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Congo, République démocratique : Le CNDP rejoint l'AMP sur fond de polémique
le 18/12/2010 11:38:31
Congo, République démocratique

KINSHASA, 16 décembre (Xinhua) -- Le Congrès national du peuple (CNDP) annoncé il y a quelques jours son adhésion à l'Alliance de la Majorité présidentielle (AMP) en prévision des prochaines élections présidentielles prévues en 2011 en République démocratique du Congo (RDC).

Selon les dirigeants du CNDP, l'intégration de leur parti politique au sein de l'AMP se fait dans le souci de renforcer les rangs de cette plate-forme politique et de soutenir la candidature du président Joseph Kabila à l'élection présidentielle de 2011.

Mais pour un grand nombre d'observateurs, l'intégration du CNDP au sein de l'AMP est de très mauvais augure pour cette plate-forme politique. Pour beaucoup de spécialistes de la vie politique congolaise, il s'agit d'une alliance contre nature.

"Car le parti politique, dirigé autrefois par l'ex-général dissident Laurent Nkunda, figure sur la liste noire des formations politiques qui sont poursuivis par les instances judiciaires internationales et qui a causé le plus de malheurs, de pleurs et de drames dans la province du Nord-Kivu", a expliqué un député provincial du Nord-Kivu.

"Nous n'oublierons pas de sitôt le massacre commis par les ex- rebelles du CNDP à Kiwanja, en 2008 où des enfants et des femmes ont été assassinés. Le CNDP a également commis beaucoup d'atrocités et à freiner l'élan de développement dans cette parie de la RDC. Il est tout de même étonnant qu'il milite aujourd'hui pour un gouvernement qu'il a combattu", a-t-il ajouté.

L'ancien chef du CNDP, le général dissident Laurent Nkunda, vit aujourd'hui en résidence surveillée au Rwanda. Lui et certains de ses proches collaborateurs, dont le général Bosco Ntangana, sont poursuivis par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

Le CNDP se trouve dans le collimateur de plusieurs organisations de défense des droits de l'homme qui l'accusent d'être responsable de graves violations des droits de l'homme dans l'est de la RDC et des pillages des richesses naturelles du pays.

"L'adhésion du CNDP au sein de l'AMP est une très mauvaise affaire pour la plate-forme du président Joseph Kabila. Cette adhésion risque de lui faire perdre beaucoup de voix lors des prochaines élections", a soutenu Albert Mulumba, chercheur et politologue congolais.

Selon lui, l'AMP est en train de se transformer en véritable blanchisserie.

Il estime qu'en acceptant le CNDP au sein de l'AMP, les ténors de cette plate-forme risquent de dures sanctions du peuple lors des prochaines échéances électorales.

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Tshisekedi de retour à Kinshasa
le 09/12/2010 17:56:12
Congo, République démocratique

Retour triomphal pour l'opposant historique Étienne Tshisekedi qui a atterri hier après-midi à Kinshasa, en provenance d'Afrique du Sud. Le "Sphinx de Limete" s'apprête à mener son "dernier combat" en engageant son parti dans la course au pouvoir lors de tous les scrutins de 2011 à 2013.

L'opposant historique au Maréchal Mobutu, Étienne Tshisekedi, est enfin de retour chez lui après trois ans d'exil médical, dont deux en Belgique. Candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2011 en République démocratique du Congo (RDC), il a été accueilli mercredi vers 14h30 à l'aéroport de Kinshasa par une foule de militants. Le président de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), qui aura 78 ans le 14 décembre, est apparu affaibli, marchant avec difficultés à sa descente d'avion. Son fils et sa femme l'ont ensuite soutenu pour ses déplacements.

Plusieurs milliers de sympathisants étaient présents, encadrés par une large force policière qui les empêchait d'accéder à l'enceinte de l'aéroport. Ils étaient aussi très nombreux sur le bord de la route allant vers le siège de son parti, à une dizaine de km de l'aéroport, saluant le cortège aux cris de « Tshisekedi président », « Le propriétaire de la parcelle (terrain) Congo est venu », « Papa est venu, fini la faim », ou encore « Tenons bon l'UDPS vaincra »...

"Votez utile"

Tshisekedi a ainsi mis plus de huit heures pour arriver au siège de son parti, où il a fait une brève déclaration, confirmant qu'il serait candidat à l'élection présidentielle prévue en novembre 2011 en RDC. « Le jour du vote, que chacun se souvienne des souffrances qu'il endure et vote utile [...] Si on vous donne des dollars ou des francs congolais [que les candidats donneraient pour voter pour eux, NDLR], prenez-les, c'est votre argent, mais votez utile et non pour l'argent », a-t-il déclaré.

Fondé en 1982, l'UDPS doit tenir son premier congrès en plénière de l'histoire du 10 au 14 décembre à Kinshasa. Puis viendra le test électoral en grandeur nature. Après avoir boycotté les précédentes élections de 2006, le parti devrait prendre part aux différents scrutins qui se dérouleront jusqu'en 2013. (Avec AFP)

jeuneafrique.com

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Congo, République démocratique : Bemba face aux victimes
le 08/12/2010 16:17:44
Congo, République démocratique

Son procès devant la Cour pénale internationale s’est ouvert le 22 novembre. Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, l’ancien vice-président de la RDC joue son avenir politique. Et compte se défendre pied à pied.

