Afrique, Ouest : l'ambassadeur de Gbagbo au Cameroun se dit "très angoissé" et appelle à "la sagesse"
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le 11/04/2011 16:25:45 |
20110411 Xinhua YAOUNDE, 10 avril (Xinhua) -- Eugène Wanyou Biti Allou, ancien directeur du protocole de Laurent Gbagbo nommé ambassadeur de Côte d'Ivoire au Cameroun en 2008, se dit "très angoissé et triste" par la situation dans son pays en dénonçant les frappes de l'armée française et des Nations Unies, et appelle à "la sagesse" pour le dialogue entre Ivoiriens pour régler leur différend.
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Afrique, Ouest : Le Cameroun et le Nigeria déterminés à sécuriser leur frontière commune
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le 07/04/2011 18:01:23 |
20110407 Xinhua YAOUNDE, 6 avril (Xinhua) -- Le Cameroun et le Nigeria sont déterminés à sécuriser leur frontière commune par des actions conjointes pouvant consister à des patrouilles mixtes ou simultanées, a déclaré mercredi à Yaoundé à l'ouverture d'une réunion d'experts des deux pays le secrétaire général du ministère camerounais des Relations extérieures, Ferdinand Ngoh Ngoh.
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Afrique, Ouest : Minime impact de la crise en Côte d'Ivoire sur les activités de la BOAD
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le 01/04/2011 15:06:50 |
20110401 Xinhua LOME, 31 mars (Xinhua) -- Le président de la Banque oues-africaine de développement (BOAD), Christian Adovelande, a fait état, jeudi, d'un "impact minime" de la crise en Côte d'Ivoire sur les activités de cette institution financière de huit pays de l'Afrique de l'ouest ayant en commun le franc Cfa.
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Afrique, Ouest : Retour à Kinshasa de l'ambassadeur de la RDC au Congo/Brazzaville
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le 27/03/2011 17:01:49 |
20110327 Xinhua KINSHASA, 26 mars (Xinhua).-- L'ambassadeur de la RDC au Congo/ Brazzaville, Madame Esther Kirongozi, rappelé à Kinshasa, à la suite d'une brouille entre les deux pays, est arrivé samedi vers 16H00 heures locales, dans la capitale congolaise, a constaté l' Agence Chine Nouvelle.
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Afrique, Ouest : la réouverture de la frontière examinée à Yaoundé
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le 22/02/2011 14:30:00 |
20110222 Xinhua YAOUNDE, 21 février (Xinhua) -- La réouverture de la frontière entre le Cameroun et la Guinée équatoriale fermée depuis plus de deux ans par les autorités de Malabo est examinée lors d'une réunion bilatérale ouverte lundi à Yaoundé, a annoncé à la presse le ministre équato-guinéen délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, Eustaquio Nseng Esono.
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Afrique, Ouest : Crise diplomatique entre le Sénégal et la Côte d'Ivoire (SYNTHESE)
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le 10/11/2010 15:00:50 |
La visite éclair de l'ancien Premier ministre ivoirien et candidat à l'élection présidentielle au second tour, Alassane Ouattara, jeudi, à Dakar où il a été reçu par le président sénégalais Abdoulaye Wade, a provoqué une crise diplomatique entre la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Alassane Ouattara qui doit affronter au deuxième tour Laurent Gbagbo, le président sortant, a effectué sa visite après la proclamation des résultats du premier tour. Suffisant pour alimenter une controverse sur l'opportunité d'une telle visite.
Dans un premier temps, les autorités des deux pays entretiennent la polémique par presse interposée. Abidjan accuse Dakar de "conspiration".
"On a le droit de soutenir un candidat mais on n'a pas le droit de conspirer en vue d'une déstabilisation", déclare Alcide Djédié, conseiller diplomatique de Gbagbo dans les journaux ivoiriens.
Mais, la polémique dépasse très vite les articles de presse. L' ambassadeur de Côte d'Ivoire au Sénégal est rappelé dès le vendredi 5 novembre pour protester, disent les autorités ivoiriennes, "contre cet acte inamicale".
Selon le ministère sénégalais des Affaires étrangères, Abidjan reproche au président Wade d'avoir, sans en avoir informé au préalable son homologue de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, "dépêché un avion à Abidjan pour en assurer le transport d'Abidjan à Dakar de M. Alassane Ouattara accompagné d'une importante délégation de ses proches et partisans".
"Le gouvernement Ivoirien proteste de la manière la plus énergique contre cet acte inamicale qu'il considère comme une ingérence intolérable du président du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire, ingérence contraire au principe du respect mutuel qui fonde les relations entre les Nations", indique la note officielle ivoirienne.
Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Me Madické Niang, dément ces accusations lors d'une conférence de presse à Dakar.
Le chef de l'Etat sénégalais n'a jamais eu à affréter un avion pour faire venir Alassane Ouattara à Dakar. "Le président Abdoulaye Wade n'a pas d'avion. Il loue des avions pour se déplacer".
