La force anti-piraterie de l'Union européenne a intercepté deux groupes de pirates, notamment deux skiffs et 11 présumés pirates à bord le long de la côte kenyane il y a deux jours.
Le porte-parole de la Force navale de l'UE, Per Klingvall, a indiqué que le bâtiment de guerre SPS Galicia avec le soutien d'un Avion de reconnaissance et de patrouille de la NAVFOR/UE (MPRA) -- force navale de l'Union européenne -- patrouillait le long de la côte kenyane lorsqu'un navire marchand a rapporté avoir été attaqué à deux reprises. "Les attaques n'ont pas abouti puisque le Groupe d'action contre les pirates et le navire ont rapporté qu'il était en sécurité", a indiqué M. Klingvall dans une déclaration reçue vendredi à Nairobi.
"Toutefois, le SPS Galicia de la NAVFOR/UE, positionné à 75 miles nautiques des lieux de l'attaque a immédiatement été chargé de répérer les skiffs ayant pris part à cette attaque", a-t-il affirmé.
La coordination entre l'Avion de reconnaissance et de patrouille de la NAVFOR/UE (MPRA) et l'hélicoptère espagnol SPS Galicia de la NAVFOR/ UE a permis, selon lui, de répérer à nouveau un skiff. "L'hélicoptère du bâtiment de guerre a réussi à intercepter ce skiff avec son équipage. un fût de carburant, plusieurs bidons, des échelles et sept personnes ont été identifiés à bord du skiff. L'équipage à bord de l'hélicoptère a aussi aperçu les pirates en train de jeter hors du navire d'importantes quantités d'armements ainsi qu'un prélart orange", a indiqué M. Klingvall.
Plus tôt mercredi, l'hélicoptère SPS Galicia de la marine NAVFOR/UE était en mesure de répérer deux autres skiffs suspects, naviguant avec des échelles, des bidons et de puissants moteurs externes, a-t-il expliqué. "Un des deux skiffs a été rapidement intercepté par l'équipe à bord de SPS Galicia. Les autres tentatives de stopper le second skiff par l'hélicoptère de SPS GALICIA se sont poursuivies en vain ", a-t-il déclaré.
Au total, 11 présumés pirates et deux skiffs, selon M. Klingvall, ont été interceptés. Un autre skiff a fui le lieu de l'incident. Il a affirmé que l'absence de flagrant délit n'a pas permis de les traduire en justice. "Un skiff a été confisqué et les présumés pirates ont été renvoyés en Somalie dans l'autre embarcation. Cette mise en déroute a fait échouer l'action des pirates et évité de très probables attaques sur des navires marchands et vulnérables", a expliqué M. Klingvall.
Les pirates détiennent environ 30 navires et un total de près de 400 otages, selon la Force navale de l'Union européenne pour la Somalie.
La plupart des enlèvements s'achèvent sans pertes en vies humaines lorsqu'une rançon est payée, mais souvent après plusieurs mois de négociations.
french.news.cn/afrique
|
