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Gabon : Rose Francine Rogombé élue présidente de l'ASSECAA
le 27/02/2011 12:11:31
Gabon

20110227
Xinhua
LIBREVILLE, 26 février (Xinhua) -- La présidente du Sénat gabonais Rose Francine Rogombé a été élue samedi à Libreville, en unanimité, présidente de l'Association des Sénats, Shooras et Chambres équivalents d'Afrique et du monde arabe (ASSECAA), a constaté un reporter de Xinhua.

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Gabon : L'ONU ouvre prochainement au Gabon son bureau pour l'Afrique centrale
le 17/02/2011 14:22:57
Gabon

20110217
Xinhua
LIBREVILLE, 16 février (Xinhua) -- Le Bureau régional de l'ONU pour prévenir les conflits en Afrique centrale sera officiellement ouvert à Libreville, capitale gabonaise, le 2 mars prochain, a annoncé mercredi le gouvernement gabonais dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion du Conseil des ministres.

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Gabon : ouverture du procès des membres de l'Union nationale
le 09/02/2011 12:29:21
Gabon

Le tribunal de première instance de Libreville a ouvert mardi le procès de quelques sympathisants de l'Union nationale (UN, opposition), arrêtés dans le cadre des actes de violences qui ont brûlé certaines voitures au carrefour Rio, a constaté un reporter de Xinhua.

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Gabon : Le Gabon dissout le principal parti d'opposition (médias)
le 27/01/2011 13:57:51

Le Gabon a dissout mercredi son principal parti d'opposition après que le leader du parti, André Mba Obame, s'est autoproclamé président et a formé mardi un gouvernement parallèle, ont rapporté les médias citant le ministère de l'Intérieur du pays.

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Gabon : six nouveaux ministres, Paul Biyoghe Mba reste en place
le 16/01/2011 10:26:50

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a impulsé un remaniement gouvernemental reconduisant le Premier ministre Paul Biyoghe Mba avec six nouveaux ministres, huit départs, des changements de portefeuille et modifiant l'organigramme de la présidence.

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Gabon : 2010, une année très calme au Gabon
le 04/01/2011 16:20:20

LIBREVILLE, 3 janvier (Xinhua) -- Après une année 2009 particulièrement agitée suite au décès du président Omar Bongo Ondimba suivie d'une élection présidentielle anticipée, 2010 a été un long fleuve tranquille au Gabon.

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Gabon : Les deux chambres du Parlement gabonais votent pour la modificationde la nouvelle constitution
le 29/12/2010 16:16:51
Gabon

LIBREVILLE, 28 décembre (Xinhua) -- Les deux chambres du Parlement gabonais, réunies en congrès mardi à Libreville, ont voté pour la modification de la nouvelle constitution gabonaise, a constaté un reporter de Xinhua.

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Gabon : Gabon : l'Assemblée nationale entame la révision de la Constitution
le 07/12/2010 19:21:15
Gabon

LIBREVILLE, 6 décembre (Xinhua) -- L'Assemblée nationale gabonaise a entamé lundi l'examen du projet de révision de la Constitution en présence du Premier ministre gabonais Paul Biyoghé Mba venu défendre le projet initié par le chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba.

"Je viens devant la Commission des Lois et des Affaires administratives de l'Assemblée nationale présenter et soutenir le projet de loi portant révision de la Constitution de notre République que le gouvernement a adopté le 19 octobre dernier et qui vous a été transmis en respectant toutes les procédures légales en vigueur", a déclaré M. Biyoghé Mba.

Le 19 octobre, le gouvernement avait annoncé la décision de réviser la Constitution à l'initiative du président Ali Bongo Ondimba. La révision concerne des modifications relatives à certaines dispositions pertinentes de la Constitution, notamment sur trois paragraphes et 36 articles, a expliqué le gouvernement dans un précédent communiqué.

L'opposition, minoritaire à l'Assemblée nationale, conteste cette révision qu'elle juge peu opportune. Pour elle, la révision devrait porter sur le retour aux élections à deux tours ( actuellement toutes les élections politiques ont lieu à un seul tour) et sur la limitation des mandats présidentiels à 2.

french.news.cn/afrique

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Gabon : Jean-Philippe Ntumpa Lebani, un général déchu
le 09/11/2010 19:24:45
Gabon

Il fut pendant longtemps un des proches de la famille Bongo. Soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État gabonais, Jean-Philippe Ntumpa Lebani attend depuis plus d’un an d’être jugé.

Plus d’un an qu’il est détenu à la prison centrale de Libreville. À 51 ans, le général de division Jean-Philippe Ntumpa Lebani est devenu le prisonnier le plus célèbre du Gabon. Soupçonné d’atteinte à la sûreté de l’État, il a été arrêté le 9 septembre 2009 et, depuis, attend d’être jugé devant la Cour de sûreté de l’État (CSE), une juridiction d’exception.

