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Côte d'Ivoire : Jean Ping appelle à préserver la paix et la sécurité en Côte d'Ivoire
le 13/12/2010 13:47:02
Côte d'Ivoire

ALGER, 12 décembre (Xinhua) -- Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Jean Ping a indiqué, dimanche à Alger, à propos de la crise en Côte d'Ivoire qu'il s'agit pour l'UA de préserver la démocratie et la paix dans ce pays ouest-africain.

Décrivant cette crise comme "aiguë", Jean Ping a insisté dans son allocution à la cérémonie d'ouverture de la 9e session de la réunion du Groupe des sages, sur "le respect de la volonté populaire exprimée par la voix des urnes".

Selon lui, l'UA a dépêché en Côte d'Ivoire l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki qui se trouve être en même temps l'ami du président élu de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara et du président sortant Laurent Gbagbo.

"Nous avons fait en sorte que le conflit en Côte d'Ivoire ne s'allume pas de nouveau et nous avons été félicités pour notre démarche par le Conseil de sécurité de l'ONU", a ajouté M. Ping.

Il a également relevé le rôle central du Groupe des sages quant à la prévention de la paix et ses efforts au maintien de la sécurité en Afrique, considérant qu'il s'agit pour l'UA de prévoir la suite des événements en Côte d'Ivoire en préservant la paix et la démocratie qui vont l'un avec l'autre, a-t-il ajouté.

La réunion intervient la veille d'une conférence internationale à Alger en célébration du 50e anniversaire de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : la société civile préconise un compromis politique
le 12/12/2010 10:30:00
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 11 décembre (Xinhua) -- Des organisations de la société civile ivoirienne préconisent un compromis politique en vue de résoudre la crise post électorale qui secoue le pays depuis plusieurs jours.

Le responsable de l'organisation pour la démocratie et la justice en Côte d'Ivoire Julien Gauze qui se prononçait sur le sujet au cours d'un point de presse a estimé que "la solution est beaucoup plus politique que juridique".

"Dans la recherche de ce compromis, la Commission électorale indépendante (CEI) pourrait être autorisée à réorganiser les élections dans les zones à querelles", a évoqué M. Gauze.

"Cela permettrait de décrisper la situation actuelle qui n'arrange pas l'image de la Côte d'Ivoire", a-t-il justifié.

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a elle aussi proposé que les bureaux de votes où des irrégularités ont été relevées soient recensés et que les votes y soient repris sous la supervision des institutions compétentes et des observateurs qualifiés.

Le président de la CSCI Patrick Ngouan a ainsi appelé au "sens de la responsabilité" des deux candidats au second tour de la présidentielle afin qu'ils acceptent cette solution politique.

"Cette solution a l'avantage d'être impartiale, transparente, démocratique et pacifique", a-t-il énoncé.

Pour sa part, la présidente de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH) Victorine Wodié se préoccupe elle aussi de la situation des droits de l'homme dans cette période difficile que traverse le pays.

"Laissons les acteurs politiques discuter pour trouver un terrain d'entente", recommande Mme Wodié, exhortant la population à s'abstenir de tout acte de violence.

La Côte d'Ivoire se trouve plongée dans une nouvelle crise à l'issue du second tour de l'élection présidentielle qui a mis aux prises le président Laurent Gbagbo et l'ancien premier ministre Alassane Ouattara.

Les deux personnalités proclamées président de la République se sont fait investir et ont constitué leurs gouvernements, imposant au pays une situation de bicéphalisme.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Totalement isolé, Laurent Gbagbo entrouvre la porte au dialogue
le 11/12/2010 18:23:39
Côte d'Ivoire

Comme souvent par le passé, Laurent Gbagbo se dit prêt à s’asseoir et à discuter pour résoudre la crise politique et institutionnelle qui agite la Côte d’Ivoire. Mais qui peut croire désormais qu’il n’essaie pas simplement de gagner du temps ?

Suite à la condamnation unanime par la communauté internationale (ONU, UA, UE, Cedeao, Francophonie, Etats-Unis…) du coup de force institutionnel de Laurent Gbagbo, et en raison de son isolement diplomatique croissant,Laurent Gbagbo a choisi de donner un peu de lest. Trois pas en arrière, un pas en avant ?

Jeudi, lors d’une réception au palais présidentiel avec des représentants de la communauté atchan (région d'Abidjan), il a exhorté au dialogue. « Asseyons-nous et discutons », a-t-il dit, selon des propos rapportés vendredi par la presse ivoirienne. « Il n'y aura pas de guerre en Côte d'Ivoire », a-t-il encore affirmé, pour essayer de rassurer les Ivoiriens, qui craignent pour la plupart un nouveau conflit fratricide. Selon le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), quelque 2 000 d’entre eux ont d'ailleurs déjà fui depuis le second tour de la présidentielle, le 28 novembre. En majorité des femmes et des enfants, ces réfugiés sont issus de villages de l'ouest ivoirien. Ils ont pris la route pour le nord-ouest du Liberia, mais aussi la Guinée.

