animait samedi un point de presse à Kinshasa, s'est dit indigné du rapport de Mme Wallström qui accuse les Forces armées de la RDC (FARDC) des violations des droits humains dans leurs opérations dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu dans l'est de la RDC.
Pour le ministre congolais de la Défense, ces informations n'ont pour objectif que de freiner l'élan de l'armée dans sa détermination à éradiquer les derniers rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) en jetant sur elle "le discrédit injuste".
Mme Wallström, a effectué du 27 septembre au 3 octobre une mission en RDC au cours de laquelle elle s'était notamment rendue dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu pour s'entretenir particulièrement avec des femmes victimes de viols.
french.news.cn/afrique
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Côte d'Ivoire : Alassane Dramane Ouattara : "L'élection présidentielle, cette fois, j'y crois"
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le 11/10/2010 16:53:03 |
À quelques semaines de l'élection présidentielle du 31 octobre, l’ancien Premier ministre de Houphouët et candidat du Rassemblement des républicains, Alassane Dramane Ouattara, se dit convaincu que le scrutin, maintes fois reporté, se déroulera de manière libre et transparente. Premier volet de notre série d’entretiens avec les principaux acteurs d’une élection historique.
Si les heureux auspices qui accompagnent le scrutin du 31 octobre se confirment – et il n’y a pour l’instant aucune raison d’en douter –, Alassane Ouattara, 68 ans, participera enfin à sa première élection présidentielle. En 1995, avec le soutien de Laurent Gbagbo et face à son allié d’aujourd’hui, Henri Konan Bédié, il avait refusé de se présenter, estimant que les conditions de transparence et d’équité n’étaient pas remplies.
En 2000, sa candidature avait été invalidée pour « nationalité douteuse ». L’ancien Premier ministre de Houphouët (1990-1993), au cœur de la tempête politique qui balaye la Côte d’Ivoire depuis quinze ans, arrive donc au bout d’un long chemin fait d’épreuves, d’humiliations, de coups de blues mais aussi, et peut-être surtout, de ténacité. Il n’a en effet jamais renoncé à cet objectif présidentiel, même après avoir échappé de justesse à la mort, en septembre 2002, quand son domicile d’Abidjan a été attaqué et incendié.
Pour bon nombre d’Ivoiriens, ADO, comme ils l’appellent, demeure un mystère. Une sorte de Janus, qui ne laisse personne indifférent. Ses adversaires se plaisent à voir en lui le « plus grand diviseur » du pays, le responsable du coup d’État de décembre 1999 ou le deus ex machina de la rébellion de 2002. Pour ses partisans, il est le seul capable de diriger la Côte d’Ivoire après une telle descente aux enfers : brillant, intègre, rigoureux, bon gestionnaire et ami des institutions internationales.
Enfin, pour ceux qui n’appartiennent à aucun de ces deux camps, sa compétence certaine le dispute à une image un peu trop policée, pas assez « les pieds dans la glaise ». La faute à une éducation et à un parcours personnel qui en ont plus fait un homme du monde qu’un « villageois », mais aussi à une relativement longue absence du pays, jusqu’à une période récente.
L’entretien qui suit a été recueilli fin septembre à Ouagadougou, en marge de la septième réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), dans sa suite de l’hôtel Laico, où il s’est installé, comme Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. C’est un homme résolument optimiste, sur la tenue à bonne date de la présidentielle mais aussi sur ses chances de l’emporter, qui a répondu à nos questions pendant plus d’une heure. Avec la volonté d’incarner l’image d’un leader au-dessus de la mêlée, rassembleur et ouvert, plutôt que celle de « simple » héraut du Nord qui lui a longtemps collé à la peau.
JEUNE AFRIQUE : Le premier tour de l’élection présidentielle est fixé au 31 octobre. Cette fois-ci, c’est la bonne ?
ALASSANE DRAMANE OUATTARA : Très sincèrement, je pense que oui. La plupart des conditions requises sont remplies. Le plus difficile, c’était la liste électorale. Elle est désormais définitive et acceptée par tous. L’encasernement des Forces nouvelles et la réunification du pays sont en cours et ne posent pas de problèmes particuliers. Reste le démantèlement des milices. Mais nous savons que tout ne pourra pas être réglé avant l’élection. Des élections ont été organisées en Afghanistan et en Irak dans des circonstances beaucoup plus difficiles. Il reste quelques détails techniques à régler, notamment au niveau de la Commission électorale indépendante, mais rien qui puisse remettre en question le respect des délais impartis.
La liste électorale retenue vous semble-t-elle équitable ou n’est-elle que le fruit d’un simple compromis politique ?
Cette liste est équilibrée et consensuelle. Elle est donc, et c’est l’essentiel, de nature à éviter la moindre contestation à l’issue du scrutin.
Avez-vous confiance dans les conditions d’organisation du scrutin ?
Ce scrutin sera équitable et transparent, donc oui.