La foule se presse dans les escaliers de la Cour pénale internationale (CPI), à La Haye (Pays-Bas). Du haut de ses 2 m, un gaillard en costume de tergal joue des coudes pour dévaler les marches. Malgré un accoutrement qui en impose – béret militaire bordeaux, pantalon et veste de camouflage –, son camarade n’arrive pas à le suivre. En chemin, il échange quelques mots en lingala avec une femme en tailleur blanc. Le ton est vif. Dans la cohue, les cris fusent. « Il est innocent ! » « Vous avez vu cette mascarade ? »

Nous sommes le 22 novembre, il est 19 heures. La première audience de Jean-Pierre Bemba devant la CPI vient de s’achever. Accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, il a déjà passé trente mois en détention. De RDC, de Belgique, de France, des Pays-Bas, une centaine de personnes sont venues le soutenir face à son accusateur, le procureur argentin Luis Moreno-Ocampo. Bien plus nombreuses que la poignée de journalistes et de représentants d’ONG, elles ont insufflé un peu de l’ambiance noceuse de Kinshasa dans les couloirs sans âme de la CPI.

Mais la Cour a vite retrouvé sa gravité. Après avoir lancé un dernier encouragement à « Jean-Pierre » à travers la vitre qui le sépare du public, la plupart de ses supporteurs ont déserté la salle d’audience dès le deuxième jour. La lourde machine judiciaire s’est alors enclenchée. Elle a adopté le rythme lent de l’interrogatoire des témoins, parfois à huis clos. Les récits sordides se succèdent. Des soldats qui violent une fillette devant son père ligoté ; d’autres qui tirent à bout portant sur un vieillard parce qu’il a refusé de leur donner son canard ; d’autres encore dépouillant des familles de leurs biens – matelas en mousse, postes de radio.

Ancien vice-président de la RD Congo et leader de l’opposition, Jean-Pierre Bemba, 48 ans, joue son avenir politique. À deux ans de la fin d’un mandat non renouvelable, Moreno-Ocampo tient là l’occasion de faire d’une CPI encore jeune (8 ans) une arme de dissuasion dirigée contre des chefs de guerre en puissance. Jusque-là absents des juridictions internationales, les représentants des victimes comptent, eux, faire entendre leur voix – dans les tribunaux pour l’ex-Yougoslavie ou le Rwanda, les procès se limitent à des face-à-face entre défense et accusation. Les juges – trois femmes (la présidente est brésilienne, ses adjointes sont kényane et japonaise) – savent qu’on attend d’elles un verdict impartial, qui ne devra en aucun cas être perçu comme une charge de la communauté internationale contre l’Afrique. À La Haye, chacun risque gros.

Les accusations

Cinq chefs d’accusation pèsent sur Bemba : deux crimes contre l’humanité et trois crimes de guerre. En clair, des viols, des meurtres et des pillages. Ses troupes les auraient commis en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003. À l’époque, Ange-Félix Patassé, le président centrafricain, sous la menace d’un coup d’État, appelle Bemba à la rescousse. Près de 1 500 hommes du Mouvement de libération du Congo (MLC), la rébellion qu’il dirige, établissent leur quartier général au « PK12 », à 12 km du centre de Bangui. Maisons dévastées, hommes, femmes et enfants violés ou tués : à leur départ, en mars 2003, ils laissent un spectacle de désolation. « Ils battaient une personne quinze fois, vingt fois », explique le témoin 38. La veille, il sanglotait en racontant : « La petite n’avait que 8 ou 9 ans, mais elle était déjà potelée. […] Ils l’ont violée devant sa maison. »

D’après le procureur, « il ne s’agissait pas d’incidents isolés », mais de « tactiques ». Moreno-Ocampo le dit néanmoins clairement : s’étant rarement déplacé jusqu’à Bangui, le leader du MLC n’a ni tué, ni pillé, ni violé de ses propres mains. C’est en tant que « supérieur hiérarchique » qu’il comparaît, accusé d’avoir laissé ses hommes agir alors qu’il savait. « Il a décidé de ne pas réprimer, de ne pas punir », insiste le procureur.

Nul besoin pour l’accusation de démontrer que Bemba a ordonné ces crimes. Il lui suffit de prouver qu’il en était informé et qu’il contrôlait ses hommes. Ainsi, quand le témoin 38 évoque l’une des rares visites de Bemba à Bangui, vêtu « en dignitaire […], à peu près comme maintenant », Fatou Bensouda, la procureure-adjointe – une Gambienne – lui demande : « A-t-il eu alors connaissance des plaintes à l’encontre de ses troupes ? » Réponse : « M. Bemba devait être au courant de tout ce qui se passait dans notre capitale. Beaucoup de voix s’étaient élevées. Même Radio France Internationale avait médiatisé [les faits]. »

L’accusation présentera quarante témoins, dont « treize personnes bien informées au MLC » et une partie qui s’exprimera à découvert. Visage flouté et voix modifiée, le témoin 38 a ouvert le bal le 23 novembre. « Notable » du PK12, il s’exprime dans un français châtié.

Stratégie de défense

Trois avocats défendent Bemba. À la tête de l’équipe, Nkwebe Liriss. Volontiers cabotin, cet avocat à la Cour d’appel de Kinshasa connaissait bien le père de Bemba, Jeannot (décédé en juillet 2009), qui, dit-il, lui a demandé de défendre son fils. Aimé Kilolo, du barreau de Bruxelles, est d’origine congolaise (son père a été ministre sous Mobutu, de 1980 à 1986). Le procès se déroulant pour moitié en anglais, tous deux travaillent avec le Britannique Peter Haynes.