Lutte pour le pouvoir

Pour l’instant rien ne permet de dire que la proposition du président sortant sera prise au sérieux. Considéré comme un spécialiste en dilatoire, Gbagbo aura fait attendre pendant cinq ans la Côte d’ivoire pour un scrutin présidentiel dont il a ensuite balayé d’un geste les résultats qui ne lui étaient pas favorables.

En adoucissant la voix, Gbagbo cherche sans-doute à savonner la planche au camp Ouattara, engagé dans une âpre lutte pour le contrôle de l’appareil d’État, de l’administration et, donc, des finances publiques. Un objectif d’autant plus difficile à atteindre que le temps joue contre le vainqueur de l’élection présidentielle, la normalisation en cours à Abidjan (même si la plupart des fonctionnaires ne sont pas au travail) risquant d’aboutir à son isolement définitif dans l’enceinte de l’hôtel du Golf où il a installé son QG, sous la garde des Casques bleus et d'éléments FN.

Ce n’est en outre pas un hasard si l’ouverture - toute relative - de Gbagbo soit consécutive aux revers qu’il a subis hier : suspension de la Côte d’Ivoire par l’Union africaine, menace de « sanctions ciblées » par les Etats-Unis, menace du patronat ivoirien de ne plus payer d'impôts jusqu'à ce que la crise institutionnelle soit réglée et appel solennel lancé par le gouvernement de Guillaume Soro exhortant l'armée à reconnaître l'ex-opposant Ouattara comme son « chef suprême » et à « assurer sa mission républicaine ». Le Premier ministre a aussi demandé aux fonctionnaires de le rejoindre et d’ « arrêter immédiatement toute collaboration » avec les hommes de Laurent Gbagbo.

Le Nigeria avec la communauté internationale

Enfin, le Nigeria qui exerce la présidence tournante de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), prend de plus en plus fermement position pour Alassane Ouattara. À l'issue d'un entretien avec son homologue américaine Hillary Clinton, vendredi, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Henry Odein Ajumogobia, a indiqué que les pays membres de la Cedeao étaient prêts à renforcer leur pression sur Laurent Gbagbo. « Nous appuierons et la Cedeao appuiera (...) tout régime de sanctions prescrit par la communauté internationale, les Nations unies, l'Union européenne et l'Union africaine », a-t-il dit.

Le problème pour le président du Front patriotique ivoirien (FPI) est de proposer quelque chose de substantiel à négocier, alors que chacun sait que son objectif est de rester au pouvoir et qu’aux yeux du monde et de la majorité des Ivoiriens, il a simplement perdu des élections avec moins de 46% des suffrages. Le 26 octobre 2000, ne déclarait-il pas : « Les grands pays développés sont développés parce que, chez eux, ils organisent des élections et ils les perdent » ? En l’occurence, Laurent Gbagbo serait bien avisé de s’inspirer… de lui-même.

jeuneafrique.com

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : un proche de Gbagbo appelle à donner une chance au dialogue
le 11/12/2010 18:20:23
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 10 décembre (Xinhua) -- Le conseiller diplomatique du président ivoirien Laurent Gbagbo a appelé vendredi à Abidjan les chefs d'Etat de la sous-région à donner une chance au dialogue.

S'adressant aux journalistes, Gnamien Yao a fait état de la " nécessité" de permettre à Laurent Gbagbo et à Alassane Ouattara de donner chacun sa version et d'entamer des discussions.

"Il faut absolument trouver un mécanisme afin que la vie politique puisse reprendre son cours normal en Côte d'Ivoire", a souhaité le conseiller diplomatique.

Le ton commence à baisser ces derniers jours chez les acteurs politiques ivoiriens, contrairement aux premiers jours de la crise post électorale où les propos étaient virulents et incisifs.

Le président Gbagbo lui-même avait invité Alassane Ouattara à " s'asseoir et à discuter", lors d'une rencontre mercredi avec une communauté autochtone d'Abidjan.

Le président de l'Assemblée nationale ivoirienne Mamadou Koulibaly, numéro deux du régime, avait lui aussi plaidé pour un recours au dialogue pour la formation d'un gouvernement d'union pour diriger le pays.

Un bras de fer s'est installé en Côte d'Ivoire depuis la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale indépendante (CEI) donnant Alassane Ouattara vainqueur et l'invalidation de ces résultats le 3 décembre par le Conseil constitutionnel qui a désigné Laurent Gbagbo comme gagnant du scrutin.

Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara se sont tous deux fait investir président de la République et ont formé leurs gouvernements après avoir nommé chacun un Premier ministre.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire: le statut de président d'Alassane Ouattara pas négociable, selon son secrétaire général
le 11/12/2010 18:18:37
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 11 décembre (Xinhua) -- Le statut de président d'Alassane Ouattara n'est pas négociable, a affirmé son secrétaire général de la présidence, Amadou Gon Coulibaly, alors que le président sortant Laurent Gbagbo, qui se dispute le fauteuil présidentiel avec M. Ouattara, évoque la possibilité de discussions pour dénouer la crise post-électorale en Côte d'Ivoire.