Cela signifie-t-il que vous pouvez vous engager par avance à reconnaître le verdict des urnes ?
Oui, je m’y engage.
Si vous étiez élu, quelle mesure prendriez-vous en premier ?
Avant toute chose, je commencerais par m’adresser aux Ivoiriens pour les exhorter à la paix et au rassemblement. Puis je traduirais ce discours dans les actes en nommant un gouvernement d’union, rassemblant toutes les composantes politiques et la société civile, pour renforcer la cohésion. Dès le lendemain de l’élection, nous travaillerions à la mise en œuvre de l’intégralité de mon programme. Tout cela depuis Yamoussoukro, où je m’installerais après y avoir prêté serment. Car le transfert de la capitale est un projet qui me tient à cœur.
Ce gouvernement d’union inclurait toutes les formations politiques, sans exception ?
Toutes les formations politiques significatives, en tout cas.
Y compris le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo ?
Évidemment.
Quel rôle jouerait Henri Konan Bédié à vos côtés ?
Il est mon aîné et l’ancien président de la République. Nous entretenons des relations de confiance, et j’aurais besoin de ses conseils et de son expérience.
Vous pourriez lui confier un poste d’importance ?
Cela ne dépendrait que de lui.
Et si c’est Henri Konan Bédié qui est élu, vous travailleriez pour lui ?
Bien entendu.
Pourriez-vous être son Premier ministre ?
S’il le souhaite, oui.
Avez-vous déjà abordé la question de la répartition des postes gouvernementaux au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix [RHDP, comprenant, entre autres, le RDR de Ouattara et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire – PDCI – de Bédié, NDLR] ?
Nous avons récemment demandé au directoire du RHDP de travailler en ce sens, mais nous n’avons pas encore obtenu les résultats des travaux.
À vous écouter, vous êtes les deux meilleurs candidats. Que se passerait-il si vous vous retrouviez au second tour ?
Nous mènerions tous deux une campagne saine, sereine et civilisée. Les Ivoiriens choisiront.
On dit souvent que le report des voix du candidat Ouattara vers le candidat Bédié fonctionne mieux que dans le sens inverse. En avez-vous conscience ?
Nous verrons bien. Mon intime conviction est que, compte tenu du bon fonctionnement du RHDP, le report sera satisfaisant dans les deux cas de figure.
Pensez-vous vraiment être propriétaire de vos voix ?
Je ne suis propriétaire de rien. Mais je considère que nos militants suivront le mot d’ordre du parti. Je pense d’ailleurs la même chose pour le PDCI et les autres partis du RHDP.
Ce scrutin pourrait tourner la page d’une crise qui, finalement, remonte à la mort de Houphouët. À quoi est due la descente aux enfers qu’a connue la Côte d’Ivoire depuis 1993 ?
(Il réfléchit longuement.) C’est une question difficile…
Mais vous vous l’êtes certainement posée…
Je dirais qu’elle a été due à l’absence de jeu démocratique qui nous a conduits à de multiples crises et, donc, à l’instabilité, mais aussi à beaucoup d’incompréhension.
Pensez-vous que cette décennie n’a produit que des effets négatifs ?
C’est une évidence. Il y a peut-être eu du positif pour quelques individus, mais certainement pas pour les Ivoiriens, qui ont beaucoup souffert de cette crise.
Le mandat présidentiel est de cinq ans. Cela vous semble-t-il suffisant ?
La Constitution prévoit un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Je ne vois pas de raison de remettre cela en cause, contrairement à d’autres dispositions qui me semblent être sources de conflit…
Lesquelles ?
Toutes celles qui sont de nature à diviser les Ivoiriens. Il est grand temps, également, de donner plus de garanties aux minorités.
Cela signifie-t-il que vous envisagez de modifier la Constitution ?
Tout à fait.
Pourriez-vous être l’homme d’un seul mandat ?
Je souhaite aider mon pays le plus longtemps possible. Mais je ne me pose pas la question aujourd’hui.
Avez-vous déjà en tête le nom de votre éventuel Premier ministre ?
Non. Tout dépend de la manière dont l’élection se déroulera.
Cela signifie-t-il que, si vous êtes élu, le Premier ministre ne sera pas forcément issu du PDCI ?
Le PDCI pourrait préférer un autre poste.
Comment voyez-vous l’avenir du chef du gouvernement, Guillaume Soro, après l’élection ?
Si tout se passe comme prévu, il aura effectué un excellent travail. Il s’est montré compétent et déterminé. Il a donc un avenir politique certain.
Y compris un avenir de présidentiable ?
Oui, je le pense.
Laurent Gbagbo semble désormais « jouer le jeu ». Cela signifie-t-il qu’il existe aujourd’hui un minimum de confiance entre vous ?
Les choses se sont beaucoup améliorées. Même si j’ai été déçu par ses volte-face et les nombreux obstacles mis sur la route de cette élection, ces problèmes appartiennent au passé.
