Armand Tungulu Mudiandambu, l'homme qui a attaqué à coups de pierres le cortège du président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, le 29 septembre à Kinshasa, est décédé samedi au sein de l'Amigo de la garde républicaine.

Selon un communiqué du cabinet du procureur général de la RDC publié dimanche, l'infortuné se serait suicidé.

Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exates de son décès. Le médecin est aussi requis pour fixer les enquêteurs sur les causes réelles et l'heure du décès de M. Armand Tungulu.

Congolais résidant en Bélgique, en séjour à Kinshasa, Armand Tungulu a été interpellé le 29 septembre au moment où il lapidait le cortège du président Joseph Kabila sur une des artères principales de la capitale congolaise.

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L'ancien leader du groupe militant nigérian, Henry Okah, a été arrêté à Johannesburg, rapporte dimanche Talk Radio 702.

Selon cette radio, Okah a été arrêté samedi soir après qu'un double attentat eut lieu dans la capitale du Nigeria, Abuja, vendredi, qui a causé 12 morts.

L'attaque avait été attribuée au Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND) mais ce dernier a démenti son implication dans cet acte mortel.

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Le Parlement panafricain (PPA) a déclaré qu'il célébrerait mardi prochain à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 50e anniversaire de l'indépendance du Nigeria et des 16 autres pays africains.

Les activités de la célébration font partie de la troisième session ordinaire du second PPA, qui s'ouvrira lundi à Johannesburg.

Un programme d'événements publié par le PPA confirme que le président sud-africain Jacob Zuma et l'ancien président tanzanien Hassan Mwinyi figurent parmi les dirigeants à prendre part à la célébration.

Le PPA a été établi en mars 2004 par l'Acte constitutif de l'Union africaine en son article 17, comme un des neuf organes prévus par le Traité instituant la Communauté économique africaine signé à Abuja, au Nigeria, en 1991.

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Le ministre marocain de l'Equipement et du Transport, Karim Ghellab, a appelé vendredi les automobilistes à une rupture avec les comportements d'avant et à des attitudes prudentes et respectueuses du nouveau code de la route, entré en vigueur le 1er octobre, a rapporté l'agence de presse MAP.

Le ministre, qui s'exprimait à la presse à Casablanca, a souligné l'absolue nécessité de la mobilisation de toutes les composantes de la société pour garantir la bonne application de ce code qui, soutient-il, prévoit toutes les garanties nécessaires pour protéger les droits des usagers de la route.

Il a expliqué que l'élaboration de ce nouveau code de la route a nécessité 380 millions de dirhams investis dans l'acquisition des outils informatiques et techniques nécessaires pour son application comme les radars, les alcootests ainsi que les appareils de pesage. A cela ajoute, la mise en place d'un réseau informatique reliant tous les intervenants dans le domaine.

Sur l'importance de ce code, M. Ghellab a mis en avant son utilité dans l'uniformisation des mécanismes de contrôle routier, et ce grâce à un guide qui fournit aux intervenants toutes les procédures adaptées aux contraventions, 68 procédures au total.

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Trente candidats à l'émigration clandestine ont été secourus dans la nuit de vendredi à samedi au large de la province de Mostaganem (nord-ouest d'Algérie) et les recherches se poursuivent pour retrouver cinq autres, a rapporté samedi l'agence de presse APS citant une source sécuritaire.

Les garde-côtes ont secouru 22 personnes à 3,5 miles marins au nord de Mostaganem et huit autres ont été sauvées par des pêcheurs, alors que cinq sont toujours portées disparus.

Selon cette même source, ces jeunes, âgés entre 18 et 36 ans, avaient pris la mer à bord de deux petites embarcations à partir de la plage de "Sonacter", située à 8 km à l'est de Mostaganem, avant que leurs embarcations ne se renversent au large.

Ces jeunes "rescapés" seront présentés dimanche devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem pour émigration illégale, selon la même source.