A ses homologues ivoiriens qui parlent d'acte inamicale du fait que le président Gbagbo n'a pas au préalable était informé de la visite de Ouattara au Dakar, M. Niang demande "s'il est arrivé, une fois, au président Gbagbo de prendre son téléphone, au moment où il reçoit des opposants Sénégalais, d'en informer Wade ?".
Les autorités sénégalaises démentent aussi les rumeurs selon lesquelles Abdoulaye Wade aurait remis de l'argent à Ouattara. D' après le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement sénégalais Moustapha Guirassy, Ouattara était venu " voir un aîné avec qui il partage la même famille politique ( libérale) pour recevoir ses conseils. Wade a réussi après 26 ans d' opposition, à battre le PS (Parti socialiste) au deuxième tour, son expérience pouvait être utile au président Ouattara".
D'après le ministre sénégalais des Affaires humanitaires, Lamine Bâ, il s'agit-là d'une affaire politique et non diplomatique. Car, dit-il, "c'est le président de l'International libérale, Hans Van Baalen qui a officiellement saisi par lettre notre secrétaire général Abdoulaye Wade par ailleurs patron de l' Internationale libérale, pour lui demander de recevoir Alassane Ouattara"
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a été élu patron de l' Internationale libérale en octobre 2003 au Congrès de l' Internationale libérale à Belfast.
french.news.cn/afrique
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Afrique, Ouest : Un pas de plus dans la coopération contre Aqmi
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le 09/11/2010 18:36:01 |
Le président mauritanien Ould Abdelaziz a reçu, dimanche, le chef de l’armée malienne, le général Gabriel Poudiougou. Une rencontre qui vise à renforcer un peu plus la coopération des pays de la région dans leur lutte contre Aqmi.
Entre le Mali et la Mauritanie, le courant passe de mieux en mieux dans la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). C’est du moins ce que tendait à montrer la rencontre, dimanche 7 novembre à Nouakchott, entre le Général Gabriel Poudiougou, chef d’état-major de l’armée malienne, et le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz.
Si rien de confidentiel n’a filtré de l’entretien, une source militaire mauritanienne a indiqué que « la coopération entre les deux pays et leur engagement commun sur le terrain pour faire face à la menace d’Aqmi » avaient été au centre des discussions.
« Nous avons administré la preuve qu'une coordination des armées de la région pour bouter hors de chez nous toute menace terroriste est bien possible », a affirmé la même source, qui estime que les « autres pays concernés peuvent se joindre à nous ».
Les deux pays viennent en effet de créer des patrouilles mixtes, chargées de veiller à la sécurité du territoire dans le nord du Mali, près de Tombouctou. Jusqu’à présent, l’armée mauritanienne y menait, seule, des opérations contre Aqmi.
« Au coude à coude, la main dans la main »
Ces manœuvres conjointes sont le résultat des discussions menées entre les différents pays de la région, bien décidés à lutter ensemble contre Aqmi, et sans l’aide trop marquée des pays occidentaux.
Longtemps frileux à s’engager militairement dans la lutte contre le terrorisme, Bamako a finalement choisi de s’aligner sur la position de ses voisins. « Le Mali n'acceptera pas que son territoire soit un repaire des criminels et nous tous sommes au coude à coude, la main dans la main, dans cette mission de sécurisation de nos territoires et de nos populations », confirme une source militaire malienne.
Les chefs des armées malienne, mauritanienne, algérienne et nigérienne s’étaient rencontrés fin septembre à Tamanrasset, en Algérie, où a été mis en place un quartier général du commandement conjoint des opérations militaires et du renseignement. Ils ont convenu ensemble de renforcer la lutte contre les cellules d’Aqmi, réparties dans la zone désertique que les quatre pays se partagent. (Avec AFP)
jeuneafrique.com
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Afrique, Ouest : Le Sénégal prend acte de la décision de la Côte d'Ivoire de rappeler son ambassadeur
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le 07/11/2010 16:40:17 |
Le gouvernement sénégalais "prend acte" de la décision de la Côte d'ivoire de rappeler son ambassadeur à Dakar pour protester contre une audience que le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade a accordée Alassane Ouatara, candidat à la présidentielle ivoirienne, indique-t-on de source officielle.
Le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Guirassy, a déclaré à la presse que le Sénégal a "pris acte de cette décision souveraine d'un pays frère", tout en qualifiant les accusations d'ingérence dans les affaires intérieures de la Côte d' Ivoire de "non fondées".
Le gouvernement ivoirien a accusé vendredi le Sénégal de " conspiration" après l'audience accordé jeudi par le président sénégalais Abdoulaye Wade à Alassane Ouattara qui doit affronter le président Laurent Gbagbo au second tour de l'élection présidentielle ivoirienne.
L'ambassadeur de la Côte d'Ivoire à Dakar a été rappelé par son pays, l'ambassadeur du Sénégal en poste à Abidjan a été convoqué, vendredi au ministère des Affaires étrangères et a reçu une lettre de protestation des autorités ivoiriennes.
french.news.cn/afrique
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Afrique, Ouest : Un symposium à Ouagadougou sur le développement de l'Afrique
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le 04/10/2010 14:31:16 |
Un symposium sur le développement de l'Afrique réunit, dimanche à Ouagadougou, la communauté scientifique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), les acteurs de la société civile en vue de dégager les pistes pour le développement de l'Afrique de l'Ouest.