Ce nouveau rapport de confiance date-t-il de votre tête-à-tête du 17 mai dernier ?
Cela a effectivement été un tournant important.
Quelles relations entretenez-vous aujourd’hui ?
Des relations normales. Nous nous parlons régulièrement au téléphone et nous nous voyons dans le cadre des rencontres du Cadre permanent de concertation [CPC, organe mis en place pour assurer le suivi de l’accord de paix de Ouagadougou, signé le 4 mars 2007 NDLR].
Quel serait son sort si vous étiez élu ?
Il jouirait de tous les droits et avantages dus à un ancien chef de l’État.
Vous pourriez travailler avec lui, lui confier un poste ?
Cela dépendra de lui. En tout cas, je n’aurais aucun problème à le consulter régulièrement.
Et si c’était lui qui l’emportait ?
Très franchement, je ne me pose pas cette question…
Comment envisagez-vous de traiter la question des crimes – charnier de Yopougon, escadrons de la mort, etc. – commis pendant la guerre ?
Je souhaite mettre en place une Commission Vérité et Réconciliation, sur le modèle sud-africain. Il faut nécessairement établir la vérité. Cette commission devra également régler le problème des dédommagements dus aux victimes.
Revenons à l’élection du 31 octobre. Quel type de campagne comptez-vous mener ?
Mon seul souci est de prendre en compte les préoccupations de mes compatriotes. Cela implique une campagne de proximité, être à l’écoute des populations pour pouvoir leur proposer des solutions concrètes. Je me suis déjà rendu dans dix-sept des dix-neuf régions du pays. Le reste, l’invective ou la comparaison avec les autres candidats, si c’est le sens de votre question, ne m’intéresse pas.
Votre programme électoral est certes séduisant, très complet, précis, mais aussi, selon vos détracteurs, utopique et très coûteux : environ 12 000 milliards de F CFA [18,3 milliards d’euros]. Comment comptez-vous financer ces mesures ?
Mon programme est le fruit d’un long travail de terrain et de réflexion. Il est ambitieux mais n’a rien d’utopique compte tenu de mon expérience professionnelle. Je rappelle que la Banque mondiale a préconisé un montant identique pour la Côte d’Ivoire sur cinq ans, après l’élaboration de mon programme. L’amélioration des recettes de l’État, au niveau de l’impôt, de la douane, du secteur pétrolier ou des ressources minières, est un impératif facilement réalisable. L’investissement privé est un autre levier important, que l’on peut estimer à 2 500 milliards de F CFA. Une plus grande maîtrise des dépenses publiques peut dégager des ressources importantes. Enfin, la coopération bilatérale et multilatérale ainsi que l’allègement de la dette constituent également des ressources loin d’être négligeables. La vraie difficulté n’est pas de trouver ces ressources, mais de les gérer pour qu’elles ne s’évaporent plus dans la nature comme par le passé.
Votre programme implique un fort interventionnisme de l’État et de lourds investissements publics. Le libéral que vous étiez se serait-il converti à la social-démocratie ?
J’ai toujours prôné le libéralisme à visage humain. Et la crise financière internationale a rappelé à tout le monde, même aux ultralibéraux, qu’il n’était plus concevable de ne pas tenir compte du social.
Il existe deux filières stratégiques en Côte d’Ivoire : le pétrole et le café-cacao. Êtes-vous pour leur privatisation ou pour leur nationalisation ?
Ni l’un ni l’autre. Le caractère public des établissements de gestion a montré ses limites, mais nous ne pouvons pas tout laisser au privé. Je suis donc pour un partenariat. De même, je préconise un équilibre entre groupes multinationaux et groupes locaux.
Avez-vous confiance dans l’armée ivoirienne ?
Oui. Mais notre armée a trop longtemps été laissée à l’abandon, dans des conditions de travail extrêmement pénibles. Le conflit que nous avons connu a en outre dégradé les relations entre soldats. Nous devons donc désormais faire en sorte que notre armée soit véritablement unifiée, que les militaires se fassent confiance et, surtout, que les Ivoiriens leur fassent confiance. Les forces de défense et de sécurité peuvent compter sur moi pour remplir tous ces objectifs.
Cette armée vous semble-t-elle représentative de la population ?
Non, pas aujourd’hui, en raison des nombreux recrutements parallèles qui, vous le savez, ne reflètent pas la composition sociologique de la Côte d’Ivoire. Il faut se tourner vers l’avenir, faire en sorte que les militaires se sentent véritablement investis d’une mission, celle de protéger leurs concitoyens. Cela passe, entre autres, par l’amélioration de leur formation. Bref, par une vraie réforme.
Êtes-vous pour le droit du sol ou pour le droit du sang ?
