Burundi : reprise du procès sur l'assassinat d'Ernest Manirumva
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le 20/01/2011 09:20:31 |
Le procès des présumés coupables de l'assassinat d'Ernest Manirumva, ancien vice- président de l'Observatoire pour la lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques (OLUCOME), organisation de la société civile burundaise, a repris mercredi à la chambre criminelle de la cour d'appel de Bujumbura
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Burundi : Le Conseil de sécurité crée un nouveau Bureau de l'ONU plus réduit
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le 18/12/2010 10:40:00 |
NEW YORK (Nations Unies), 16 décembre (Xinhua) - - Le Conseil de sécurité a adopté jeudi une résolution créant un nouveau Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB), version sensiblement plus réduite de l'actuel bureau onusien existant dans ce pays.
Les principales missions du BNUB seront l'assistance pour le renforcement des institutions nationales, la lutte contre l'impunité et la promotion du dialogue et des droits de l'homme.
Le mandat du BNUB a été fixé "pour une période initiale de 12 mois, à compter du 1er janvier 2011".
Il remplacera le Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB).
Pour les Etats membres "le bon déroulement de cinq élections consécutives entre mai et septembre 2010, qui, malgré les divisions entre les acteurs politiques, n'ont pas entraîné de violences à grande échelle " marquent une étape" importante dans la consolidation de la paix et de la démocratie ainsi que dans le développement durable au Burundi".
Entre mai et septembre 2010, la vie politique a été dominée par des élections communales (24 mai), présidentielle (28 juin), législatives (23 juillet), sénatoriales (28 juillet) et collinaires (7 septembre). L'élection présidentielle s'est déroulée en dépit de son boycottage par le parti d'opposition, l'ADC-Ikibiri. Le seul candidat, le président en exercice, a été réélu avec 91% des voix.
Selon le dernier rapport sur le pays du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, les observateurs internationaux ont déclaré que les élections avaient été pacifiques et bien organisées, tout en regrettant l'arrestation de plusieurs membres de partis d'opposition et la réticence de la Commission électorale à adopter des mesures visant à renforcer la transparence du processus électoral.
Le BNUB concentrera son appui sur le renforcement de l'indépendance, des capacités et les cadres juridiques des institutions nationales essentielles ; la promotion du dialogue entre les acteurs nationaux; la lutte contre l'impunité, notamment par la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle; la promotion et la protection des droits de l'homme.
Dans sa résolution, le Conseil encourage "les efforts que fait le gouvernement burundais pour faire une place à tous les partis politiques et continuer d'améliorer le dialogue entre tous les acteurs".
Enfin, le Conseil salue l'accord tripartite intervenu récemment entre le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC) et le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), " ainsi que des progrès réalisés dans la recherche de solutions durables et dignes au profit des réfugiés vivant en Tanzanie".
french.news.cn/afrique/politique
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Burundi : Lancement officiel d'un projet agricole financé par la Belgique à hauteur de 5 millions d'euros
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le 24/10/2010 00:52:48 |
Le Gouvernement de la République du Burundi a procédé ce vendredi au lancement officiel d'un projet agricole financé par le Royaume de Belgique pour un montant de cinq millions d'euros à la province de Cibitoke située à l'ouest du Burundi à plus ou moins 60 KM de Bujumbura, la capitale.
"Le Projet d'Appui au Développement Agricole de la Province de Cibitoke (PADAP) veut contribuer à la réduction de la pauvreté et à l'amélioration des conditions de vie des populations de cette province. Avec le lancement de ce Projet, nous nous inscrivons pleinement dans la logique de répondre à l'un des Objectifs du Millénaire pour le Développement, à savoir la réduction de l' extrême pauvreté et de la faim", a déclaré Josef SMETZ, l' Ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi lors du lancement dudit projet de 4 ans au chef-lieu de la province.
Comme il l'a souligné, les micro-entrepreneurs ruraux et les organisations des producteurs seront placés au centre d'un dispositif d'appui-conseil qui leur permettra de participer au développement des filières agricoles identifiées comme prioritaires dans les différents plans communaux de développement communautaire.