Les services de la police judiciaire de la sûreté de la province de Mostaganem avaient arrêté, jeudi soir, 12 personnes qui s'apprêtaient à prendre la mer pour une émigration clandestine. Sept d'entre elles ont été arrêtées à bord d'un camion à Mostaganem et les cinq autres dans un autre camion dans la commune de Kheir-Eddine, selon la même source.

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Après l'incarcération jeudi du directeur général de la Société Sucrière du Moso (SOSUMO), entreprise publique burundaise, le colonel Damien Nijimbere, directeur administratif et financier, et un ancien comptable aujourd'hui en retraite, ont été mis en détention.

Tous les trois sont accusés de gestion frauduleuse de la SOSUMO.

Le ministre burundais de la Bonne gouvernance et de la Privatisation des entreprises publiques, Jean Baptiste Gahimbare, a indiqué vendredi qu'il reviendrait à la justice de prouver leur innocence ou leur culpabilité.

Il a regretté les lacunes de la législation burundaise en matière de bonne gouvernance économique et a fait savoir que des réformes sont en cours pour que tout le monde soit traité au même pied d'égalité en matière de bonne gouvernance économique.

"La législation burundaise est lacunaire en ce qui concerne la lutte contre la corruption et les infractions connexes en ce sens que certains hauts cadres ne peuvent pas comparaître devant la Cour Anticorruption à cause de leur privilèges de juridiction. Il s'avère plus que nécessaire de revoir le principe de privilège de juridiction pour qu'il n'y ait plus personne qui doit être sous la protection de ce privilège de juridiction", a dit Jean Baptiste Gahimbare.

"Concrètement il y a un projet de revoir les lois, notamment la question de privilège de juridiction qui s'adresse à beaucoup de personnalités et la mise en place de la Haute Cour de Justice pour pouvoir interroger toute personne coupable de corruption et de malversations connexes. Le projet sera débattu au cours d'un des conseils des ministres prochains et sera ensuite envoyé au parlement pour vote et pour adoption au début de l'année 2011", a affirmé le ministre Gahimbare.

Ces arrestations s'inscrivent dans la logique de la mise en oeuvre de la politique baptisée "Tolérance Zéro" du président burundais Pierre Nkurunziza, dans le cadre de la lutte contre la corruption, politique qu'il a annoncée lors de son investiture le 26 août dernier.

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Un minibus s'est renversé samedi matin à l'entrée de " la nouvelle Matmata " (gouvernorat de Gabès, 406 km au sud de Tunis), causant le décès d'une femme et la blessure d'une douzaine de personnes, a-t-on appris de source officielle.

D'après l'agence de presse tunisienne TAP, le minibus transportait 13 cadres paramédicaux, qui étaient en route vers " L'Ancienne Matmata" pour participer aux travaux d'un congrès scientifique régional.

Les blessés ont été transportés à l'hôpital régional de Gabès pour un suivi de leur état de santé. Après avoir reçu les secours nécessaires, les blessés sont rentrés chez eux. Un seul d'entre eux demeure encore sous surveillance médicale, à l'hôpital.

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Les investissements, aussi bien publics que privés, sont en baisse à Maurice, selon le Bureau Central des Statistiques (BCS).

En effet, sur la base des données recueillies au cours des sept premiers mois de l'année, les investissements enregistreront un recul de 2,8%, contre 9,1% de l'année dernière.

D'autre part, sur un plan plus global, le taux de croissance économique pour 2010 a été légèrement révisé à la baisse, passant de 4,2% à 4,1% alors que les recettes générées par les entreprises orientées vers l'exportation (Export-Oriented Enterprises) devront être de l'ordre de 1,3 milliard dollars contre 1,36 milliard l' année dernière.

Au chapitre des investissements, la situation ne semble guère s' améliorer au niveau du secteur privé. Pour la deuxième année consécutive, le taux des investissements privés serait à la baisse, soit 1,2% en 2010 et 2% en 2009. Cette performance s'explique en grande partie par la fin de gros et importants chantiers, dont, entre autres, des immeubles commerciaux et administratifs, ou encore l'exécution de projets de rénovation d'hôtels et un niveau d'investissement relativement bas dans les biens d'équipements, que ce soit dans le secteur sucrier ou les télécommunications.