Cette décision n’appartient pas au seul président de la République, quel qu’il soit. C’est aux Ivoiriens d’en décider, par voie de référendum ou par la création d’une commission d’experts et de juristes. Gardons cependant tous en tête que l’exclusion et l’injustice sont en grande partie responsables de la crise que nous avons vécue.
Quel rôle joue votre épouse à vos côtés ?
Son rôle est très important. Elle m’accompagne dans ma démarche, y compris sur le terrain. Vous savez également qu’elle a une fondation, Children of Africa, qui fait beaucoup pour les plus démunis. Je suis très fier d’elle et de son engagement.
Que ferez-vous si vous perdez ?
Je poursuivrai ma carrière politique, à la tête de mon parti, et mes activités professionnelles dans le cadre de mon institut, l’Institut international pour l’Afrique. D’autres échéances, législatives ou municipales, nécessitent la poursuite de notre combat. Et, si Dieu me prête vie, j’ai encore beaucoup de temps devant moi…
Comment jugez-vous la médiation de Blaise Compaoré ?
Pas besoin de longs discours : sans lui, nous n’en serions pas là. Je ne peux que lui dire un grand merci.
Vous vous entretenez régulièrement avec le président français, Nicolas Sarkozy, dont vous êtes proche. À quand remonte votre dernière rencontre ?
Nous nous sommes entretenus en août dernier. Nous nous parlons à chacun de mes passages en France. Nicolas Sarkozy est mon ami.
Que pense-t-il réellement de la situation de la Côte d’Ivoire ?
Je ne souhaite pas parler à sa place. Posez-lui la question…
Selon vous, la relation entre la France et la Côte d’Ivoire doit-elle être redéfinie ?
La France elle-même a exprimé le souhait de revoir ses relations avec le continent africain dans sa globalité. La Côte d’Ivoire ne fait évidemment pas exception. Je ne vois pas de problème majeur entre nos deux pays, dont les liens historiques sont très étroits.
En quelques mots, que diriez-vous à un électeur ivoirien hésitant pour le convaincre de voter pour vous ?
La situation du pays est catastrophique, les Ivoiriens souffrent, et la soif de changement est inextinguible. Je pense avoir les solutions aux problèmes que rencontrent chaque jour mes compatriotes, dans les domaines de la santé, de l’éducation, des infrastructures… Ceux qui ont plus de 25 ans ou 30 ans se souviennent de ce que j’ai pu faire pour sortir le pays de la crise lorsque j’étais Premier ministre. Mes priorités seront l’emploi des jeunes et l’amélioration du cadre de vie de tous, je dis bien de tous les Ivoiriens, parce que je rêve d’une Côte d’Ivoire unie et prospère.
jeuneafrique.com
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Centrafrique : Renvoi du dépôt des candidatures présidentielles au 8 novembre
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le 11/10/2010 12:57:10 |
Le président de la Commission électorale indépendante (CEI) de la République centrafricaine, le Pasteur Joseph Binguimalé, a annoncé dimanche par un communiqué, le renvoi au 8 novembre prochain du dépôt des candidatures aux élections législatives et présidentielles.
Les candidats auront jusqu'au 8 décembre pour déposer leurs dossiers. L'ouverture des candidatures était initialement prévue pour ce dimanche 10 octobre. Les élections sont prévue pour janvier 2011.
La décision de la CEI intervient après concertation avec les différents acteurs, indique le communiqué.
french.news.cn/afrique
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Soudan : Un comité onusien surveillera le référendum du Sud-Soudan
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le 11/10/2010 12:55:51 |
Un comité onusien, chargé de surveiller le référendum sur le Sud-Soudan, est arrivé dimanche à Khartoum pour une visite de quatre jours au Soudan.
Le comité, dirigé par l'ancien président tanzanien Benjamin Mkapato, doit rencontrer des responsables du gouvernement soudanais à Khartoum et se rendre à Juba, au Sud-Soudan.
Nommé par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon en septembre dernier, le comité mettra l'accent sur le renforcement de la confiance tout en encourageant les parties concernées à résoudre toutes les questions en suspens liées au prochain référendum.
Un référendum est prévu le 9 janvier 2011, pour décider si le Sud-Soudan doit rester uni avec le nord du pays ou établir un Etat indépendant. La tenue de ce référendum a été prévue dans l'accord de paix global, signé entre le nord et le sud du pays en 2005.
french.news.cn/afrique
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Maroc : Création de l'Union africaine du transport et de la logistique
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le 11/10/2010 12:54:35 |
L'Union africaine du transport et de la logistique (UATL) a été créée, dimanche à Casablanca, capitale économique du Maroc, pour promouvoir les échanges entre pays africains et entre l'Afrique et le reste du Monde, apprend-on auprès de la Fédération du Transport de la Confédration générale des entreprises du Maroc (CGEM).
Lors de l'assemblée constitutive de cette union, les représentants de 13 pays africains participants ont adopté le statut de cette structure panafricaine dont le siège sera à Casablanca.