Aimé Kilolo (à g.) et Nkwebe Liriss, deux des trois avocats de la défense.
© M.Kooren/Reuters

Leur stratégie tient en trois points. D’abord, si des hommes du MLC ont pu commettre des crimes en Centrafrique, ces forfaits sont loin d’avoir l’ampleur qu’on leur prête. « Il s’agissait d’actes isolés », explique Liriss à J.A. Rien qui, selon lui, justifie une comparution devant la CPI.

Deuxième argument : ces troupes n’étaient pas sous la responsabilité de Bemba, mais du gouvernement centrafricain, qui les avait appelées. Dès lors, chaque détail compte : leur uniforme, leur nourriture, leur armement. La défense entend prouver que Bangui les prenait en charge et donc les contrôlait. Inversement, l’accusation marque un point lorsque le témoin 38 les décrit comme une horde hétéroclite : « Ces soldats étaient tous chaussés de bottes de maraîchage. Ils n’avaient pas de rangers comme dans les armées conventionnelles. Ils étaient coiffés qui avec des bérets noirs, qui avec des bérets rouges, qui avec des bérets violets. »

Troisième point : « Bemba a agi dans un cadre régional », assène Liriss. Il fait référence à plusieurs sommets africains, qui se sont tenus en 2001 et 2002 à Libreville, Khartoum et Tripoli, et ont entériné l’envoi d’une force africaine à Bangui. Le MLC aurait été associé à l’application des décisions aux côtés de contingents soudanais, djiboutien et libyen.

Les avocats de Bemba disent aujourd’hui n’avoir pas pu faire appel à des témoins sur place, et invoquent le gel des avoirs de leur client, qui le contraint à recourir à une avance mensuelle du greffe de 30 000 euros pour payer sa défense. Liriss prétend même travailler gratuitement : « Pour mon pays, et parce que je suis convaincu de l’innocence de mon client. En son absence, il n’y a pas de répondant face à Joseph Kabila au Congo. »

L’équipe se livre, en revanche, à un contre-interrogatoire serré des témoins de l’accusation. Le 25 novembre, Haynes a commencé avec le témoin 38, cherchant à lui faire préciser des lieux et des dates. Les explications étaient parfois laborieuses.

Le moral de l’accusé

Chemise blanche ou bleu ciel, cravate avec ou sans rayures, lunettes sur le bout du nez ou dans la poche de sa veste : les changements dans la mise de Bemba tiennent à des détails. Encadré de deux vigiles, il reste enfoncé dans son fauteuil, bras souvent croisés autour de son buste imposant. Le plus souvent impassible, il lui arrive d’esquisser un sourire. Narquois ? « Il est très sensible à ce qui se dit, confie un proche. Derrière sa masse, c’est un timide. »

Selon Liriss, Bemba « apprend vite » et participe activement à l’élaboration de sa défense. « Elle occupe 80 % de son quotidien. » Il s’informe « sur ce qui va se dire », rappelle des faits. Mais il ne dicte pas les plaidoiries. « C’est un client sage », poursuit son avocat.

Dans le public, l’ex-patron du MLC peut reconnaître des visages. Adam Bombole, le président du MLC Kinshasa, tiré à quatre épingles. Sa fille aînée, Cynthia, 20 ans, présente le premier jour tandis que les « quatre autres enfants suivent ça sur internet », explique son épouse, Liliane, également dans le public. Son discours n’a pas varié depuis l’arrestation de « Jean-Pierre », en mai 2008 : « Il est confiant, serein. »

Et les autres ?

Ce reproche incessant a le don d’irriter le bureau du procureur : ayant appelé les troupes de Bemba à la rescousse, Patassé devrait se tenir à ses côtés dans le prétoire. Réponse de Moreno-Ocampo : « Nous n’avons pas de preuves pour poursuivre Patassé. » Il ne dissipe pourtant pas le doute. Avant d’inculper Bemba au motif qu’il était le « supérieur hiérarchique » des troupes du MLC à Bangui, le procureur l’a poursuivi en tant que « coauteur » des crimes en Centrafrique. C’est à la demande de la Cour qu’il a changé de mode de responsabilité. Comment peut-il soutenir aujourd’hui que Bemba était le principal commandant des troupes du MLC quand il évoquait, hier, un « plan commun » entre ce dernier et Patassé ? Emeric Rogier, analyste au bureau du procureur, botte en touche : « Sa responsabilité est de ne pas avoir empêché les crimes ni puni leurs auteurs. Nous détenons les éléments qui prouvent qu’il exerçait une autorité et un contrôle effectifs sur ses troupes en Centrafrique. »

Autre point d’interrogation : Bemba avait dépêché des chefs du MLC à Bangui. Notamment Mustapha Mukiza, dont le prénom revient souvent dans la bouche du témoin 38. Général des Forces armées de RD Congo, il commande aujourd’hui la base de Kitona, dans le Bas-Congo. Selon nos sources, il a été interrogé par le bureau du procureur, mais son témoignage a été retiré du dossier. Les membres de la hiérarchie militaire en Centrafrique étaient également censés avoir un droit de regard sur les opérations. Le général Mazi notamment, chef d’état-major adjoint puis conseiller à la présidence à l’époque, aujourd’hui chef d’état-major. Ou le général Yangongo, ministre délégué à la Défense, puis conseiller à la présidence (chargé de la restructuration de l’armée) au moment des faits. Il y avait aussi un gouvernement à Bangui, dirigé par Martin Ziguélé, aujourd’hui dans l’opposition. Pourquoi ne sont-ils pas inquiétés ? « La politique pénale du procureur est de se focaliser sur les plus hauts responsables, répond Rogier. Aucun ordre n’était exécuté sans le consentement de Bemba. »

