Des mères nigérianes rassemblées samedi à Lagos ont annoncé samedi la poursuite de leurs manifestations pour faire "pression" sur les autorités pour obtenir la libération des 223 lycéennes toujours retenues par les islamistes armés du groupe Boko Haram.

Les parents des lycéennes enlevées par les islamistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria dénonçaient mardi l'échec des autorités à leur venir en aide, s'inquiétant des informations évoquant le mariage forcé de leurs filles dans des pays frontaliers.

Des combats ont éclaté dans le nord-est du Nigeria près du lieu où seraient détenues des dizaines de lycéennes enlevées par le groupe Boko Haram, faisant plus de quarante morts chez les islamistes et quatre chez les soldats gouvernementaux, a affirmé l'armée vendredi.

ne semaine après l'enlèvement d'une centaine de lycéennes par Boko Haram, l'armée et des milices pro-gouvernementales poursuivent la traque des islamistes. Si certaines des jeunes victimes ont pu s'enfuir, au moins 77 d'entre elles seraient encore entre les mains des hommes d'Abubakar Shekau.

Le gouverneur de l'État de Borno a offert 50 millions de nairas (215 000 euros) à quiconque donnerait des informations permettant la libération des 129 lycéennes enlevées lundi soir par le groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

Les combattants du groupe islamiste Boko Haram ont attaqué lundi soir une école au nord-est du Nigeria. Une attaque au cours de laquelle de nombreuses jeunes filles ont été kidnappées. Les soldats déployés pour assurer la sécurité des écoliers n'ont rien pu faire.

Au moins 60 personnes ont été tuées dimanche par des hommes armés lors d'attaques menées dans plusieurs villages du nord-est du Nigeria, selon un responsable local qui a accusé le groupe islamiste Boko Haram.

Trente personnes ont été tuées dans une attaque imputée à des éleveurs fulani (peuls) lors d'un rassemblement dans l'Etat de Zamfara (nord du pays), a indiqué dimanche la police.

Le bilan de l'attaque attribuée à des éleveurs fulani (peuls) commise samedi dans le nord du Nigeria est de 79 morts, a annoncé dimanche un porte-parole officiel, alors que le précédent bilan était de 30 morts.

Pays le plus peuplé d'Afrique et premier producteur de pétrole africain, le Nigeria est devenu la première économie du continent, passant devant l'Afrique du Sud, avec un PIB de 510 milliards de dollars en 2013, a-t-on appris dimanche de source officielle nigériane.

Un responsable de l'Etat de Nasarawa, dans le centre du Nigeria, et une personnalité locale ont accusé vendredi des soldats d'exécutions de masse au cours d'une opération de désarmement, ce que nie l'armée.

Au moins cent personnes ont été tuées dans des attaques visant trois villages dans le centre du Nigeria, dans un contexte de fortes tensions entre communautés de la région, ont rapporté dimanche à l'AFP des responsables locaux.

La police du Nigeria a lancé dimanche une opération pour retrouver les auteurs des attaques de trois villages dans l'Etat de Kaduna, dans le nord-ouest du Nigeria, promettant de les traduire en justice.

Au moins sept personnes ont été tuées et des dizaines blessées samedi au cours d'une bousculade dans le stade national d'Abuja où se tenait un concours de recrutement dans la fonction publique.

Au lendemain d'une triple attaque qui a fait au moins 75 morts, près de 30 personnes ont été tuées dimanche soir dans l'État de Borno au Nigeria (nord-est). Les autorités locales pointent le groupe islamiste Boko Haram.

Deux explosions ont secoué samedi un quartier animé de la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria en proie à l'insurrection des islamistes de Boko Haram, ont indiqué des habitants.

Le Nigeria a lancé un appel mardi à ses voisins francophones de l'ouest africain, notamment le Cameroun, pour combattre à ses côtés l'insurrection islamiste du Boko Haram afin d'éviter qu'elle n'affecte les intérêts de la France.

Le Nigeria a fermé une partie de sa frontière avec le Cameroun pour tenter de bloquer les déplacements des mouvements d'insurgés, comme les islamistes de Boko Haram, et des bandes criminelles, a annoncé dimanche l'armée.

L'ex-président de la Banque centrale du Nigeria, Lamido Sanusi, a déclaré dimanche que le président Goodluck Jonathan, qui l'a démis de ses fonctions, était un homme voulant "faire de son mieux" mais déstabilisé par un entourage "malhonnête" et "incompétent".

Les agents des services de renseignement nigérians ont saisi le passeport du gouverneur déchu de la Banque centrale, Lamido Sanusi, à son arrivée à l'aéroport international de Lagos, a déclaré Nasir El Rufai, un politicien proche de M. Sanusi, vendredi.