En dépit de la politique déclarée au sujet d'une accélération des investissements publics dans des projets d'infrastructure dans la conjoncture économique difficile, l'investissement public est annoncé à la baisse pour 2010, soit une décroissance de 7,6% en termes réels suite à une progression phénoménale de 62,9% en 2009.

L'autre aspect majeur de ces dernières prévisions économiques a trait à la croissance pour 2010. Le BCS semble s'aligner sur les derniers chiffres de la Banque de Maurice. Les dernières données misent sur une croissance de 4,1% au lieu de 4,2% du début de l' année.

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Le ministre marocain du commerce, de l'industrie et des nouvelles technologies M. Reda Chami, a souligné, vendredi à Casablanca, capitale économique du Maroc, que le Maroc de 2020 sera un pays compétitif dans différents domaines sectoriels et en position de force au niveau régional et mondial, a rapporté l'agence de presse MAP.

Le Maroc qui a mis en chantier de grands projets stratégiques de développement se positionne en tant que plate-forme à l'export pour un milliard de consommateurs, a-t-il noté, lors d'une conférence débat sur le thème "Le Maroc 2020 : quelle stratégie d'investissement dans un monde qui change?".

L'économie marocaine se porte bien avec une croissance moyenne de 5,2% depuis 2002 d'où la confiance dont il jouit à l'étranger et sa capacité à capter l'épargne internationale pour accompagner l'investissement interne au financement des grands projets de développement, a-t-il dit.

Le Maroc aura à relever deux challenges. Le premier est du à des facteurs externes comme la récession internationale, le protectionnisme instauré par certains pays à cause de la crise et la concurrence déloyale.

Le deuxième provient de facteurs internes comme la capacité d'exécution des projets, la mobilisation des ressources financières pour leur concrétisation et la promotion d'un entreprenariat ambitieux qui booste la production interne et investi de nouveaux marchés étrangers, africains notamment ou l'on compte des centaines de millions de consommateurs.

"Le Maroc est un partenaire historique'', a fait remarquer M. Luc Rigouzzo, directeur général de Proparco, institution financière conjointement détenue par l'Agence française de développement (AFD) et des actionnaires privés.

Après avoir exposé les actions de Proparco dans le monde et particulièrement dans les pays en développement et qui totalisent des engagements financiers de l'ordre d'un milliard 300 mille euros, il a expliqué que l'institution a opéré au Maroc des financements à long terme notamment dans les infrastructures, les fonds d'investissement et le renforcement du secteur bancaire entre autres.

Pour les perspectives 2020, M. Chafiki, directeur Etudes et des prévisions financières à la Direction du trésor et des finances extérieures, a évoqué le renforcement de la position du Maroc par une meilleure intégration mondiale, la réussite de la croissance durable et soutenue par le renforcement du pouvoir d'achat, une croissance de 6 % par an, le doublement de la taille économique du Maroc et la création de 230.000 emplois par an, sans oublier l'amélioration continue des indicateurs du développement durable et la poursuite du processus des réformes.

Les travaux de cette journée, initiée par l'AMDI et Proparco, a été également marquée par une table ronde sur la manière de changer son référentiel pour saisir les opportunités de demain et qui a été animée par nombre de responsables d'entreprises et d'organismes privés et publics.

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Le Zimbabwe a lancé un nouveau fonds d'investissement destiné à mobiliser des ressources financières en faveur de la participation des femmes dans la vie économique du pays.

Le fonds, une initiative du ministre de l'Intégration régionale et de la Coopération internationale Priscilla Misihairambwi-Mushonga, qui formera un bureau des créanciers avec la ministre des Affaires des femmes et du Développement de la communauté Olivia Muchena et la co-ministre de l'Intérieur Theresa Makone, sera géré par la Banque CBZ.