Ils ont également élu le président de l'UATL en la personne de M. Abdelilah Hafidi, président de la Fédération du Transport de la CGEM, et désigné les membres du bureau exécutif de l'Union.
La première réunion de l'UATL est programmée entre les 24 et 27 novembre prochain, date de l'organisation à Casablanca du Salon international du transport, de la mobilité et de la logistique ( LOGISTRA).
L'assemblée générale de l'UATL a adopté une résolution sollicitant la création du Comité Régional pour l'Afrique de cette Union par l'Union Internationale des transports routiers.
Cet organe devra compléter le réseau de cette dernière qui dispose de comités régionaux auprès de l'UE (Bruxelles), de la CEI (Moscou) et pour le Moyen Orient et région (Istanbul).
Ce comité aura pour tâche de promouvoir le rôle et l'importance du transport routier en Afrique et de sauvegarder les intérêts du secteur.
Les représentants des pays participants à cette assemblée viennent du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d'Ivoire, du Gabon, de Guinée-Conakry, de Guinée Equatoriale, du Mali, du Maroc, de Mauritanie, du Niger, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie.
french.news.cn/afrique
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Libye : Plus de 60 dirigeants présents au second sommet arabo-africain à Syrte
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le 11/10/2010 12:53:01 |
Plus de 60 dirigeants arabes et africains ont entamé dimanche le second sommet arabo- africain dans la ville libyenne de Syrte qui doit être concentré sur la coopération régionale et examiner des problèmes régionaux comme l'énergie, les ressources d'eau, les investissements d'infrastructures, la sécurité alimentaire et l'agriculture, la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la coordination dans les affaires internationales.
Le président égyptien Hosni Moubarak, président du premier sommet arabo-africain tenu en 1977, a appelé, dans son discours d'ouverture, les pays arabes et africains à donner la priorité à la coopération dans le cadre de la Ligue arabe et de l'Union africaine (UA).
Il a souligné que les pays africains et arabes ont besoin de travailler ensemble pour faire face aux défis tels la crise alimentaire, le changement climatique, la fluctuation des prix énergétiques, la détérioration de l'environnement économique pour les pays en développement et les conflits dans certaines régions.
M. Moubarak s'est félicité des efforts des commissions de la Ligue arabe et de l'Union africaine pour établir un nouveau partenariat staratégique arabo-africain.
"Nous avons perdu des occasions au cours des années passées. Maintenant nous devons saisir l'opportunité pour élargir notre coopération", a-t-il relevé.
Le leader libyen Mouammar Kadhafi a souligné pour sa part les liens entre les Africains et les Arabes au niveau de l'histoire, de la religion, de la géographie et des races, appelant à établir une communauté arabo-africaine plus étroite.
"Il faut que nous soyons plus unis. Aucun pays ne peut relever les défis tout seul", a-t-il souligné.
Il a déclaré que la Libye envisage d'investir environ 90 milliards de dollars dans les pays africains par le biais des banques libyennes.
Le président gabonais Ali Ben Bongo Ondimaba, qui a pris la parole au nom du président de l'UA, Bingu Wa Mutharika, chef de l'Eta malawien, a proposé que les pays arabes et africains renforcent leur coopération dans tous les domaines.
Il a déclaré que le peuple africain soutient fermement le peuple palestinien et sa cause juste.
Le président tchadien idrisss Deby itno a indiqué, de son côté, que le soutien des pays arabes au processus de paix au Soudan montre la coopération positive entre pays africains et arabes. Il a aussi invité les pays arabes à investir dans les pays africains.
Le sommet arabo-africain devrait adopter plusieurs documents, dont la Stratégie du partenariat arabo-africain, le Plan d'action conjointe arabo-africain 2011-2016 et la Déclaration de Syrte.
french.news.cn/monde
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Seychelles : L'Etat offre des terrains à des entrepreneurs
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le 10/10/2010 17:30:58 |
Le gouvernement des Seychelles a décidé d'offrir bientôt des terres à quelques 150 entrepreneurs qui ont du mal à faire démarrer leur projet, faute de terrain vague pour construire leurs locaux ou des espaces commerciaux à des baux raisonnables, a révélé le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Habitat, Jacquelin Dugasse.
Ces terres seront disponibles sur les îles Soleil et Persévérance qui sont des îles artificielles ayant été créés à partir de remblai, a précisé le ministre devant l'Assemblée nationale.
Cette décision du gouvernement suit le succès d'un premier projet qui consistait à allouer 293 morceaux de terrains à des entrepreneurs dans la zone industrielle de Providence située entre l'aéroport international de Pointe Larue et la capitale, Victoria. Seuls 59 des 293 terrains sont encore vagues même si des hommes d'affaires les ont acquis.