La suite

Avec l’audition prévue de quarante témoins – sans compter ceux que pourrait convoquer la défense –, le procès doit durer plusieurs mois. Dans le meilleur des cas, les interrogatoires prendront fin en mai 2011. La Chambre rendra ensuite une décision « dans un délai raisonnable ». Quel que soit le verdict, l’une des deux parties fera appel.

En huit ans d’exercice, la CPI n’a encore jamais prononcé de condamnation. Pour présager de l’avenir de Bemba, il faut donc s’en remettre au Statut de Rome, son texte fondateur. Il ne prévoit pas la peine de mort, mais des peines de réclusion pouvant aller jusqu’à trente ans, voire la perpétuité dans les cas les plus graves. Le quartier pénitentiaire de la CPI, dans la banlieue de La Haye, n’ayant pas vocation à héberger les condamnés, Bemba ne pourrait y être détenu s’il était reconnu coupable. Il serait transféré dans un État ayant passé un accord avec la Cour.

Outre la prison, Bemba pourrait être condamné à payer des réparations aux victimes avant même d’avoir fait appel. Elles sont environ 1 500 à être représentées au procès, par trois avocats : les Centrafricains Marie-Edith Douzima Lawson et Julien Zarambaud, rémunérés par la CPI, et l’Italienne Paolina Massida, fonctionnaire à la Cour. Pour participer, les victimes ont dû remplir un formulaire de sept pages, en français ou en anglais, pour certaines avec l’assistance d’un conseil. Seules 6 % d’entre elles ont déjà déposé une demande de réparation. « Le plus souvent, celles qui ont subi des viols ou des meurtres dans leurs familles n’en veulent pas », explique Massida. Compte tenu du nombre élevé des victimes, un dédommagement individuel est peu probable. Des réparations collectives – construction d’une école, d’un hôpital – sont en revanche envisageables.

Sur le papier, l’avenir politique de Bemba est intact. « Rien, dans la loi électorale, ne l’empêche d’être candidat à la présidentielle à Kinshasa », estime Robert Kabamba, chercheur en sciences politiques à l’université de Liège. Seule une condamnation définitive pourrait l’en empêcher. Les chances sont infimes qu’elle intervienne avant le premier tour, prévu pour novembre 2011. Bemba peut même mandater un tiers pour déposer sa candidature, entre mai et juillet prochains. Le fera-t-il ? « Il élabore des projets politiques pour le Congo », assure un proche.

jeuneafrique.com

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Congo, République démocratique : Evaluation de la situation des réfugiés de la RDC établis au Congo
le 10/11/2010 15:58:32
Congo, République démocratique

Le groupe technique tripartite de travail (GTTT), constitué des experts de la République démocratique du Congo (RDC), du Congo et du Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (HCR), se réunit depuis mardi à Kinshasa pour évaluer la situation des réfugiés de la RDC au Congo.

Au cours de cette rencontre qui se clôture mercredi, ce groupe technique va procéder à l'état des lieux de la situation des réfugiés, eu égard aux accords signés entre les trois parties au mois de juin dernier à Brazzaville, au sujet du rapatriement volontaire des réfugiés congolais de la RDC au Congo.

Les participants vont également examiner les causes de la non mise en route du processus de rapatriement de ces réfugiés qui était conditionné notamment au déploiement de la Police nationale congolaise (PNC) dans le territoire de Dongo, théâtre des affrontements interethniques en novembre 2009.

D'autres contraintes rencontrées par des parties pour l'aboutissement de ce processus seront relevées au cours de ces assises.

La délégation du Congo à cette rencontre internationale est conduite par Pierre Mongo, directeur général des renseignements extérieurs au ministère de la Défense nationale.

En juin dernier , la RDC et le Congo s'étaient engagés de garantir aux réfugiés de la RDC basés au département de la Likouala (au Nord du Congo) évalué à environ 522.000 personnes, un rapatriement dans des conditions humaines.

Le gouvernement de la RDC s'était engagé à tout mettre en uvre afin d'obtenir l'extradition du chef des insurgés Ondjani ainsi que son jugement pour répondre de ses crimes commis dans la province de l'Equateur (Nord-Ouest de la RDC) avant d'inviter tous ses compatriotes réfugiés en République du Congo à regagner le pays afin de participer à sa reconstruction ainsi qu'à son développement.

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Julien Paluku : "Rien ne justifie la présence de soldats rwandais au Nord-Kivu"
le 09/11/2010 19:30:00
Congo, République démocratique

Gouverneur du Nord-Kivu (est de la RDC), Julien Paluku revient pour jeuneafrique.com sur la situation dans la province qu'il administre depuis 2007. Interview.

Jeuneafrique.com : Quelle est la situation sécuritaire au Nord-Kivu ?