"Ce que nous attendons de Laurent Gbagbo, c'est qu'il quitte le pouvoir et que le président élu Alassane Ouattara prenne fonction", a déclaré vendredi M. Gon Coulibaly.

Recevant jeudi la communauté ethnique du district d'Abidjan, Laurent Gbagbo a fait une offre de dialogue. "Asseyons-nous et discutons. Les gens tournent mais on finit toujours par s'asseoir. On attend toujours que ce soit froid pour discuter", a-t-il déclaré.

"A partir du moment où le peuple a tranché, ce n'est plus une affaire de négociations", a estimé pour sa part M. Gon Coulibaly.

"Une fois que Laurent Gbagbo aura quitté le pouvoir et qu'Alassane aura pris en main les charges de l'Etat, les discussions entre Ivoiriens sont possibles sur telle ou telle préoccupation que M. Gbagbo pourrait exprimer", a-t-il souligné.

Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur de l'élection présidentielle par la Commission électorale indépendante (CEI) avec une "certification" de l'ONU. Les résultats ont été invalidés par le Conseil constitutionnel qui a proclamé Laurent Gbagbo élu.

Les deux candidats au second tour ont formé chacun son gouvernement et mis en place des administrations respectives.

Alassane Ouattara a le soutien de l'ONU, des grandes puissances et des institutions internationales, africaines et régionales qui menacent Laurent Gbagbo de sanctions s'il s'accroche au pouvoir.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : L'Union africaine suspend la Côte d'Ivoire
le 11/12/2010 11:33:56
Côte d'Ivoire

ADDIS ABEBA, 9 décembre (Xinhua) -- L'Union africaine (UA) a déclaré jeudi suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de la présidentielle ivoirienne par la Commission électorale indépendante (CEI), succède au président sortant de ce pays Laurent Gbagbo à la tête du pays.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA "a décidé de suspendre la Côte d'Ivoire jusqu'à ce que M. Ouattara, un pésident démocratiquement élu, prenne le pouvoir effectivement", a déclaré le commissaire à la paix et à la sécurité Ramtane Lamamra.

Avec cette décision, la Côte d'Ivoire ne pourra pas participer aux activités de l'Union africaine avant l'investiture de M. Ouattara, a-t-il expliqué à la presse.

Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a pris cette décision lors d'une runion tenue à Addos Abeba, portant sur la situation en Côte d'Ivoire et la Guinée où le processus électoral présidentiel a pris fin avec l'élection d'Alpha Condé.

french.news.cn

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Côte d'Ivoire : La crise ivoirienne inquiète les milieux économiques Partager Tweet
le 09/12/2010 17:51:54
Côte d'Ivoire

Après plusieurs jours de discussions, la Russie a décidé de ne plus bloquer l'adoption d'un texte commun au Conseil de sécurité de l'ONU. Celui-ci a publié dans la nuit une déclaration invitant Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir et le menaçant de sanctions ciblées s'il ne reconnaissaît pas son rival Ouattara.

Près d'une semaine de discussions pour faire céder la Russie et arriver à s'entendre sur un texte commun. Le Conseil de sécurité de l'ONU a rendu public mercredi soir à New York une déclaration soutenant le président élu de Côte d'Ivoire, Alassane Dramane Ouattra, contre le président sortant qui refuse de quitter le pouvoir, Laurent Gbagbo.

« Les membres du Conseil de sécurité condamnent dans les termes les plus forts possibles tout effort de renverser la volonté du peuple », dit le Conseil dans un avertissement s'adressant à Laurent Gbagbo, lequel n'est pas expressément cité dans la phrase. Les quinze pays du Conseil de sécurité (dont cinq permanents) menacent en outre de sanctions quiconque remettrait en cause le processus de paix en Côte d'Ivoire. Suivez son regard...

« Les membres du Conseil de sécurité réitèrent que celui-ci est prêt à imposer des mesures ciblées contre les personnes qui essayent de menacer le processus de paix ou de faire obstruction au travail » de la mission de l'ONU dans le pays, souligne la déclaration. Plus de doute, donc : pour l'ONU, à tous les échelons, Laurent Gbagbo doit « respecter » les résultats officiels du scrutin du 28 novembre – ceux certifiés par l'Onuci – qui donnent Alassane Ouattara vainqueur avec 54,1 % des suffrages.

jeuneafrique.com

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Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo forme son gouvernement sans les barons du FPI
le 08/12/2010 16:19:06
Côte d'Ivoire

Le gouvernement de Gilbert Marie N'gbo Aké, Premier ministre de Laurent Gbagbo, a été nommé à Abidjan. En sont absents la plupart des barons du FPI, comme Paul-Antoine Bohoun Bouabré, Marcel Gossio, ou Pascal Affi N’Guessan. Et même s'il fait la part belle à de nouvelles personnalités, il récompense les plus fidèles partisans du régime.

