Le Président de la transition Dioncounda Traoré a affirmé après avoir voté au premier tour de la présidentielle ce dimanche à Bamako que c’était "le meilleur scrutin" organisé au Mali depuis l’indépendance en 1960.
Le vote des Maliens de France pour l'élection présidentielle au Mali a démarré dans la confusion dimanche au consulat général de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), de sorte qu'à la mi-journée seulement une poignée d'entre eux avaient pu voter.
"Je suis très triste de ne pas voter", soupire une vieille femme: aucun des Maliens réfugiés dans un camp près de Ouagadougou n'a encore pu participer dimanche à la présidentielle malienne, faute de carte d'électeur.
Près de 7 millions de Maliens étaient invités à voter, dimanche 28 juillet, pour le premier tour d'une élection présidentielle très attendue. La participation a été jugée bonne, même si certains ratés dans l'organisation sont à déplorer. Reportage, à Bamako, de nos envoyés spéciaux.
Les Maliens ont commencé à voter dimanche matin au premier tour de l'élection présidentielle, scrutin déterminant pour sortir le Mali de 18 mois de crise politique et militaire, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les Maliens ont commencé à voter dimanche 28 juillet dans le calme au premier tour d'une présidentielle qui doit permettre d'entamer le redressement et la réconciliation de leur pays traumatisé par 18 mois de crise politique et militaire.
Election présidentielle sous haute surveillance au Mali dimanche, en particulier dans les provinces du nord qui étaient contrôlées par les groupes djihadistes et/ou autonomistes jusqu'à l'intervention française et africaine de janvier dernier.
Pour les Maliens, Kati, plus qu'une ville, est un camp militaire. Dans ce berceau du putsch qui a, en 2012, renversé le président Amadou Toumani Touré, beaucoup de membres de l'armée ont voté dimanche.
Une nouvelle manifestation anti-gouvernementale se déroulait dimanche à Tunis, où l'opposition laïque réclame la dissolution de la Constituante et la démission du gouvernement islamiste après l'assassinat d'un député d'opposition.
Les Maliens ont voté dimanche sans incidents et en nombre au premier tour d'une présidentielle pour tourner la page de 18 mois d'une crise politique et militaire qui a plongé leur pays dans le chaos.
En crise depuis 18 mois, le Mali a voté dimanche sans incidents et en nombre au premier tour de la présidentielle. De premiers résultats donnent une nette avance à l'un des favoris, Ibrahim Boubacar Keita.
"Tout est prêt, on n'attend plus que les électeurs": à la veille de la présidentielle, les autorités maliennes se montrent confiantes mais sans illusions sur la mobilisation des électeurs à Kidal, bastion des rebelles touareg qui comparent le scrutin à une "césarienne".
La campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle au Mali s'est achevée vendredi, deux jours avant un scrutin déterminant pour l'avenir d'un pays qui sort d'un an et demi de crise politique et militaire.
Risques d'attentats-suicides de jihadistes, distribution incomplète des cartes d'électeurs, vote incertain sur tout le territoire et pour 500.000 réfugiés et déplacés: les obstacles au bon déroulement du premier tour de la présidentielle du 28 juillet au Mali sont nombreux.
Près de sept millions de Maliens sont appelés à voter dimanche au premier tour d'une présidentielle devant permettre d'entamer le redressement et la réconciliation dans leur pays troumatisé par 18 mois de crise politique et militaire.
La campagne électorale pour le premier tour de la présidentielle au Mali s'achève vendredi, deux jours avant un scrutin déterminant pour l'avenir d'un pays qui sort d'un an et demi de crise politique et militaire.
Depuis plusieurs semaines, dans les chancelleries occidentales et parmi les responsables politiques maliens, on répète à l'envi : l'élection malienne du 28 juillet ne sera pas parfaite. Le doute sur la bonne tenue de ce scrutin à désormais laisser place à l'évidence. Sous la pression de la France, des Nations-unies et de nombreux autres pays, le Mali a été forcé d'organiser des élections au plus vite.
Les troupes françaises et onusiennes doivent veiller à la sécurité du premier tour de la présidentielle qui se tient ce dimanche. Des actes terroristes isolés sont à craindre.