Julien Paluku : Par rapport à 2008, la situation est plutôt bonne. Mais il y a des rumeurs qui circulent au sujet du mécontentement des anciens du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Il n’y a cependant pas d’indices de reprise des hostilités. Avant leur intégration les hommes du CNDP étaient déjà divisés entre les proches de Laurent Nkunda et ceux de Bosco Ntaganda.

Sur le terrain, même sous l’uniforme des Forces armées de la RDC (FARDC), la fissure persiste. Il y a des problèmes avec ceux qui sont dans la ligne Nkunda, c’est le cas du major Patient qui a fait défection récemment [le major Patient Akilimani, commandant du 3e bataillon de la 122e brigade d’infanterie FARDC, a déserté avec vingt-deux de ses éléments dans la nuit du mardi 26 octobre à Alimbongo, à 55 kilomètres au sud de Lubero-Centre, NDLR].

Dans ce contexte, est-ce que la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (Monusco) assure la principale de ses missions : protéger les civils ?

Elle a fait un énorme travail ici. Nous avons connu des périodes de graves tensions et la Monuc a sauvé la situation. Mais il ne faut pas oublier que notre province est aussi grande que le Rwanda et le Burundi réunis. Il est impossible aux Casques bleus, surtout avec les problèmes d’infrastructures routières, d’être présents partout. Les rebelles donnent du fil à retordre à la Monusco malgré toute sa bonne volonté. Je l’ai déjà dit : je suis favorable à une augmentation des effectifs de la Monusco ici dans le Nord-Kivu.

Il y a aussi un autre obstacle majeur, c’est la langue. Même s’il y a des traducteurs, les messages passent mal. Pour améliorer les contacts avec la population, il faudrait au moins des bataillons francophones. Même si nos paysans ne parlent pas tous le français, ce serait déjà mieux.

On a également parlé de trafics de minerais auxquels les Indiens, notamment, se livreraient.

Si cela est vrai, ce ne sont que des cas isolés. Ce ne sont pas des trafics organisés au niveau des bataillons mais par quelques individus qui ont leurs faiblesses. Il y a des enquêtes à chaque fois que l’on entend des rumeurs de ce genre. Et les responsables sont sanctionnés.

On a attribué les deux dernières attaques contre des bases de la Monusco, celle de Rwindi récemment et celle de Kirumba, en août, à une affaire liée à des trafics entre Casques bleus et miliciens Maï-Maï. Avez-vous des informations plus précises ?

Il y a eu des rumeurs dans ce sens, oui. Mais aucune enquête pour le moment n’a pu le prouver.

Des témoignages font état de la présence de soldats rwandais au Nord-Kivu. Êtes-vous au courant ?

J’ai toujours été clair sur ce point. Ils sont venus à notre invitation en 2008. Mais aujourd’hui je ne vois pas ce qui justifierait leur présence ici. Les combattants des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FLDR, rebelles hutus d’origine rwandaise) ont été chassés du Rutshuru et du Masisi, ils sont en train d’être chassés du Walikale. Rien ne justifie la présence de soldats rwandais ici.

Comment interprétez-vous la demande, par le président Kabila, d’un retrait de la Monusco ?

Il ne faut pas mal interpréter cette demande. Le président est favorable à un retrait progressif et planifié de la Monusco. Il ne s’agit pas de se retirer maintenant des zones de fortes tensions comme le Nord-Kivu. Non ce serait plutôt un retrait des forces dans l’Ouest, là où la paix est assurée, pour redéployer des forces ici par exemple.
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Lire aussi « Dans le bourbier de l’Est », Jeune Afrique n° 2600, en kiosque du 7 au 13 novembre.


jeuneafrique.com

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Congo, République démocratique : Nord-Kivu : six personnes arrêtées pour exploitation illégale de mine
le 07/11/2010 17:50:28
Congo, République démocratique

L’interdiction par le président Joseph Kabila en septembre de l’exploitation minière dans les provinces du Kivu et de Maniema est-elle vraiment respectée ? L’arrestation de six personnes prétendant être couvertes dans leurs activités par les autorités locales tendrait à montrer que non.

Ce n’est qu’une goutte d’eau dans la mer mais personne ne s’en plaindra. Six personnes ont été arrêtées à Bunakwa, à 50 km de Walikale, dans la province du Nord-Kivu. Leur délit : avoir exploité une mine, ce qui est formellement interdit dans la région (provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et Maniema) depuis le 10 septembre, sur ordre du président congolais Joseph Kabila, reparti à la conquête de l'est en vue de la présidentielle de 2011.

« Six civils ont été interpellés et mis aux arrêts la semaine dernière, on les a trouvés en flagrant délit d'exploiter la cassitérite », a indiqué le capitaine Victor-Destin Mongombo, chef du parquet militaire à Walikale.

« Nous sommes en train de mener des enquêtes pour remonter la filière car à les entendre parler, c'est comme s'ils bénéficient de la protection des autorités civiles et militaires qui les incitent à commettre de tels actes », a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que « 57 colis de cassitérite, pesant 2 tonnes et demie, ont été saisis hier (jeudi) à Njingala », à une quarantaine de kilomètres de Walikale, et que « ceux qui les détenaient ont pris la fuite ». Le métériau provenait de Bisié, la plus grande mine de cassitérite de la région. Une enquête a été ouverte pour retrouver les coupables. Une tâche qui paraît presque impossible tant la corruption gangrène la région.