"Sortir du sous-développement, quelles nouvelles pistes pour l'Afrique de l'Ouest ?", c'est sous ce thème que se tient ce symposium de trois jours initié par la Commission de la CEDEAO.
"L'objectif étant de proposer aux décideurs de nouvelles pistes de réflexion et d'action pour qu'enfin l'Afrique ne connaisse plus les décennies perdues pour son développement", a indiqué le vice président de la Commission de la CEDEAO, Jean de Dieu Somda.
Les universitaires, les chercheurs, les professionnels du développement et les acteurs de l'intégration sont invité à réévaluer le concept du développement en Afrique et toutes ses implications dans les domaines socioéconomiques, culturels et politiques.
Les participants se pencheront sur plusieurs thèmes, notamment "l'histoire et le contexte de développement en Afrique de l'Ouest", "le développement et la réduction de la pauvreté", "le capital social, physique et humain de la sous région ouest africaine" et " le développement par l'intégration".
Ce symposium se veut également un cadre pour faire un bilan des grandes réalisations et dégager les insuffisances en termes de développement au moment où les pays africains célèbrent les cinquante ans de leur indépendance.
french.news.cn/afrique
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Afrique, Ouest : Piraterie dans le golfe de Guinée: acteurs, modes opératoires et actions de lutte
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le 26/09/2010 17:30:00 |
Phénomène sans cesse croissant, la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, à l'instar d'autres parties du monde et même du continent telles que le golfe d'Aden, est le fait de groupe armés organisés, pour la plupart originaires du Nigeria, de l' avis des analystes.
"C' est le cas du MEND (Mouvement for the Emancipationof Niger Delta), du NDDS (Niger Delta Defence and Security Council), des BFF (Bakassi Freedom Fighters)...", a indiqué le politologue camerounais Joseph Vincent Ntuda Ebodé, ajoutant que le MEND est un "mouvement militant nigérian qui lutte contre l'exploitation et l'oppression des peuples du delta du Niger". A peine créé, le MEND s'était illustré en décembre 2005 par le bombardement du pipeline de l'entreprise Shell dans l'Etat du Delta, dans le Sud du Nigeria, et la prise d'otage un mois plus tard de quatre employés de l'exploitant Liberty Service.
Munis d'armes à feu, les pirates opèrent à l'aide de techniques dont la plus répandue est l'abordage. Un assaut donné d'un navire à un autre, cette opération permet aux assaillants de prendre le contrôle du bâtiment afin de le piller ou de capturer des otages, explique le Pr. Ntuda Ebodé, enseignant à l'université de Yaoundé II et à l' Université Omar Bongo à Libreville au Gabon.
Ces attaques, décrit-il, sont toujours perpétrées en groupes constitués et hiérarchisés. Les pirates exécutent leurs opérations avec minutie, laissant ainsi comprendre qu' ils les ont bien préparées. Ils sont armés de guerre (AK47) et d' armes blanches. Tous ceux qu' on a réussi à arrêter se réclament pour la plupart des BFF,mais il reste possible qu' il en existe dont le seul but est se faire de l'argent par la piraterie.
Selon lui, le mode opératoire est presque toujours le même. Répartis dans deux ou trois embarcations rapides, généralement des flying boats de type Yamaha équipés de deux moteurs de 75 CV, ils approchent discrètement, puis ouvrent le feu en direction de la passerelle, précise encore le politologue.
Face à l'attaque, les membres d'équipage prennent peur et se cachent. Un groupe des assaillants monte alors rapidement à bord à l' aide de grappins pendant qu'un autre reste en veille dans les embarcations. Ceux qui sont sur le navire tiennent l'équipage en respect, détériorent tous les moyens de communication à l'aide de leurs armes, dépouillent l'équipage, réclament de l'argent au capitaine en exigeant l'ouverture du coffre, pillent les matériels et repartent avec ou sans otages.
En octobre 2009 à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), un sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique de l'Afrique centrale (CEEAC) a adopté une "Stratégie de sécurisation des intérêts vitaux en mer des Etats du golfe de Guinée". De même, un protocole prévoyant, entre autres, la création d'un Centre de coordination pour la sécurité maritime en Afrique centrale (CRESMAC) prévu à Pointe-Noire au Congo a été signé.
Réunis dans une des trois zones de surveillance maritime créées par cette organisation régionale, le Cameroun, le Gabon et la Guinée équatoriale ont signé en mai 2009 à Yaoundé un accord technique suivi du lancement symbolique des patrouilles conjointes.
Les autorités camerounaises insistent sur l'urgence de l'organisation, avec l'appui des partenaires internationaux, d'une conférence sous-régionale sur la piraterie maritime en Afrique centrale et, surtout, la mobilisation des moyens nécessaires pour atteindre cet objectif de sécurité collective et de protection des intérêts économiques des Etats de la sous-région.
french.news.cn/afrique
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