L'accès à des terrains pour construire des logements ou pour des besoins industriels est très difficile aux Seychelles en raison de la petite taille du pays et la rareté des terrains plats auxquels sont venus s'ajouter les facteurs économiques telle que la flambée de prix de l'immobilier ces derniers temps.
Pourtant, la demande de terrains se fait plus pressante de la part d'un corps d'entrepreneurs locaux qui ne cesse de s'agrandir pour tirer bénéfice de la reprise économique de l'archipel.
french.news.cn/afrique
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Mauritanie : La Mauritanie crée une agence chargée de développer les énergies renouvelables
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le 10/10/2010 17:29:56 |
Une agence nationale de développement des énergies renouvelables (ANADER) a été créée en Mauritanie, selon un décret adopté jeudi en conseil des ministres.
Cette agence a été créée pour être un outil stratégique performant en matière de conception, d'études et de réalisation des projets dans le secteur des énergies renouvelables, indique un communiqué officiel.
L'établissement vise, ajoute le texte, à créer les conditions d'un développement et d'une utilisation des compétences nationales du pays, en vue de permettre un accès rapide et transparent d'un plus grand nombre de populations, notamment en milieu rural, aux systèmes énergétiques fonctionnels.
french.news.cn/afrique
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Tanzanie : Le gouvernement tanzanien suspend son interdiction sur l'exportation de maïs
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le 10/10/2010 17:29:06 |
Le gouvernement tanzanien a levé temporairement son interdiction sur les exportations de maïs afin de motiver les négociants à acheter les récoltes des agriculteurs, ont rapporté vendredi les médias locaux.
Cette décision fait suite aux récoltes élevées enregistrées cette saison en conséquence de la mise en oeuvre de l'initiative Kilimo Kwanza (l'Agriculture d'abord), indique le reportage.
Le Premier ministre tanzanien Mizengo Pinda a déclaré que cette interdiction touchait des entreprises actives dans l'exportation de maïs, de céréales et de farine, mais il a mis en garde que les agriculteurs devraient faire bon usage de cette opportunité en veillant à réserver des stocks de maïs suffisants pour leur famille.
Environ 12,8 millions de tonnes de denrées alimentaires sont disponibles au niveau national, dont 7,7 millions de tonnes de céréales et 5,1 tonnes d'autres denrées, selon le rapport du mois dernier du ministère tanzanien de l'Agriculture, de la Sécurité alimentaire et des Coopératives, a dit M. Pinda.
Le Premier ministre tanzanien a noté qu'avec cette nourriture disponible, le pays bénéficiait d'un taux d'autosuffisance alimentaire de 112%, et d'un excédent de 1,4 million de tonnes de nourriture.
Du fait du succès obtenu par l'agriculture du pays, le gouvernement a donné instruction à l'Agence de réserve céréalière stratégique d'acheter 200 000 tonnes de maïs aux agriculteurs disposant d'un excédent de production.
Expliquant les succès rencontrés dans la mise en uvre de Kilimo Kwanza, M. Pinda a déclaré que l'utilisation d'engrais avait augmenté de 76%, passant de 241.753 tonnes lors de la saison 2004-2005 à 302.000 tonnes lors de la saison 2009-2010.
french.news.cn/afrique
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Madagascar : Seulement un tiers des ressources halieutiques exploitées
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le 10/10/2010 17:28:23 |
Seulement un tiers des ressources halieutiques de Madagascar sont exploitées, a déclaré vendredi le ministre malgache de la Pêche et des Ressources Halieutiques au sein de la Haute Autorité de la Transition (HAT), le colonel Mandehatsara Goerget.
Lors de sa descente à Manakara, une ville côtière, 600 kilomètres au Sud-Est d'Antananarivo, capitale de Madagascar, Mr. Mandehatsara Goerget a indiqué que seulement 114.000 tonnes des ressources halieutiques sont exploitées par an à Madagascar, alors que le pays a une capacité d'exploitation annuelle jusqu'à 300.000 à 400.000 tonnes.
Le ministre a indiqué à un rapporteur de Xinhua sur place que la consommation annuelle de fruit de mer pour un malgache est en moyenne 6 à 7 kg, alors que Madagascar est la quatrième plus grande île du monde après le Groenland, la Nouvelle Guinée, et le Bornéo.
Pourtant, les responsables des entreprises exportatrices des fruits de mer installées à Madagascar se plaignent que les ressources halieutiques dans ce pays sont en train de disparaître. Les exportateurs de crevettes et de crabes disent qu'ils n'arrivent plus à atteindre leur volume d'exportation 500 tonnes par an. Ils ont indiqué que le taux d'exportation annuel de leur entreprise a été réduit à 100 tonnes par an. Selon ces exportateurs, les motifs de disparition sont les abus faits par les exploitants, la vente à outrance de licence de pêches pendant quelques périodes et l'utilisation des filets à petite maille par les pécheurs traditionnels ainsi que le ratissage de la mer jusque près du littoral par les bateaux industriels.