Laurent Gbagbo a enfin nommé son premier gouvernement depuis qu’il a été proclamé président samedi dernier, dans la précipitation, après avoir effectué la veille un véritable coup de force institutionnel. Premier constat : la vieille caste des « refondateurs », éminents membres du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo) n’a pas été appelée aux affaires. D’aucuns y verront sans doute une volonté de rendre le gouvernement plus populaire et de marquer un changement, les barons du FPI étant souvent critiqués pour leur train de vie ostentatoire…

Ainsi, ni Paul-Antoine Bohoun Bouabré, ex-ministre du Plan et du Développement, ni Marcel Gossio (directeur du port autonome d’Abidjan), ni Pascal Affi N’Guessan (ancien Premier ministre et porte-parole du candidat Gbagbo) ne figurent parmi les trente-trois noms retenus. Seule entorse à ce principe : l’ancien ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, est promu du rang de conseiller spécial de Laurent Gbagbo à celui de secrétaire général de la Présidence avec rang de ministre.

Charles Koffi Diby reste avec Ouattara

Le nouveau ministre de l’Économie et des Finances est Désiré Dallo, l’ancien directeur général du port autonome de San Pedro. Laurent Gbagbo n’a donc pas réussi à retourner Charles Koffi Diby, l’ancien grand argentier ivoirien qui a été nommé le 5 décembre ministre de l’Économie et des Finances par le président élu, Alassane Dramane Ouattara. Diby Koffi n’ayant pas été vu le 6 décembre, lors du conseil des ministres présidé par Guillaume Soro, le chef du gouvernement nommé par Ouattara, les spéculations allaient bon train. Mais l’ancien directeur général du Trésor, qui a négocié toutes les annulations de dette de la Côte d’Ivoire ces dernières années et qui jouit de la considération de la communauté internationale reste fidèle au camp de l'ancien Premier ministre…

Autre poste d’importance : celui de l’Intérieur, confié à Émile Guiriéoulou, l’ex-ministre de la Fonction publique et de l’Emploi dans l’ancien gouvernement Soro II. Ce professeur de sciences économiques à la faculté d’Abidjan, ancien député, est un baron du FPI dans l’ouest du pays.

Le portefeuille ultra sensible de la Défense est quant à lui confié à Alain Dogou, qui a commencé sa carrière politique au cabinet de l’ancien ministre de l’Intérieur Émile Boga Dougou, assassiné aux premières heures de la rébellion, en septembre 2002. Puis il a travaillé, toujours à l’Intérieur, avec Paul Yao N’Dré (actuel président du Conseil constitutionnel). Il devient ensuite conseiller du directeur général de l’Agence nationale de la stratégie et de l’intelligence (ANSI, renseignements). Il est également l’un des trois responsables des écoutes de l’ANSI au palais présidentiel. C’est un membre éminent de l’appareil « sécurocrate » de Laurent Gbagbo.

Sang neuf

Deuxième constat qu’on peut tirer de la composition du gouvernement Gbagbo : la fidélité au pouvoir se trouve bien récompensée dans ce qui ressemble fortement à une opération « sang neuf ». Ainsi, même si on l’attendait à l’Intérieur, Charles Blé Goudé remporte le portefeuille de la Jeunesse et de la Formation professionnelle. À la tête de son cabinet de communication politique (Leader’s Team Communication), le chef controversé des « patriotes » a réussi une mobilisation exceptionnelle de la jeunesse du FPI lors de la campagne présidentielle.

Autre nomination de même acabit : Ahoua Don Melo (Équipement et Assainissement), militant de la première heure au FPI, qui avait réalisé la comptabilité électronique des résultats du candidat Laurent Gbagbo en 2000. Il dirige aujourd’hui le Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), une société d’État en charge des grands travaux de Côte d’Ivoire. Le BNETD détient aussi 75 % de la Société informatique de localisation et de sécurité (Sils), qui devait intervenir dans la compilation électronique du scrutin présidentiel de 2010.

Issa Malick Coulibaly, le directeur de cabinet adjoint de Gbagbo et directeur national de sa campagne présidentielle est quant à lui nommé à l’Agriculture, malgré l’échec de sa stratégie de conquête électorale du Nord. Quant à Alphone Voho Sahi, homme cultivé et ancien journaliste, qui a l’oreille du président (dont il est une plume habile), il est récompensé pour avoir assuré une bonne mobilisation des électeurs à Toulepleu (Ouest). Il obtient donc la Culture. Enfin, l’ex directeur général de la Société des transports abidjanais, Philippe Attié, se voit confier l’Industrie.