De son côté, la Ministre de l'agriculture et de l'élevage Madame Odette KAYITESI a adressé au nom du Gouvernement du Burundi ses remerciements au Royaume de Belgique pour ce don à cette province qui a été sérieusement secouée par la crise qu'a connue le Burundi depuis 1993 suite à l'assassinat du Président Melchior Ndadaye, assassinat qui a été suivi par des massacres interethniques. Elle a ensuite lancé un appel aux partenaires du projet de travailler en synergie et de ne pas oublier certaines catégories de personnes victimes de ces massacres.
"J'exhorte tous les partenaires du projet de travailler en synergie afin de contribuer significativement à l'amélioration des conditions de vie de toutes les couches de la société de la province sans exclure les populations vulnérables dont les enfants orphelins chefs de ménages, les femmes veuves, les démobilisés, les anciens combattants et les rapatriés", a martelé la Ministre Odette KAYITESI.
Ce projet vient s'ajouter à cinq autres que le Royaume de Belgique a déjà réalisés au Burundi ces derniers temps dans le domaine du secteur agricole. Il s'agit du programme d'appui aux populations vulnérables de la province de Ruyigi pour 6 millions d' euros, de l'appui à la relance du secteur semencier au Burundi pour un montant de 3 millions d'euros, du projet d'appui au développement agricole dans la province de Kirundo pour 3,5 millions d'euros, du projet d'appui à l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi pour un montant de 3 millions d'euros et du projet d'appui institutionnel au ministère de l'agriculture et de l'élevage pour un montant d'un million d'euros. L'Ambassadeur Josef SMETZ a profité de l'occasion pour annoncer que son pays prévoit une autre enveloppe de 49 millions d'euros pour le Burundi dans ce même domaine du secteur agricole pour la période 2010-2011.
french.news.cn/afrique
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Burundi : Mise en détention de cadres accusés de mauvaise gestion des entreprises publiques
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le 03/10/2010 16:30:31 |
Après l'incarcération jeudi du directeur général de la Société Sucrière du Moso (SOSUMO), entreprise publique burundaise, le colonel Damien Nijimbere, directeur administratif et financier, et un ancien comptable aujourd'hui en retraite, ont été mis en détention.
Tous les trois sont accusés de gestion frauduleuse de la SOSUMO.
Le ministre burundais de la Bonne gouvernance et de la Privatisation des entreprises publiques, Jean Baptiste Gahimbare, a indiqué vendredi qu'il reviendrait à la justice de prouver leur innocence ou leur culpabilité.
Il a regretté les lacunes de la législation burundaise en matière de bonne gouvernance économique et a fait savoir que des réformes sont en cours pour que tout le monde soit traité au même pied d'égalité en matière de bonne gouvernance économique.
"La législation burundaise est lacunaire en ce qui concerne la lutte contre la corruption et les infractions connexes en ce sens que certains hauts cadres ne peuvent pas comparaître devant la Cour Anticorruption à cause de leur privilèges de juridiction. Il s'avère plus que nécessaire de revoir le principe de privilège de juridiction pour qu'il n'y ait plus personne qui doit être sous la protection de ce privilège de juridiction", a dit Jean Baptiste Gahimbare.
"Concrètement il y a un projet de revoir les lois, notamment la question de privilège de juridiction qui s'adresse à beaucoup de personnalités et la mise en place de la Haute Cour de Justice pour pouvoir interroger toute personne coupable de corruption et de malversations connexes. Le projet sera débattu au cours d'un des conseils des ministres prochains et sera ensuite envoyé au parlement pour vote et pour adoption au début de l'année 2011", a affirmé le ministre Gahimbare.
Ces arrestations s'inscrivent dans la logique de la mise en oeuvre de la politique baptisée "Tolérance Zéro" du président burundais Pierre Nkurunziza, dans le cadre de la lutte contre la corruption, politique qu'il a annoncée lors de son investiture le 26 août dernier.
french.news.cn/afrique
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