Malgré tout, le prix de la crevette malgache, réputée comme un produit de luxe dans le monde entier, connaît une hausse de 4 à 5% sur le marché international, tandis que le prix de base des ressources halieutiques a connu une hausse de 15%, selon Amin Ismaïl, directeur général du groupe Unima, un des plus importants producteurs et exportateurs de crevettes de Madagascar. "Cette légère hausse de prix de crevette sur le marché international est causée par la conjoncture mondiale", a-t-il expliqué.
La superficie de Madagascar est de 587.040 km². Elle possède environ 4.828 km de côtes. La surface maritime totale sous sa juridiction est de 1.225.259 km², incluant la zone économique exclusive (ZEE) et eaux territoriales. La superficie de sa ZEE, incluant ses eaux territoriales et son territoire terrestre est de 1.812.299 km².
french.news.cn/afrique
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Congo, République démocratique : Signature d'un contrat de fourniture de matériel électrique entre la SNEL et l'ABB
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le 10/10/2010 17:27:38 |
La Société nationale d'électricité (SNEL) de la République démocratique du Congo (RDC) a conclu samedi à Kinshasa un contrat de près d'un million de dollars américains pour la fourniture de matériel électrique dont des câbles électriques et d'autres accessoires avec la multinationale helvéto-suédoise ABB (Asea Brown Boveri).
Ce projet, financé par la Banque mondiale, concerne également la fourniture des caméras infra rouges et le matériel de localisation des défauts des câbles en vue d'assurer leur maintenance dans la ville de Kinshasa, qui connaît depuis plusieurs années de nombreuses avaries dans la déserte de l'énergie électrique du fait notamment d'une demande toujours croissante et du vieillissement des équipements.
Les câbles de desserte du courant électrique dans la ville de Kinshasa font l'objet de vol au quotidien mais aussi ils sont à la base de nombreux cas d'électrocution, surtout pendant les saisons de pluies, par manque d'entretiens.
Beaucoup de quartiers de Kinshasa sont plongés dans le noir notamment par vol de câbles d'alimentation. Et chaque année, on enregistre près d'une centaine de décès par électrocution à la suite des installations défectueuses du réseau électrique.
La SNEL et l'ABB avaient signé dernièrement un contrat de près de trois millions de dollars de fourniture des transformateurs électriques d'une puissance de 75 MW par unité.
french.news.cn/afrique
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Togo : La gendarmerie met en garde contre les manifestants
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le 10/10/2010 17:27:02 |
Les Réseaux africains d'économie sociale et solidaire tiendront, du 20 au 24 octobre dans la ville marocaine de Kénitra, une rencontre pour débattre des moyens de réaliser un développement plus juste et équitable et identifier les pistes de coopération et de partenariat inter-réseaux susceptibles d'apporter une contribution à l'effort global déployé par les pays africains, ont annoncé samedi les organisateurs.
Les représentants de 16 pays africains ainsi que des experts et spécialistes d'Amérique, d'Afrique, d'Europe et du Bureau International du Travail participeront à cette rencontre, qui doit définir une feuille de route commune pour la promotion de l'économie sociale et solidaire et créer un cadre de concertation entre les acteurs du développement non gouvernementaux.
Le Maroc a été choisi pour accueillir cette rencontre en raison des progrès importants réalisés dans le domaine du développement humain, particulièrement le grand chantier de l'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH), a indiqué M. Abdeljalil Cherkaoui, président du Réseau marocain d'économie sociale et solidaire (REMESS).
Beaucoup de pays africains, a-t-il dit, veulent profiter de l'expérience marocaine dans ce domaine. Cette rencontre, a-t-il ajouté, sera aussi l'occasion pour structurer les réseaux africains agissant dans le domaine de l'économie sociale et solidaire, qui constitue une alternative pour lutter contre la pauvreté, le chômage et la marginalisation.
La rencontre de Kénitra s'inscrit dans le cadre de la vision de la conférence du BIT, qui avait eu lieu du 19 au 21 octobre 2009 à Johannesburg, en Afrique du Sud, et répond aux recommandations des réseaux africains de l'Economie Sociale et Solidaire, réunis à la rencontre internationale Lux 09, tenue en avril 2009 à Luxembourg sur la thématique "La Globalisation de la Solidarité".
french.news.cn/afrique
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Seychelles : Fin de l'exercice militaire franco-seychellois
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le 10/10/2010 17:26:05 |
L'édition 2010 de l'exercice militaire annuel conjoint entre les forces armées françaises et seychelloises a pris fin vendredi après-midi.
Cet exercice entre les Forces armées françaises de la zone sud de l'océan indien (FAZSOI) et les Forces armées du peuple seychellois (SPDF) s'est déroulé sur quatre jours et a impliqué 250 hommes dont 60 soldats et paramilitaires seychellois.