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Liste du gouvernement :

1 - Premier ministre - Chef du gouvernement : M. Aké Gilbert Marie N’Gbo (qui est à la fois ministre du Plan et du Développement)

2 - Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’homme : M. Yanon Yapo

3 - Ministre de la Défense et du Service civique : M. Dogou Alain B. Maurice

4 - Ministre de l’Intérieur : M. Émile Guiriéoulou

5 - Ministre Affaires étrangères : M. Alcide Djédjé Illahiri

6 - Ministre de l’Économie et des Finances : M. Désiré Laurent Dallo

7 - Ministre des Mines et de l’Énergie : M. Augustin Kouadio Comoé

8 - Ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida : Mme Christine Adjobi Nebout

9 - Ministre de la Construction et de l’Urbanisme : M. Yapo Atsè Benjamin

10 - Ministre de l’Agriculture : M. Coulibaly Issa Malick

11 - Ministre de l’Équipement et de l’assainissement : Ahoua Don Mello

12 - Ministre des Transports : N’Goua Abi Blaise

13 - Ministre Éducation nationale : Anne-Jacqueline Lohouès Oble

14 - Ministre de l’Enseignement technique : Mme Angèle Gnonsoa

15 - Ministre de l’Environnement et des Eaux et Forêts : M. Koffi Koffi Lazare

16 - Ministre de la Fonction publique : Mme Elisabeth Batcho Djékouri épouse Dagbo

17 - Ministre de la Jeunesse de la Formation professionnelle et de l’Emploi : M. Charles Blé Goudé

18 - Ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé : M. Philippe Attey

19 - Ministre de la Femme de la Famille et de l’Enfant : Mme Akissi Danièle Boni Claverie

20 - Ministre des Techniques de l’Information et de la Communication : M. Ettien Amoikon

21 - Ministre de la Communication : M. Ouattara Gnonzié

22 - Ministre de la Culture : Alphonse Voh Sahi

23 - Ministre de la Recherche scientifique : M. Kata Kéké

24 - Ministre des Sports : M. Franck Guéï

25 - Ministre du Commerce : M. Touré Amara

26 - Ministre du Tourisme et de l’Artisanat : Kouamé Secré Richard

27 - Ministre de la Solidarité, de la Reconstruction et de la Cohésion sociale : Mme Anne Gnaoré Tapé

28 - Ministre du Travail : M. Gnamien Messou

29 - Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget : M. Koné Katina Justin

30 - Ministre délégué auprès du ministre de l’Éducation nationale chargé de l’Enseignement supérieur : N’Guessan Yao Thomas

31 - Secrétaire d’État chargé de la Vie scolaire et estudiantine : Mme Lago Daléba Lohan Odette

32 - Secrétaire d’État chargé de la Sécurité sociale : George Armand Alexis Ouégnin

33 - Secrétaire d’État chargé des handicapés : Dogbo Djiréké Raphaël

34 - Secrétaire d’État chargé des Victimes de guerre : M. Dosso Charles Rodel Guirandou

jeuneafrique.com

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Côte d'Ivoire : Obama soutient Ouattara et menace Gbagbo de "sanctions ciblées"
le 08/12/2010 16:16:23
Côte d'Ivoire

Dans une lettre adressée en fin de semaine dernière au président Laurent Gbagbo, élu grâce à un coup de force institutionnel, le président américain exhorte celui-ci à quitter le pouvoir ou à faire face à un « isolement accru » et à des sanctions ciblées contre les membres de son régime.

Barack Obama n' y va pas par quatre chemins, selon un de ses conseillers qui s'est exprimé très clairement devant un journaliste de l'AFP, lundi 6 décembre, affirmant que « pour la Maison Blanche, M. [Alassane Dramane] Ouattara est le vainqueur légitime de l'élection » présidentielle ivoirienne du 28 novembre, malgré l'investiture du président sortant Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel samedi dernier.

L'on apprend aussi que le président américain a présenté à Gbagbo, dans une lettre qui lui a été envoyée par voie diplomatique en fin de semaine dernière, le choix qui s'offre à lui : « soit respecter les résultats de [l'] élection et vous écarter », soit « faire face à un isolement accru sur la scène internationale » et « subir les conséquences de vos actes injustes ». Ce qui, en langage diplomatique, est synonyme de représailles, certes non militaires. Comme l'UE, Washington évoque des « sanctions ciblées » vis à vis du régime de Gbagbo et de ses cadres.

Message ferme

Washington ne ferme cependant pas complètement la porte à toute négociation avec le président ivoirien sortant. Il promet par exemple, de « discuter de la façon dont vous [Laurent Gbagbo, NDLR] pouvez continuer à jouer un rôle en Afrique de l'Ouest à l'avenir ». Mais après la carotte, le bâton. « Nous pensons qu'il est important [...] de commencer à parler de mesures telles que des sanctions ciblées, pour envoyer un message ferme sur les conséquences d'un mépris pour le processus démocratique », ajoute le conseiller de Barack Obama.

Interrogé sur le type de sanctions que les États-Unis pourraient prendre, un autre responsable américain évoque « des interdictions de voyager » sur le territoire américain. « Nous travaillons avec nos partenaires pour rendre ces mesures multilatérales, des discussions très actives ont lieu à l'heure actuelle », précise-t-il.

La nouvelle politique américaine envers l'Afrique pourrait ainsi prendre comme exemple la Côte d'Ivoire. La phrase d'Obama est encore dans tous les esprits, et dans ceux de la jeunesse africaine en particulier. Lors de sa visite au Ghana en 2009, celui-ci avait déclaré que le continent « n'a pas besoin d'hommes forts, mais d'institutions solides ».

La pierre angulaire d'une stratégie dont Gbagbo pourrait être le premier à faire réellement les frais.