« Amer constat »

En interdisant l’exploitation minière en septembre, Joseph Kabila avait « fait le constat amer » que « l'ampleur » du phénomène était le « fait des activités de groupes mafieux qui confortent (...) l'insécurité récurrente ». Le chef de l’Etat ne s’était pas privé de dénoncer « l'implication » d'autorités civiles et militaires dans l'exploitation et le commerce illicites des minerais dont la région regorge (cassitérite-minerai d'étain utilisé dans la soudure-, coltan utilisé dans les téléphones et ordinateurs portables, or...).

Dans la foulée, l'armée avait mené des opérations dans le territoire enclavé de Walikale où des mines sont exploitées illégalement par des groupes armés, mais aussi par certains militaires dont des officiers ex-membres de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), rallié à Kinshasa début 2009. Puis, fin octobre, le ministre des Mines a demandé aux gouverneurs des trois provinces de faire l'état des lieux sur les sites d'exploitation avant la levée de la mesure de suspension. Qui semble n’avoir été que (très) partiellement respectée. (Avec AFP)

jeuneafrique.com

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Congo, République démocratique : L'AMP conduira Joseph Kabila à la victoire lors des élections de 2011
le 18/10/2010 19:13:12
Congo, République démocratique

"L'Alliance pour la Majorité présidentielle (AMP) accompagnera le président Joseph Kabila jusu'à la victoire finale lors des élections présidentielles de 2011", a déclaré dimanche le secrétaire exécutif de l'AMP de la République démocratique du Congo (RDC), Koyagialo Gbase te Gernbo.

S'exprimant à la chaîne de télévision privée Channel Medias Broadcasting (CMB) de Kinshasa, M. Koyagialo a affirmé que la décision de conduire le président Joseph Kabila à la victoire lors de prochaines élections présidentielles a été prise au cours du conclave de l'AMP qui s'est tenu sur la ferme présidentielle de Kingakati, dans la banlieue est de la ville de Kinshasa.

"Tous les membres de l'AMP ont, à l'unanimité, décidé de mobiliser toutes les bases de notre plate- forme politique pour que Joseph Kabila remporte triomphalement les élections de 2011 et que notre plate-forme remporte la majorité à l'Assemblée nationale et au Sénat", a expliqué M. Koyagiaolo.

"L'AMP est prète à affronter n'importe quel candidat. Notre plate-forme a des atouts pour remporter ce scrutin", a-t-il fait savoir.

L'AMP est une plate-forme composée des partis qui souteinnent le Président Joseph et son plan d'action.

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : La mort du lanceur de pierres suscite des réactions occidentales
le 17/10/2010 22:04:24
Congo, République démocratique

Le mort du Congolais Armand Tungulu, lanceur de pierres sur le cortège présidentiel, a suscité des réactions dans des pays occidentaux, dont les Etats-Unis, la France et la Belgique.

Tungulu, arrêté le 29 septembre pour cause de jet de pierres sur le cortège présidentiel, a été trouvé mort dans son lieu de détention le 2 octobre. Le Procureur général de la République (PGR) , Floribert Kabange Numbi, a annoncé qu'il s'agissait d'un suicide.

La Belgique, pays d'accueil d'Armand Tungulu, a accordé, par le biais de son ministère des Affaires Etrangères, le 5 octobre, une audience à sa veuve aux fins de l'assurer de l'engagement du gouvernement belge à rechercher la vérité dans cette affaire.

"Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de la mort de ce Congolais de la diaspora décédé dans le cachot de la Garde Républicaine", a déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero le 5 octobre.

Le gouvernement américain se dit, dans un communiqué datant du 6 octobre, préoccupé de la mort de Tungulu ainsi que de l'arrestation des témoins de cet événement avant de demander aux autorités congolaises de garantir l'administration de la justice selon les règles et principes établis du droit, l'accès à un avocat, ainsi qu'un traitement humain, conformément au droit congolais et international.

Par une ordonnance rendue publique le 11 octobre, le juge du Tribunal de première instance de Bruxelles, Vanwelkenhuyzen, a mis l'Etat congolais "en demeure" de restituer la dépouille mortelle d'Armand Tungulu, décision assortie d'une astreinte de 25.000 euros par jour de retard.

Cette ordonnance a été rejettée par le gouvernement congolais. Pour Kinshasa, cette ordonnance, "totalement inopportune", compromet l'enquête en cours en RDC sur ce dossier.

"Le gouvernement trouve là une tentative manifeste délibérée d'obstruer l'enquête avec des pressions tout à fait inhabituelles pour amener les autorités judiciaires congolaises à lever le pied", a déclaré le ministre congolais de la Communication et des Médias, Lambert Mende.

Le gouvernement congolais a aussi souligné que l'ordonnance du juge belge viole substantiellement la Charte des Nations Unies dont l'article 2 proclame "l'égalité souveraine entre les Etats".

Selon M. Mende, s'agissant des faits ayant abouti à la mort d'un ressortissant congolais, intervenu en territoire congolais, il n'existe aucune disposition légale, ni du droit international, ni dans la célèbre loi belge dite de "compétence universelle", à ce jour abrogé, qui "peut justifier l'empressement théâtral du juge du TGI de Belgique".

D'autre part, a-t-il précisé, rien n'autorise à un juge belge à enjoindre à la justice d'un Etat souverain, comme la RDC enquêtant sur la mort à l'intérieur de son territoire d'un de ses ressortissants, bien que résidant en Belgique, d'expatrier son corps avant l'aboutissement de l'enquête.