Le fonds sera doté d'un capital initial d'un million de dollars, et prévoit une accumulation de capitaux de 25 millions dans les trois ans à venir. La participation au fonds est ouverte au public.

Les femmes de la classe populaire seront les principaux bénéficiaires des investissements du fonds, qui prévoit des investissements dans les projets à court et moyen terme, pour apporter du soutien au développement des femmes et rapporter des bénéfices aux créanciers.

A l'inauguration officielle du fonds vendredi, la vice-présidente zimbabwéenne Joice Mujuru a applaudi cette initiative, affirmant que le développement du pays ne serait pas réalisé sans la participation significative des femmes.

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Le secteur de l'eau est un marché à potentiel et nécessite un investissement majeur, a indiqué le directeur général de l'Eau, Alain Andriamaherisoa, lors d'une réunion technique d'échanges relative à l'eau tenue vendredi à Antananarivo, capitale malgache.

Selon lui, un investissement nécessaire pour l'installation des infrastructures d'une localité de 7.000 habitants est environ 750 millions d'Ariary (environ 375.000 dollars) dans la Grande Ile.

Avec cet investissement qui sera amorti sur 15 ans au minimum, les opérateurs économiques pourront vendre de l'eau potable jusqu' à 1.000 Ariary par m3 au maximum, si le prix actuel proposé par le fournisseur d'eau et d'électricité malgache JIRAMA est de 350 Ariary, un prix qui est encore à la portée de tous les foyers malgaches.

A Madagascar, une dizaine d'opérateurs privés seulement oeuvrent dans ce secteur très rentable mais l'utilisation des technologies concurrentielles serait à prévoir dans les zones sèches et pendant les périodes d'hiver.

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Le président par intérim de la Guinée, le général Sékouba Konaté exprimé samedi son intention de rencontrer dans les prochains jours les deux candidats en lice pour le second tour de l'élection présidentielle, Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, pour discuter de la crise que traverse actuellement la Guinée.

"Personnellement, je me propose de rencontrer les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle afin de discuter avec eux des élections mais surtout d'une possible collaboration pour rétablir la confiance dans la transition et aussi pour prévenir les violences", a-t-il affirmé dans un discours à la nation à l'occasion du 52ème anniversaire de l'indépendance de la Guinée.

"Ce sont eux qui doivent nous montrer à tous la voie à suivre. Ils ont la clé de la paix et ont les moyens de nous rassurer à propos de notre avenir car, chacun des deux candidats a la confiance d'une partie de la population. Une confiance qui nous amène à en faire des interlocuteurs incontournables pour les grandes décisions du pays", a déclaré le président par intérim.

Il a déclaré qu'il ne tarderait pas à signer un décret pour convoquer les électeurs dès lors qu'une proposition concrète lui sera faite par la Commission électorale nationale indépendante ( CENI) en ce qui concerne la tenue du second tour de la présidentielle.

La CENI avait en fait proposé d'organiser le second tour le 10 octobre. Pourtant, nombreux sont ceux qui doutent de la tenue du scrutin à cette date à cause des préparatifs du vote.

Le général Konaté a aussi invité les Guinéens à faire le mieux pour préserver la paix sociale et la quiétude dans le pays.

"J'appelle chaque Guinéen dans son comportement et ses propos, à oeuvrer pour la paix, la tolérance, l'unité nationale, pour que la Guinée demeure une et indivisible et les Guinéens continuent à vivre en frères et soeurs unis pour toujours", a-t-il dit.

Le général a aussi exhorté les Guinéens "à se mobiliser pour la liberté et la démocratie et en faveur d'une forte mobilisation pour des élections paisibles et libres".

Concernant la gestion du pouvoir en cette période de transition, le président par intérim a déclaré qu'il n'est pas "homme à ne pas assumer ses responsabilités".