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Côte d'Ivoire : Ban Ki-moon "profondément préoccupé" par le conflit politique en Côte d'Ivoire
le 07/12/2010 19:20:42
Côte d'Ivoire

NEW YORK (Nations Unies), 6 décembre (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, "demeure profondément préoccupé" par la situation tendue post-électorale en Côte d'Ivoire et a eu des discussions à ce sujet avec nombre de dirigeants africains par téléphone, a indiqué lundi son porte-parole Martin Nesirky au siège de l'ONU à New York.

Le secrétaire général de l'ONU maintient ses contacts avec d'importants leaders politiques africains, a-t-il dit.

"Il est en contact étroit avec plusieurs leaders mondiaux, y compris le président Blaise Compaore du Burkina Faso, le président Goodluck Jonathan du Nigeria, actuel président de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, Le président Bingu wa Mutharika du Malawi, qui assume actuellement la présidence de l'Union africaine, ainsi que Jean Ping, président de la Commission de l'Union africaine", a fait savoir M. Nesirky.

"Il a aussi discuté avec l'ancien président sud-africain Thabo Mbeki, qui est maintenant en Côte d'Ivoire au nom de l'Union africaine", a-t-il ajouté.

Pendant le weekend, M. Ban Ki-moon avait souligné que les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) ivoirienne, certifiée par son représentant spécial pour la Côte d'Ivoire Choi Young-jin, avaient été reconnus par la communauté internationale.

Vendredi dernier, il avait exprimé son soutien à son représentant spécial et félicité Alassane Ouattara, déclaré vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne, l'exhortant à oeuvrer pour une paix durable.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : L'UA préoccupée par la situation en Côte d'Ivoire
le 05/12/2010 17:39:51
Côte d'Ivoire


L'UA préoccupée par la situation en Côte d'Ivoire
Publié le 2010-12-05 08:12:34 | French. News. Cn
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Les supporteurs d'Alassane Ouattara (Photo: Xinhua/Reuters)

ADDIS ABEBA, 4 décembre (Xinhua) -- L'Union africaine (UA) est profondément préoccupée par les développements de la situation en Côte d'Ivoire, a déclaré samedi le président de la Commission Jean Ping.

Selon Jean Ping, l'UA suivait avec inquiétude et une anxité accrue les développements en Côte d'Ivoire après le second tour de l'élection présidentielle dans ce pays ouest-africain, remportée par le président sortant Laurent Gbagbo pour le Conseil constitutionnel, et par son rival Alassane Ouattara pour la Commission électorle indépendante (CEI).

Dans une déclaration diffusée à la presse, l'UA appelle les dirigeants et les hommes politiques de la Côte d'Ivoire à donner la priorité aux intérêts de la Côte d'Ivoire et de son peuple, dans cete phase cruciale de l'histoire de ce pays.

Selon la déclaration, Jean Ping est en contact avec le médiateur pour la crise ivoirienne et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), ainsi que les partenaires bilatéraux et multilatéraux de l'UA, y compris l'ONU.

Jean Ping a invité les dirigeants et les acteurs politiques ivoiriens à faire preuve de patriotisme et à répondre à l'attente du peuple ivoirien, dit la déclaration de l'UA.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Ban Ki-moon profondément préoccupé par la situation en Côte d'Ivoire
le 05/12/2010 17:38:08
Côte d'Ivoire

NEW YORK (Nations Unies), 4 décembre (Xinhua) -- Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exprimé samedi sa profonde inquiétude devant l'impasse politique en Côte d'Ivoire, en dépit de l'annonce des résultats de l'élection présidentielle "transparente et crédible" par la Commission électorale indépendante de ce pays et certifiés par le Représentant de l'ONU dans le pays.

"Le secrétaire général souligne que les résultats, certifiés par son Représentant spécial, ont été reconnus par la communauté internationale, ce qui démontre sa ferme volonté et son engagement envers la Côte d'Ivoire", a indiqué le porte-parole de Ban Ki-moon dans un communiqué.

Le secrétaire général a par ailleurs réitéré son appel au calme au peuple ivoirien, lui demandant de rester patient. Il a également souligné que l'ONU et sa mission en Côte d'Ivoire (ONUCI) feront tout ce qui relève de leurs mandats pour préserver la paix et la sécurité dans le pays.

Vendredi, Ban Ki-moon avait déjà exprimé son plein soutien à son Représentant spécial Young-Jin Choi et félicité le candidat élu, Alassane Ouattara, tout en l'exhortant à oeuvrer pour une paix durable. La certification des résultats a suivi la proclamation des résultats par la Commission électorale indépendante (CEI), qui a donné la victoire à Alassane Ouattara, ancien Premier ministre ivoirien.

Dans la foulée de l'annonce de ces résultats, le Conseil constitutionnel ivoirien a déclaré l'annonce de la CEI "nulle et non avenue", arguant du fait que le délai qui lui était imparti avait été dépassé. Après avoir annulé les résultats dans quatre régions du nord, aux motifs d'irrégularités, il a proclamé Laurent Gbagbo vainqueur du scrutin.

