Un kamikaze a tué au moins neuf personnes en se faisant exploser samedi dans une mosquée de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria, a-t-on appris auprès de plusieurs témoins.

L'armée nigériane a repoussé samedi une attaque de Boko Haram contre Maiduguri, grande ville dans le nord-est du Nigeria, quelques heures après la prestation de serment du nouveau président, Muhammadu Buhari, qui a fait du combat contre les islamistes une priorité.

Investi vendredi, le nouveau président nigérian Muhammadu Buhari s'est aussitôt engagé à relever les "énormes défis" qu'affronte le Nigeria, au premier rang desquels la rébellion islamiste de Boko Haram.

Le nouveau président nigérian Muhammadu Buhari, qui a fait de la lutte contre Boko Haram sa priorité de campagne, sera investi vendredi. En attendant, les exactions du groupe terrosite ne faiblissent pas : exécutions sommaires, incendies, pillages…

L'armée nigériane a affirmé samedi avoir tué des dizaines d'islamistes du groupe armé Boko Haram et libéré 20 otages lors d'une opération dans un fief des insurgés, la forêt de Sambisa, située dans le nord-est du pays.

Très affaibli depuis quelques mois par les opérations menées par l'armée nigériane et ses alliés, le groupe islamiste Boko Haram multiplie les attaques suicides. Dernier en date : mardi, un attentat dans un marché au bétail a fait huit morts et de nombreux blessés.

Des dizaines d'islamistes ont attaqué samedi un village du district de Madagali, dans l'Etat de l'Adamawa, une région considérée comme sécurisée par le ministère de la Défense depuis qu'elle a été reprise à Boko Haram par l'armée en mars.

L'armée nigériane a affirmé s'être emparée dimanche de dix camps du groupe islamiste Boko Haram dans la forêt de Sambisa, au lendemain d'un attentat-suicide dans une gare routière du nord-est qui a fait sept morts.

L’armée nigériane a annoncé dimanche avoir remporté de nouvelles victoires contre Boko Haram. Dix camps du groupe terroriste auraient été pris dans la dans la forêt de Sambisa au lendemain d'un attentat-suicide dans une gare routière du nord-est qui a fait sept morts.

Deborah sait ce qu'elle veut dire aux 275 femmes et enfants récemment libérés par l'armée après avoir été prisonniers des islamistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria.

Mercredi, les forces nigérianes ont sauvé plus de femmes et d'enfants enlevés par Boko Haram au Nigeria lors d'une opération visant à détruire le camp des terroristes dans l'Etat de Borno, au nord-est du pays, a annoncé un porte-parole.

L'opération militaire a été lancée dans le centre du Nigeria ce week-end, en représailles au massacre par des hommes armés de six soldats le mois dernier.

Libérées par l'armée nigériane, quelques-unes commencent à parler: les captives de Boko Haram, prisonnières du groupe islamiste pendant de longs mois dans le nord-est du Nigeria, racontent leur calvaire, la faim, les privations et les menaces.

Dans un communiqué publié mardi, l'armée nigériane a annoncé avoir libéré 200 filles et 93 femmes dans un fief du groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du pays, sans confirmer si certaines d'entre elles faisaient partie des jeunes filles enlevées à Chibok.

Le gouvernement de l'Etat d'Ogun, dans le sud-ouest du Nigeria, a signé lundi un accord avec une société chinoise pour la construction d'une ligne de chemin de fer qui reliera les grandes villes dans l'Etat et devrait s'étendre aux Etats voisins.

Selon plusieurs témoins, des centaines de corps, découverts depuis jeudi dernier à Damasak, ont été enterrés ce week-end dans cette ville du nord-est du Nigeria. Il s'agirait de victimes d'une récente attaque de Boko Haram. Le groupe islamiste a également tué une cinquantaine de soldats au Niger.

Les corps de centaines de personnes ont été retrouvés dans la ville de Damasak dans le nord-est du Nigeria, apparemment victimes des exactions des rebelles islamistes de Boko Haram, ont indiqué lundi des habitants et des responsables de la ville.

Des membres présumés du groupe islamiste Boko Haram ont chassé l'armée et repris le contrôle d'une localité des rives du lac Tchad, dans le nord-est du Nigeria, ont raconté vendredi un responsable local et des témoins.

L'attaque menée dans la nuit de jeudi à vendredi par le groupe islamiste nigérian Boko Haram sur le village de Bia, dans la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, a fait 19 morts dont une majorité de "victimes décapitées", selon un nouveau bilan obtenu de source sécuritaire.

Les responsables de la mission conjointe de l'ONU pour les élections générales nigérianes considèrent ces élections comme un modèle que les autres pays africains doivent imiter.