Baptisé "Cateau noir", du nom d'un perroquet gris endémique à l' île de Praslin, la deuxième plus grande île de l'archipel où se déroule chacune de ses éditions, est un moyen pour les forces armées françaises et seychelloises de se familiariser avec les équipements et méthodes de l'autre, dans le but de faciliter des interventions conjointes ou agir de concert dans des opérations, tel que le sauvetage en mer ou pour arraisonner des bateaux suspectés d'être engagés dans des activités illégales.
french.news.cn/afrique
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Libye : Ouverture du second sommet Afro-Arabe à Syrte
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le 10/10/2010 17:24:34 |
Plus de 60 dirigeants arabes et africains se sont réunis dimanche à Syrte, en Libye, pour le second sommet Afro-Arabe destiné à promouvoir la coopération régionale et discuter des sujets régionaux.
Présidé par le dirigeant libyen Muammar Khadafi, le sommet doit discuter des sujets tels que la coopération régionale en matière de ressource hydraulique, la construction d'infrastructure, l'agriculture, ainsi que des questions régionales couvrant la sécurité, la lutte contre le terrorisme et la coordination dans les affaires internationales.
Le deuxième sommet afro-arabe, placé sous le thème du partenariat stratégique afro-arabe, s'inscrit dans le cadre du renforcement continu des relations d'amitié, de solidarité et de coopération entre l'Afrique et les pays arabes, selon les organisateurs de la rencontre.
Un sommet arabe extraordinaire destiné à discuter de la réforme de la Ligue arabe ainsi que des sujets régionaux importants a eu lieu la veille à Syrte.
french.news.cn/afrique
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Ouganda : Le président ougandais rejette le rapport de l'ONU sur les massacres en RDC
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le 07/10/2010 19:22:27 |
Le président ougandais Yoweri Museveni a rejeté mercredi un rapport des Nations unies publié le 1er octobre impliquant l'armée ougandaise dans les massacres des civils dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) entre 1993 et 2003.
M. Museveni a confié à des journalistes à Entebbe, à 40 km au sud de la capitale, Kampala, à l'issue d'une rencontre avec une délégation du Conseil de sécurité des Nations unies, que le rapport est basé sur la fiction et devrait être rejeté.
"Je suis sûr que ce (les allégations mentionnées dans le rapport) sont des mensonges parce que si cela avait été vrai, nous aurions puni ces soldats," a-t-il déclaré, faisant allusion règles strictes de l'armée qui stipulent que si un soldat tue des civils ou commet des viols, il doit être exécuté.
"Donc, ces romanciers devraient chercher d'autres sujets que d'écrire sur notre armée parce que celle-ci est une armée du peuple, et non une armée coloniale," a-t-il déclaré.
Les Nations unies ont publié vendredi dernier un rapport sur les atrocités commises en RDC, pays ravagé par la guerre, entre 1993 et 2003, lorsque des dizaines de milliers de personnes avaient été tuées et de nombreuses autres violées et mutilées par à la fois un groupe armé congolais et des forces armés étrangères.
M. Museveni a indiqué qu'avant le retrait des troupes ougandaises de la RDC en 2002, tous les commandants avaient reçu instructions d'organiser des rassemblements publics pour demander à la population si les soldats ont commis des crimes afin que le gouvernement puisse payer pour cela.
Il a demandé à ses chefs militaires de lire le rapport et de produire un contre-rapport.
"Ces allégations, elles sont bonnes parce que si quelqu'un écrit quelque chose, il devient alors aisé de le démolir, donc j'espère que notre peuple est ici, qu'il aille lire ce document et le démolisse par écrit," a-t-il affirmé.
La délégation du Conseil de sécurité des Nations unies rencontrait M. Museveni pour discuter de la sécurité régionale, y compris de la mission de paix en Somalie, entre autres.
french.news.cn/afrique
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Congo, République démocratique : Une mission d'évaluation du comité politique de l'UE à Kinshasa
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le 07/10/2010 19:21:16 |
Richard Zink, ambassadeur de l'Union européenne (UE) en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé mercredi à Kinshasa, l'arrivée samedi dans la capitale congolaise d'une délégation du comité politique et sécuritaire pour une évaluation de ses activités.
Le comité politique et de sécurité de l'UE qui siège à Bruxelles, en Belgique, s'occupe de toutes les questions extérieures et politiques. Tous les rapports concernent notamment la Mission européenne de réforme du secteur de sécurité(EUPOL) et l'Mission d'assistance et de sécurité de l'armée (EUSEC).
Selon l'ambassadeur Zink qui s'est entretenu mercredi avec le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur et de la sécurité de la RDC, Adolphe Lumanu Mulenda, les membres de cette délégation auront à évaluer la contribution de l'Union européenne à la sécurité en RDC, au développement et à la coopération.
L'EUPOL participe notamment au processus de la réforme du secteur de la sécurité en RDC et de la réforme de la Police nationale congolaise (PNC).
french.news.cn/afrique
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