Dans son communiqué certifiant les résultats, Young-Jin Choi a indiqué que "même si toutes les plaintes déposées par le camp présidentiel au Conseil constitutionnel étaient prises en compte, les résultats du second tour de l'élection proclamés par la CEI le 2 décembre ne changeraient pas, et le candidat Ouattara reste le vainqueur de la présidentielle".

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : Ouattara prête serment en tant que président élu
le 05/12/2010 17:34:02
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 4 décembre (Xinhua) -- Alassane Ouattara, donné vainqueur de l'élection présidentielle ivoirienne par la Commission électorale indépendante (CEI), a prêté serment en tant que président élu samedi à Abidjan en présence des ambassadeurs de certains pays, a-t-on appris de sources dignes de confiance.

Il a prêté serment le même jour que l'investitutre du président Laurent Gbagbo, qui a été déclaré président élu par le Conseil constitutionnel vendredi.


french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : le PM Guillaume Soro rend sa démission devant Ouattara
le 05/12/2010 17:33:05
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 4 décembre (Xinhua) -- Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a annoncé samedi qu'il allait rendre sa démission et la démission de son gouvernement devant Alassane Ouattara qu'il reconnaît comme ayant "bel et bien gagné" l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire.

"Tirant les conséquences des résultats du second tour qui consacrent l'élection d'Alassane Ouattara, j'ai décidé, en cet instant même, d'aller lui rendre la démission de mon gouvernement et ma démission en tant que Premier ministre", écrit M. Soro dans une déclaration.

Selon lui, le Conseil constitutionnel a "sans élégance" invalidé le scrutin dans certains départements du nord et du centre pour déclarer Laurent Gbagbo vainqueur de l'élection présidentielle.

"En tant que Premier ministre, je voudrais non seulement marquer ma surprise mais mon désaccord total avec ces décisions du Conseil constitutionnel", indique Guillaume Soro qui, se fondant sur les rapports officiels des préfets et sous-préfets, estime que la décision est "injuste et inacceptable".

"Donc en ce qui nous concerne, nous reconnaissons les résultats de la CEI et nous reconnaissons donc que Monsieur Alassane Ouattara est vainqueur de cette élection", conclut-il.

Les résultats de la CEI ont été confirmés par le représentant spécial des Nations unies en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, et endossés, notamment par la France, les Etats-Unis et l'Union européenne qui considèrent Alassane Ouattara comme le président " légitime" de la Côte d'Ivoire.

Laurent Gbagbo a fustigé ces "graves ingérences" dans les affaires ivoiriennes lors de son investiture en tant que président de la République malgré la contestation de sa réélection par la communauté internationale.

Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles qui contrôle la moitié nord du pays, ont signé en mars 2007 un accord politique qui a permis l'organisation de l'élection présidentielle censée sortir le pays de huit ans de crise militaro-politique.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo appelle les Ivoiriens à "ne jamais se laisser vassaliser"
le 05/12/2010 17:31:45
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 4 décembre (Xinhua) -- Le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, investi samedi pour un nouvel mandat malgré la contestation de son élection par la communauté internationale, s'insurge contre les "cas graves d'ingérence" dans les affaires de la Côte d'Ivoire et appelle les Ivoiriens "à ne jamais se laisser vassaliser".

"Ces derniers jours, j'ai noté des cas graves d'ingérence, que les uns et les autres se ressaisissent parce que nous, nous n'appelons pas quelqu'un pour venir gérer notre pays", a-t-il déclaré après avoir prêté serment samedi comme président de la République au Palais présidentiel à Abidjan.

Alors que le Conseil constitutionnel l'a proclamé vainqueur de l'élection présidentielle après invalidation des résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Côte d'Ivoire, Choi Young-jin, a confirmé les résultats qui donnent gagnant Alassane Ouattara.

"L'organisation et la proclamation des résultats font partie de la gestion souveraine d'un pays", a-t-il martelé.

"Pour que notre souveraineté ne soit pas déchirée, n'appelons pas les autres à s'ingérer dans nos affaires", a poursuivi M. Gbagbo.

"On peut travailler avec tous les pays du monde sans compromettre notre souveraineté, en amitié, mais ne jamais se laisser vassaliser par aucun Etat au monde", a-t-il encore ajouté.

Quelques minutes avant son investiture, Laurent Gbagbo a été fait "grand maître" de l'Ordre national de Côte d'Ivoire par le Grand chancelier, Youssouf Koné.

"Devant le peuple souverain de Côte d`Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution, de protéger les droits et libertés des citoyens, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge dans l'intérêt supérieur de la nation", a-t-il déclaré.

"Que le peuple me retire sa confiance et que je subisse la rigueur des lois si je trahis mon serment", a-t-il dit.

Le même jour, Alassane Ouattara s'est fait aussi investir en tant que président élu dans un hôtel d'Abidjan et devant les ambassadeurs de certains pays dont la France, les Etats-Unis, absents à la cérémonie au Palais présidentiel, selon des sources concordantes.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Présidentielle ivoirienne : l'UA demande que les résultats de la CEI soient respectés
le 05/12/2010 17:29:39
Côte d'Ivoire

ADDIS ABEBA, 4 décembre (Xinhua) -- Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA) a souhaité samedi que les résultats de la Commission électorale ivorienne, selon lesquels Alassane Ouattara vainqueur de l'élection présidentielle, soient respectés.