"Seulement, je ne crois pas que c'est à moi de tout faire. Chaque fois que ce sera nécessaire, j'agirai et je réagirai. La recherche du compromis pour moi n'est pas une faiblesse, mais un effort d'équilibre et d'équité dans un climat dominé par la suspicion, les préjugés, les procès faciles et les condamnations sans discernement. J'essaie de réfléchir avant d'agir, de consulter avant de décider pour éviter un exercice solitaire du pouvoir qui amène à toutes les dérives", a-t-il expliqué.

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La Libye a fait don de deux avions de reconnaissance de type Marchetti au Mali, aux termes de documents signés samedi à Bamako entre le chef d'état-major général des armées maliennes, le général de division Gabriel Poudiougou, et le Général Mohamed Haril, représentant du chef d'état-major général de la Libye.

"La Libye accompagnera toujours le Mali, dans sa lutte contre le terrorisme, le narco trafic au Nord du pays", a déclaré le général Haril lors de la cérémonie de signature des documents.

Le ministre malien de la Défense, Natié Pléa, a indiqué que la remise officielle des avions va faire l'objet d'une cérémonie solennelle qui sera présidée par le président de la République " dans les prochains jours".

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L'ex-leader d'un groupe militant a été arrêté dans le cadre de l'enquête sur les attentats survenus vendredi à Abuja, capitale du Nigeria, lors des célébrations marquant le cinquantenaire de l'indépendance du pays, rapporte samedi la presse locale.

Au moins huit personnes ont été tuées dans le double attentat, qui s'est produit à proximité de Eagle Square, où se déroulait le défilé de la fête nationale.

Le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (MEND), principal groupe militant au Nigeria, a revendiqué l'attaque.

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Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a demandé samedi à la communauté internationale et au Nations unies d'enrichir la Rapport Mapping sur les violations des droits de l'homme et du droit humanitaire international en RDC, entre 1993 et 2003, en citant les multinationales et les pays ayant soutenu les responsables de ces crimes.

Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, l'a déclaré samedi au cours d'une rencontre avec la presse à Kinshasa, en réaction à ce rapport, publié le 1er octobre à Genève par le Haut Commissariat aux droits de l'Homme des Nations Unies (HCDH).

Pour le ministre Luzolo, le gouvernement congolais est satisfait de ce rapport du fait que l'ONU a rendu justice à la RDC.

"Ce rapport vient d'honorer toutes les victimes de ces crimes en mettant en perspective leur droit à la vérité", a-t-il souligné, avant de souhaiter que tous les criminels soient punis.

"C'est la tolérance zéro à l'impunité", a-t-il martelé.

Il a ajouté que la RDC et le Rwanda ont entamé le processus de normalisation de leurs relations mais cela n'exclu pas la justice.

Le Rapport Mapping liste 617 crimes les plus graves violant les droits de l'homme et le droit international humanitaire. C'est en 2005, deux ans après l'accord de paix national, trois grands charniers ont été découverts dans l'est de la RDC, que plusieurs organes de l'ONU se sont donc accordés pour lancer en 2006 l'exercice de "cartographie" de ces crimes.

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Selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, le rapport fait référence à la présence de forces étrangères en RDC et fait le point sur la responsabilité de ces forces dans les violations des droits de l'homme en RDC.

Le Premier ministre du Togo, Gilbert Fosoun Houngbo, a appelé vendredi à une amélioration des mécanismes de l'aide pour la mise en oeuvre de politiques de développement durable, dans un discours prononcé lors du débat annuel de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.

« Ne nous voilons pas la face, il nous faut une meilleure aide à la fois quantitative et qualitative », a dit le Premier ministre du Togo. « La réunion de haut niveau que nous venons de tenir ici- même sur la mise en oeuvre des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a, une fois encore, démontré le lien intrinsèque qui existe entre aide et développement, d'une part et entre développement et volonté politique, aux plans national et international, d'autre part », a-t-il ajouté.