La Belgique et la RDC ont normalisé en janvier 2009 leurs relations après neuf mois de brouilles consécutives aux propos du commissaire européen, le Belge Karel de Gucht, qualifiant les dirigeants congolais de partenaires "inappropriés".

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : 179 armes récupérées à Butembo le premier jour d'"Arme contre 50 USD"
le 17/10/2010 22:03:38
Congo, République démocratique

Le Programme national pour la paix et la reconstruction (PAREC) a récupéré samedi 179 armes, à Butembo, au Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le jour du lancement officiel dans cette ville de l'opération de récupération d'armes baptisée "Arme contre 50 USD".

L'initiateur de cette opération et président du PAREC, Ngoy Mulunda, a précisé que parmi les 179 armes, on dénombre 152 armes légères et 27 armes lourdes.

Il s'est également félicité de l'engouement des populations de la contrée à cette opération, avant de les appeler à s'impliquer pour la pacification de leur ville.

Cette opération qui avait débuté en mai 2010 dans la partie Est de la RDC était interrompue, faute de financement.

L'opération "Arme contre 50 USD" consiste à remettre 50 dollars américains à quiconque qui apporte une arme, avec comme principe de ne pas le photographier, ni l'identifier. Elle s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la prolifération des armes et pour la pacification de la ville.

A Kinshasa où cette opération était menée pendant sept mois sous la formule "Arme contre 100 USD", le PAREC avait récupéré près de 12.000 armes.

Cette opération est financée particulièrement par le président congolais Joseph Kabila. F

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Le ministre de la Défense stigmatise le rapport de l'ONU sur les violences sexuelles
le 17/10/2010 22:01:03
Congo, République démocratique

Le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants de la République démocratique du Congo (RDC), Charles Mwando Nsimba, a stigmatisé samedi le rapport de Margot Wallström, représentante spéciale de l'ONU pour les violences sexuelles dans les conflits, présenté jeudi dernier au Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le ministre Mwando Nsimba, qui animait samedi un point de presse à Kinshasa, s'est dit indigné du rapport de Mme Wallström qui accuse les Forces armées de la RDC (FARDC) des violations des droits humains dans leurs opérations dans le territoire de Walikale, au Nord-Kivu dans l'est de la RDC.

Pour le ministre congolais de la Défense, ces informations n'ont pour objectif que de freiner l'élan de l'armée dans sa détermination à éradiquer les derniers rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) en jetant sur elle "le discrédit injuste".

Mme Wallström, a effectué du 27 septembre au 3 octobre une mission en RDC au cours de laquelle elle s'était notamment rendue dans le territoire de Walikale au Nord-Kivu pour s'entretenir particulièrement avec des femmes victimes de viols.

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Signature d'un contrat de fourniture de matériel électrique entre la SNEL et l'ABB
le 10/10/2010 18:27:38
Congo, République démocratique

La Société nationale d'électricité (SNEL) de la République démocratique du Congo (RDC) a conclu samedi à Kinshasa un contrat de près d'un million de dollars américains pour la fourniture de matériel électrique dont des câbles électriques et d'autres accessoires avec la multinationale helvéto-suédoise ABB (Asea Brown Boveri).

Ce projet, financé par la Banque mondiale, concerne également la fourniture des caméras infra rouges et le matériel de localisation des défauts des câbles en vue d'assurer leur maintenance dans la ville de Kinshasa, qui connaît depuis plusieurs années de nombreuses avaries dans la déserte de l'énergie électrique du fait notamment d'une demande toujours croissante et du vieillissement des équipements.

Les câbles de desserte du courant électrique dans la ville de Kinshasa font l'objet de vol au quotidien mais aussi ils sont à la base de nombreux cas d'électrocution, surtout pendant les saisons de pluies, par manque d'entretiens.

Beaucoup de quartiers de Kinshasa sont plongés dans le noir notamment par vol de câbles d'alimentation. Et chaque année, on enregistre près d'une centaine de décès par électrocution à la suite des installations défectueuses du réseau électrique.

La SNEL et l'ABB avaient signé dernièrement un contrat de près de trois millions de dollars de fourniture des transformateurs électriques d'une puissance de 75 MW par unité.

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Une mission d'évaluation du comité politique de l'UE à Kinshasa
le 07/10/2010 20:21:16
Congo, République démocratique

Richard Zink, ambassadeur de l'Union européenne (UE) en République démocratique du Congo (RDC), a annoncé mercredi à Kinshasa, l'arrivée samedi dans la capitale congolaise d'une délégation du comité politique et sécuritaire pour une évaluation de ses activités.

Le comité politique et de sécurité de l'UE qui siège à Bruxelles, en Belgique, s'occupe de toutes les questions extérieures et politiques. Tous les rapports concernent notamment la Mission européenne de réforme du secteur de sécurité(EUPOL) et l'Mission d'assistance et de sécurité de l'armée (EUSEC).

Selon l'ambassadeur Zink qui s'est entretenu mercredi avec le vice-Premier ministre, ministre de l'Intérieur et de la sécurité de la RDC, Adolphe Lumanu Mulenda, les membres de cette délégation auront à évaluer la contribution de l'Union européenne à la sécurité en RDC, au développement et à la coopération.

L'EUPOL participe notamment au processus de la réforme du secteur de la sécurité en RDC et de la réforme de la Police nationale congolaise (PNC).

