Rachid Ghannouchi, chef du part islamiste modéré Ennahda au pouvoir en Tunisie, s'est déclaré lundi favorable à la tenue d'un référendum sur la poursuite du processus de transition, tout en excluant un départ du Premier ministre et une dissolution de l'Assemblée constituante.
Un activiste islamiste a été tué dimanche par la police à Tunis et plusieurs autres ont été arrêtés dans la capitale et la ville de Sbitla, ont annoncé dimanche des témoins et un responsable du ministère de l'Intérieur.
Les islamistes au pouvoir en Tunisie ont mobilisé en masse dans la nuit de samedi à dimanche pour défendre leur légitimité après dix jours de crise politique nourrie par des attaques attribuées aux jihadistes.
Le parti Ennahda a organisé dans la nuit de samedi à dimanche une grande manifestation à Tunis pour défendre sa légitimité au pouvoir et dénoncer les violences politiques
Neuf militaires tunisiens ont été tués et dépouillés de leurs armes près de l'Algérie, près du Mont Chaâmbi, où l'armée tente depuis des mois de neutraliser un groupe lié à Al-Qaïda.
Le parti islamiste Ennahda, qui dirige le gouvernement tunisien, s'est dit prêt mardi à discuter d'un gouvernement de salut national comme le réclament l'opposition et Ettakatol, l'un des trois partis de l'actuelle coalition gouvernementale.
Le Premier ministre tunisien a une nouvelle fois exclu mardi la démission de son gouvernement malgré la multiplication des appels en ce sens après une sanglante attaque contre l'armée qui a aggravé la crise provoquée par l'assassinat d'un opposant.
Le gouvernement tunisien a prévu une réunion de crise lundi alors que plus de 10.000 Tunisiens ont manifesté dans la nuit pour et contre le pouvoir sur la place du Bardo, à Tunis.
Deux jours après avoir été assassiné à la sortie de son domicile, les funérailles de l'opposant Mohamed Brahmi ont rassemblé, ce samedi 27 juillet, une foule importante à Tunis, dans un climat très tendu.
Une marée humaine de plusieurs milliers de personnes venues de tout le pays a participé samedi aux funérailles de l'opposant assassiné Mohamed Brahmi, dans un climat tendu à Tunis où l'enterrement a terminé en manifestations anti-gouvernementales.
Mohamad Brehimi, membre de l'Assemblée constituante tunisienne et chef d'un parti d'opposition a été froidement assassiné jeudi par balle devant son domicile, plongeant la Tunisie dans le chaos. l'homme a été tué sous les yeux de sa femme et de son enfant.
Les soupçons se portent sur un groupe salafiste. Montrés du doigt par les amis de l'opposant, les islamistes d'Ennahda n'avaient aucun intérêt à ce qu'un tel crime soit perpétré. Mais leur gestion catastrophique de la transition en Tunisie n'est pas étrangère au climat de tension qui règne dans le pays.
Les autorités tunisiennes ont confirmé, vendredi 26 juillet, que Mohamed Brahmi, député de l'opposition de gauche, avait été tué avec la même arme que celle utilisée pour l'assassinat, le 6 février, d'un autre opposant laïc, Chokri Belaïd.
Alors que la Tunisie est paralysée par une grève générale après l'assassinat de l'opposant Mohamed Brahmi, le ministre de l'Intérieur tunisien a donné, vendredi 26 juillet, des précisions sur les circonstances du drame.
Au lendemain de l'assassinat de Mohamed Brahmi, militant de gauche et fondateur du parti Attayar Echaab (Courant populaire), le ministère de l'Intérieur tunisien annonce qu'un groupe d'extrémistes religieux serait à l'origine de sa mort.
Les fans de la saga Star Wars la connaissent bien. La ville fictive Mos Espa, vedette de «La Menace Fantôme, Episode I», est menacée de destruction. Selon la BBC, les dunes de sable qui migrent dans le désert tunisien s'apprêtent à enterrer le célèbre plateau de tournage. Une large partie de la saga de la «Guerre des étoiles» a été tournée dans le sud de la Tunisie, qui a fait de la franchise de George Lucas un véritable business touristique.