Que s’est-il donc passé pour que ce haut gradé, réputé proche de la famille Bongo, soit désormais traité en ennemi du régime ? Rigoureux pour les uns, procédurier pour les autres, le général Ntumpa pouvait agacer. Homme de l’ombre, influent mais peu connu du grand public, il a passé de nombreuses années à l’étranger. Au Maroc et aux États-Unis, où il a été formé (à l’Académie royale militaire de Meknès et à l’École d’application des officiers de Virginie), mais aussi à Paris, où il a fait l’École de guerre. Il y retournera plus tard comme attaché militaire de l’ambassade du Gabon. En 2004, il est nommé commandant en second de la garde républicaine, avant d’être promu, quelques mois plus tard, à la fonction de secrétaire permanent du Conseil national de sécurité. Il devient, à ce titre, le coordonnateur de tous les services de sécurité du pays et l’un des piliers du régime. Loin, très loin de la cellule qu’il occupe aujourd’hui.

Les dossiers politico-judiciaires de cette nature sont rares au Gabon. La famille du gradé a écrit aux chancelleries occidentales pour dénoncer un « abus de pouvoir » et demander qu’il soit jugé « sur la base de faits clairement établis et d’éléments à charge évidents, ou purement et simplement relaxé et réhabilité dans ses fonctions ». Elle a appelé les présidents des États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à la rescousse, mais sans résultat pour l’instant. Profitant de la visite officielle de Nicolas Sarkozy au Gabon en février dernier, son épouse, Gisèle Okome Ebanega, a sollicité la médiation du président français. En vain, encore une fois. Quant à la presse locale, elle se montre pour l’instant prudente et attend l’ouverture des audiences publiques.

L’avocat du général Ntumpa, lui, a un avis bien tranché. « Cette affaire est un règlement de comptes consécutif à des intrigues de palais », affirme Aimery Bhongo Mavoungou. Son client, explique-t-il, a été dénoncé par un officier de l’armée qui l’a accusé d’avoir comploté pour déstabiliser la présidente intérimaire, Rose Francine Rogombé. « En dehors de cette dénonciation, l’accusation n’est pas encore parvenue à produire la moindre preuve », s’empresse-t-il d’ajouter.

Mais il n’en fallait pas plus. Dès le lendemain de cette dénonciation, l’étau se resserre autour des conspirateurs présumés. Le 6 septembre 2009, trois proches du général Ntumpa sont mis aux arrêts. Tous sont membres de la garde républicaine : il s’agit du sous-officier Rodrigue Okounougou et des officiers Émile Akandas Areno et Cédric Boukoumbi. Deux jours plus tard, Ntumpa est à son tour convoqué dans les bureaux du contre-espionnage et interrogé. Il n’en repartira pas. Le 2 octobre, il est transféré à la prison centrale de Libreville. Plusieurs personnalités politiques sont mentionnées au cours de l’enquête, dont l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, invité à faire une déposition devant la juge d’instruction Lydie Immongault.

« Rétrograde »

Pour l’heure, les auditions et confrontations judiciaires sont terminées. Selon Me Bhongo Mavoungou, le dossier d’instruction a été transmis début octobre au commissaire général à la loi (le procureur), dont on attend les réquisitions. Il sera ensuite transmis au président de la République, qui décidera en dernier ressort de la poursuite ou de l’arrêt de la procédure. « C’est une procédure politique et rétrograde, qui viole le principe de séparation des pouvoirs en même temps qu’il fragilise les droits de la défense », s’insurge l’avocat.

C’est donc à Ali Bongo Ondimba de décider du sort qui sera réservé à ce natif de Lekoni, près d’Akiéni, dans le Haut-Ogooué. À l’évidence, cette affaire est potentiellement explosive pour le chef de l’État, gêné aux entournures. « Je ne souhaite pas être accusé de m’immiscer dans une affaire délicate [qui est] entre les mains de la justice », a-t-il estimé dans une interview accordée à Jeune Afrique, tout en précisant que le général Ntumpa, qui a été arrêté avant qu’il devienne président, « dispose de toutes les garanties en vue d’un procès juste, équitable et ouvert ». Et chez les principaux responsables de la sécurité du pays, l’omerta est de rigueur : pas question d’en dire plus que le chef de l’État.

Pour l’instant, le Palais semble vouloir laisser la procédure suivre son cours devant la Cour de sûreté de l’État, ressuscitée pour l’occasion après deux décennies de léthargie. Mais il n’est pas sûr que les juges pourront aller remuer le fond de cette affaire engendrée par les luttes de clan, selon les habitués du Palais. Le spectacle d’un procès inéquitable serait mal perçu dans les rangs de la garde républicaine, au sein de laquelle l’officier supérieur est resté populaire.

Maladies

En attendant, le général et ses codétenus peuvent recevoir leurs proches dans la cour de la prison lorsqu’ils obtiennent une autorisation du juge d’instruction. La famille du général Ntumpa s’est organisée pour lui apporter ses repas quotidiens, seule alternative à la ration journalière de sardines en conserve et de pain. Conséquence de la surpopulation carcérale, les militaires en détention souffrent de diverses maladies de peau. Mais le plus grave, selon Gisèle Okome Ebanega, l’épouse du général incarcéré, ce sont les deux accidents cardiovasculaires qui l’ont frappé en mars et juin derniers. Coupable ou non, il livre désormais, en plus de la bataille judiciaire, un combat pour sortir de la prison sur ses deux pieds.


jeuneafrique.com

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