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Mort du lanceur de pierre sur le cortège du président Kabila
le 04/10/2010 15:14:56
Congo, République démocratique

Armand Tungulu Mudiandambu, l'homme qui a attaqué à coups de pierres le cortège du président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, le 29 septembre à Kinshasa, est décédé samedi au sein de l'Amigo de la garde républicaine.

Selon un communiqué du cabinet du procureur général de la RDC publié dimanche, l'infortuné se serait suicidé.

Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances exates de son décès. Le médecin est aussi requis pour fixer les enquêteurs sur les causes réelles et l'heure du décès de M. Armand Tungulu.

Congolais résidant en Bélgique, en séjour à Kinshasa, Armand Tungulu a été interpellé le 29 septembre au moment où il lapidait le cortège du président Joseph Kabila sur une des artères principales de la capitale congolaise.

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : La RDC demande l'enrichissement du Rapport Mapping
le 03/10/2010 17:18:31
Congo, République démocratique

Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a demandé samedi à la communauté internationale et au Nations unies d'enrichir la Rapport Mapping sur les violations des droits de l'homme et du droit humanitaire international en RDC, entre 1993 et 2003, en citant les multinationales et les pays ayant soutenu les responsables de ces crimes.

Le ministre congolais de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, l'a déclaré samedi au cours d'une rencontre avec la presse à Kinshasa, en réaction à ce rapport, publié le 1er octobre à Genève par le Haut Commissariat aux droits de l'Homme des Nations Unies (HCDH).

Pour le ministre Luzolo, le gouvernement congolais est satisfait de ce rapport du fait que l'ONU a rendu justice à la RDC.

"Ce rapport vient d'honorer toutes les victimes de ces crimes en mettant en perspective leur droit à la vérité", a-t-il souligné, avant de souhaiter que tous les criminels soient punis.

"C'est la tolérance zéro à l'impunité", a-t-il martelé.

Il a ajouté que la RDC et le Rwanda ont entamé le processus de normalisation de leurs relations mais cela n'exclu pas la justice.

Le Rapport Mapping liste 617 crimes les plus graves violant les droits de l'homme et le droit international humanitaire. C'est en 2005, deux ans après l'accord de paix national, trois grands charniers ont été découverts dans l'est de la RDC, que plusieurs organes de l'ONU se sont donc accordés pour lancer en 2006 l'exercice de "cartographie" de ces crimes.

french.news.cn/afrique

Selon la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Navi Pillay, le rapport fait référence à la présence de forces étrangères en RDC et fait le point sur la responsabilité de ces forces dans les violations des droits de l'homme en RDC.

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Congo, République démocratique : Tenue en octobre à Kinshasa du 1er festival international de la bande dessinée
le 26/09/2010 19:26:45
Congo, République démocratique

Vingt artistes de renom de la France, la Belgique et de l'Afrique du Sud participeront au premier festival international de la bande dessinée et du film d'animation de Kinshasa "Kin Anima Bulles" prévu du 18 au 29 octobre 2010 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).

Ce festival vise à diversifier le support d'apprentissage du français en développant l'utilisation de la bande dessinée enfin de favoriser la diffusion des productions et la formation de professionnels congolais, selon un communiqué du Centre national de Services pour l'éducation, le savoir et l'appui à la maîtrise et à l'usage de français (SESAM), publié jeudi.

Un concours sera organisé au cours de ce festival à l'intention des élèves et professionnel de la bande dessinée.

Organisé en partenariat avec "le festival de la Réunion cyclone BD" et les artistes bédéistes congolais, ce festival va se dérouler dans plusieurs provinces de la RDC notamment Kinshasa, Katanga, Bas-Congo, province Orientale et le Nord et le Sud Kivu.

Parmi les artistes étrangers conviés à ce festival, il y a David Mantaux, Stéphane Bertand, Appolo, Serges Huo-chao-Si, Hippolyte, Stéphane Oiry, Guy Delisle, Christophe Casiau-Hururie, Thehens, Jean-Philippe Stassen, et Joe Dog.

Différents ateliers seront animés autour des thèmes ci-après : technique d'animation, technique de scénario, formation au logiciel de traitement d'image, technique de la bande dessinée.

french.news.cn/afrique

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Congo, République démocratique : Concertation des pays de l'UAT pour l'essor des Télécommunications en Afrique
le 26/09/2010 19:21:16
Congo, République démocratique

Les pays membres de l' Union africaine des Télécommunications (UAT) se sont concertés pour adopter une politique commune devant favoriser l'intégration régionale, continentale et internationale, en garantissant notamment l'accès au câble sous-marin à fibre optique SAT3.

Le vice-Premier ministre, ministre des Postes, téléphones et communications de la RDC , M. Simon Bulupiy Galati, l'a indiqué vendredi à son retour à Kinshasa, en provenance de Brazzaville où il venait de participer du 23 au 24 septembre 2010, à la troisième session ordinaire de la conférence de plénipotentiaires de l'UAT.

« Les assises de Brazzaville avaient pour objectif principal de repenser la politique sectorielle africaine en matière de communication », a déclaré le vice-Premier ministre Bulupiy, ajoutant qu'elles s'inscrivent dans le cadre des préparatifs du plénipotentiaire de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), prévue du 4 au 22 octobre prochain au Brésil.

french.news.cn/afrique

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