La fermeture prolongée du poste-frontière de Ras el-Jdir, entre la Tunisie et la Libye, nuit gravement à l'économie de la région de Ben Guerdane, basée sur la contrebande d'armes et d'essence.
L'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l'Italie et les États-Unis se sont félicités lundi de l'accord prévoyant la levée du blocage de quatre ports pétroliers dans l'est de la Libye, appelant à sa mise en oeuvre "le plus rapidement possible".
Selon des sources militaires et hospitalières locales, au moins 5 soldats ont été tués et 10 autres blessés dans l'explosion lundi d'une voiture piégée près d'une académie militaire à Benghazi.
Dans une interview accordée jeudi à France 24, Ali Zeidan a rejeté les accusations de corruption portées contre son gouvernement. Réfugié en Europe, l'ex-Premier ministre libyen a promis également de rentrer dans son pays. Mais "pas dans le contexte actuel".
Le Congrès général national (CGN, Parlement), plus haute autorité politique de Libye, a décidé mardi de retirer sa confiance au gouvernement du Premier ministre Ali Zeidan. Le ministre de la Défense Abdallah al-Theni d'assurera l'intérim.
Le pétrolier pavillon nord-coréen qui mouillait dans un port de l'est du pays pour charger une cargaison "illégale" au profit de rebelles autonomistes a été intercepté lundi en fin de journée.
Un pétrolier battant pavillon nord-coréen a été arraisonné lundi alors qu'il tentait de quitter les eaux libyennes avec à son bord une cargaison de pétrole "illégale" achetée aux rebelles qui bloquent depuis des mois les terminaux du pays, a annoncé le Congrès.
Pour tenter de mettre fin au blocage des sites pétroliers, le Congrès général national libyen (CGN) a annoncé lundi sa décision de mettre en place une force armée spéciale composée à la fois d'unités de l'armée et d'ex-rebelles.
Des miliciens armés cherchaient samedi à exporter leur première cargaison de brut au port d'Al-Sedra, dans l'est de la Libye, à bord d'un pétrolier battant pavillon nord-coréen, selon des responsables libyens.
Les autorités libyennes ont menacé samedi de bombarder un pétrolier battant pavillon nord-coréen qui mouille dans un port de l'Est du pays pour charger une cargaison "illégale" au profit de rebelles autonomistes de l'Est libyen.
Une roquette a explosé samedi soir tout près du consulat tunisien à Benghazi, dans l'est de la Libye, provoquant de légers dégâts mais sans faire de victimes, a constaté un photographe de l'AFP.
La menace de coup d’État en Libye a été démentie vendredi par les autorités du pays, coupant court aux rumeurs répandues depuis la mise en ligne d’une vidéo de Khalifa Haftar, un ex-général à la retraite, appelant à suspendre le Parlement et le gouvernement.
Des milliers de Libyens ont manifesté vendredi contre la prolongation du mandat de la plus haute instance politique, sur fond de craintes de débordements dans ce pays divisé qui peine à mettre fin à une période de transition chaotique.
À Sebha, rien ne va plus entre communautés touboue et arabe. Les violences ont fait une centaine de morts, et des combattants pro-Kaddafi s'en mêlent. De quoi donner des sueurs froides à Tripoli.
Réfugié en Égypte, Kaddaf Eddam a été approché par les fédéralistes de Cyrénaïques. Et à travers lui Bachir Saleh, l'ex-grand argentier du défunt "Guide".
Au moins 19 personnes ont été tuées et 20 autres blessées samedi dans des affrontements entre deux tribus rivales à Sebha, dans le sud de la Libye, a annoncé à l'AFP un responsable local.
Le vice-ministre libyen de l'Industrie, Hassan Al-Droui, a été tué par balle par des inconnus, samedi soir dans sa ville de Syrte, à 500 km à l'est de Tripoli, selon des sources sécuritaires et hospitalières.