Selon lui, « les résultats modestes » auxquels son pays est parvenu, s'agissant de la réalisation des OMD, « auraient pu être bien meilleurs et il se serait rapproché davantage de ces objectifs dans les délais prescrits, s'il n'avait pas été privé, pendant de trop longues années, de l'apport précieux que constitue l'aide au développement ».

« Le climat politique apaisé que connaît mon pays nous permettra également de poursuivre, avec efficacité, l'amélioration de la gestion des finances publiques afin de dégager davantage de ressources internes pour la réalisation des OMD. Toutefois, les efforts que les pays pauvres consentent en vue de consolider les bases d'un développement durable ne sauraient connaître un véritable succès que si les pays développés leur apportent leur soutien multiforme et honorent les engagements auxquels ils ont souscrit », a-t-il expliqué.

Il a également évoqué les problèmes de trafic de drogues en soulignant « que tous les dirigeants en Afrique de l'Ouest, ont pris conscience du danger que constitue le trafic de drogues et, à cet égard, ont engagé une lutte sans merci contre le phénomène ».

« J'en appelle aux pays nantis pour combattre le trafic de drogues dans cette sous-région afin d'éviter qu'elle se transforme en une zone instable, propice au développement de tous les actes de violence », a-t-il affirmé.

« La pauvreté et la misère ne sont pas de vains mots, elles sont des réalités oppressantes vécues tous les jours. Elles engendrent la violence, l'instabilité, les conflits et d'autres fléaux que nous combattons aujourd'hui sans succès. Seule la solidarité internationale peut nous permettre de vaincre les maux de ce monde », a-t-il conclu.

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Le ministère tunisien de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine a décidé de lancer une nouvelle manifestation sous le nom des Journées musicales à Carthage, a annoncé mardi une source officielle.

La première édition de ces Journées sera organisée du 18 au 25 décembre 2010, a souligné Kamel Ferjani, directeur de cette nouvelle manifestation musicale, au cours d'un point de presse tenu à Tunis.

Le lancement de ces Journées a été décidé par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, en vue de "renforcer la politique d'ouverture sur autrui et de faire de la Tunisie un lieu de rencontre et de brassage culturel".

Selon la même source, cette manifestation bénéficie de moyens financiers et humains considérables pour garantir le rayonnement de la Tunisie, à l'instar des Journées cinématographiques de Carthage et des Journées théâtrales de Carthage.

L'objectif des Journées musicales de Cartahge, a souligné Ferjani, consiste à présenter une manifestation évoluée dans sa forme et son contenu, reflétant les divers styles et tendances de la musique tunisienne authentique et moderne.

Ces Journées qui se tiendront tous les deux ans, verront la participation d'artistes confirmés au niveau arabe et islamique, en vue d'enrichir la scène musicale nationale et d'impulser la coopération en la matière.

Cette manifestation comporte des concours dans les domaines du chant, de la composition et du luth.

Des prix importants seront attribués par le ministère tunisien de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine. Le lauréat au concours du chant remportera "le Tanit d'Or" un prix d'une valeur de 30 mille dinars (21.126 mille dollars), alors que le Tanit d'Argent est estimé à 21 mille dinars (14.788 mille dollars).

Les deux autres concours sont dotés de prix allant de 7 à 10 mille dinars (4.92 à 7.04 mille dollars).

Les candidats arabes au concours du luth devront inclure dans leurs projets une composition de feu Ahmed Kalai, en hommage à ce luthiste tunisien de talent.

Par ailleurs, les concours du chant et de la composition sont ouverts à toutes les formes musicales: Les airs tunisiens, orientaux et occidentaux.

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Vingt artistes de renom de la France, la Belgique et de l'Afrique du Sud participeront au premier festival international de la bande dessinée et du film d'animation de Kinshasa "Kin Anima Bulles" prévu du 18 au 29 octobre 2010 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).

Ce festival vise à diversifier le support d'apprentissage du français en développant l'utilisation de la bande dessinée enfin de favoriser la diffusion des productions et la formation de professionnels congolais, selon un communiqué du Centre national de Services pour l'éducation, le savoir et l'appui à la maîtrise et à l'usage de français (SESAM), publié jeudi.

Un concours sera organisé au cours de ce festival à l'intention des élèves et professionnel de la bande dessinée.

Organisé en partenariat avec "le festival de la Réunion cyclone BD" et les artistes bédéistes congolais, ce festival va se dérouler dans plusieurs provinces de la RDC notamment Kinshasa, Katanga, Bas-Congo, province Orientale et le Nord et le Sud Kivu.

Parmi les artistes étrangers conviés à ce festival, il y a David Mantaux, Stéphane Bertand, Appolo, Serges Huo-chao-Si, Hippolyte, Stéphane Oiry, Guy Delisle, Christophe Casiau-Hururie, Thehens, Jean-Philippe Stassen, et Joe Dog.

Différents ateliers seront animés autour des thèmes ci-après : technique d'animation, technique de scénario, formation au logiciel de traitement d'image, technique de la bande dessinée.

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Le Conseil national pour l' enfance (NCC) lancera samedi, une campagne nationale pour inciter la population à dire bonjour, qui se prononce "bonzour" en Creole, l'une des trois langues officielles du pays à côté de l'anglais et le français.

La campagne intitulée "Hi with a smile" (salut avec un sourire) a été conçue pour encourager la population à se saluer parce que selon les promoteurs, le bonjour est à la base de la confiance qui, elle-même est la condition sine qua non de la paix social et l' harmonie.

La campagne lancée avec le soutien du ministère de l'Education nationale, a été, selon un responsable de la NCC, pensée après que cette organisation avait reçu plusieurs commentaires émanant des adultes disant que les jeunes, et les enfants en particulier, ne disaient plus bonjour. Selon ces adultes, ce manque de politesse laisse deviner une décadence morale prochaine de la société seychelloise. Or selon la même source du NCC, ils se sont rendu compte que la source du problème est les adultes eux-mêmes qui ne se disent pas bonjour.

A partir de samedi, tous les seychellois ainsi que les nombreux visiteurs et expatriés se trouvant dans le pays sont invités à saluer toute personnes qu'ils rencontrent et d'accompagner leur marque de salutation d'un sourire. Il est à noter que les étrangers qui ont du mal à prononcer le "bonzour" sont invités à saluer dans leur langue d'origine car beaucoup de Seychellois comprennent le bonjour dans au moins dix langues dont le chinois.

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Le cinéma tunisien sera présent à la compétition officielle du 11e festival Cinéma méditerranéen de Bruxelles, a indiqué vendredi une source officielle.

Selon l'agence de presse gouvernementale tunisienne TAP, le cinéma tunisien sera présent à ce festival avec le long métrage de Raja Amari "Les secrets".

Près de 20 pays dont la Tunisie participent à la 11e édition de ce festival, prévu du 5 au 13 novembre 2010 et placé sous le signe de la découverte et de l'échange, au service de la tolérance, de l'interculturalité et de l'éducation par le cinéma.

La compétition internationale sera couronnée par la remise d'un prix d'aide à la distribution ou la promotion, un prix spécial du jury et un prix du public.

Par ailleurs, "Les secrets" de Raja Amari sera projeté le mercredi 29 septembre lors de la soirée Tunisie de la cinquième édition du festival Films Femmes Méditerranée (28 septembre au 6 octobre à Marseille).

Il convient de rappeler que "Les secrets" de Raja Amari a remporté le Grand Prix Arte Mare de la 27e édition du Festival du film et des cultures méditerranéennes Arte Mare, tenu du 23 au 28 novembre 2009 à Bastia (Corse).

Deuxième long métrage de la réalisatrice après "Satin rouge", Dowaha (titre arabe), "Les secrets" est interprété par Hafsia Herzi, Sondos Belhassen, Dhafer L'abidine, Rim el Benna et Wassila Dari.

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