Le CPS a fait cette déclaration le même jour que l'investiture du président ivoirien Laurent Gbagbo, déclaré gagnant de l'élection présidentielle vendredi par le Conseil constitutionnel ivoirien. Ce dernier a invalidé les resultats proclamés par la Commission électorale.

Dans un communiqué, le CPS a déclaré rejeter "toute tentative visant à créer un fait accompli" qui sape le processus électoral et complique la situation "déjà très grave".

Le communiqué indique que le CPS allait "prendre les mesures appropriées contre les auteurs d'actes susceptibles de remettre en cause l'intégrité du processus électoral, y compris le respect des résultats de l'élection présidentielle tels que proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI)".

Par ailleurs, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a demandé à l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki d'engager une mission de médiation en Côte d'Ivoire.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire : "Reporters Sans Frontières" veut des engagements "précis" de Gbagbo et de Ouattara concernant les medias
le 11/11/2010 15:25:06
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 10 novembre (Xinhua) -- Le Secrétaire général de l' association Reporters sans frontières (RSF) Jean-François Juliard a exprimé mercredi à Abidjan le souhait de cette structure de voir les candidats au second tour de la présidentielle ivoirienne Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara prendre des engagements "précis" concernant les medias ivoiriens.

De l'avis de M Juliard qui animait une conférence de presse, MM. Gbagbo et Ouattara doivent exercer une vigilance sur les medias qui les soutiennent.

"Pendant cette seconde campagne électorale, il faut qu'ils fassent en sorte que les journaux qui leur sont proches ne fassent pas preuve de débordement, et qu'ils restent dans le ton de l' apaisement.", a indiqué le responsable de RSF.

Pour celui-ci, la campagne électorale doit obéir à des règles d' éthique et de déontologie, et les hommes de medias doivent veiller à cela.

"Un autre aspect de leur engagement est qu'ils garantissent le pluralisme de l'information, la liberté de la presse et la libération de l'espace audio visuel s'ils sont élus", a-t-il ajouté.

Reporters sans frontière est une ONG internationale se donnant pour objectif la défense de la liberté de la presse dans le monde.

RSF avait organisé un monitoring des medias ivoiriens lors de la campagne électorale du premier tour de l'élection présidentielle et avait exhorté les journalistes à assurer un traitement équitable des informations concernant les candidats au scrutin.

french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire/présidentielle : la campagne électorale pour le second tour se déroule du 20 au 26 novembre
le 11/11/2010 11:25:47
Côte d'Ivoire

ABIDJAN, 10 novembre (Xinhua) -- La campagne électorale en vue du second tour du scrutin présidentiel prévu le 28 novembre en Côte d'Ivoire se déroule du 20 au 26 novembre, a annoncé mercredi la Commission électorale indépendante (CEI).

"La période de la campagne électorale s'étendra du samedi 20 novembre 2010 à 00H00 au vendredi 26 novembre 2010 à minuit", indique un communiqué de la CEI transmise à l'agence Xinhua.

La CEI appelle les deux candidats retenus et leurs états-majors à "mener une campagne électorale saine et apaisée, à l'image de celle du premier tour".

Le second tour opposera le candidat de La Majorité présidentielle (LMP), le président sortant Laurent Gbagbo, qui a obtenu 38,04% des voix lors du premier tour, et le candidat du Rassemblement des républicains (RDR), Alassane Ouattara, crédité de 32,07% des voix.

Alassane Ouattara vient d'être investi candidat des quatre principaux partis de l'opposition réunie au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

La CEI exhorte la population "au calme et à la sérénité" et l' assure que "toutes les dispositions" seront prises pour garantir la transparence du scrutin.

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Côte d'Ivoire : Côte d'Ivoire/présidentielle : le second tour officiellement fixé au 28 novembre
le 10/11/2010 15:59:39
Côte d'Ivoire

Le second tour de l'élection présidentielle de sortie de crise en Côte d'Ivoire a été repoussé du 21 novembre au 28 novembre, a-t-on appris de source officielle mardi.

"Après consultation de la Commission électorale indépendante ( CEI) en concertation avec le Conseil constitutionnel, M. Gbagbo a signé mardi matin un décret permettant au conseil des ministres de statuer sur un projet de décret fixant la date du second tour au dimanche 28 novembre 2010", a déclaré le Premier ministre Guillaume Soro au sortir d'un conseil des ministres " extraordinaire".

Ce report d'une semaine a été demandé par la CEI "pour des raisons pratiques, techniques et matérielles", a ajouté M. Soro qui relève la nécessité de "préparer dans les meilleures conditions le second tour".

Selon le Premier ministre, un communiqué de la CEI précisera l'ouverture de la campagne électorale qui durera une semaine.

Samedi, en proclamant les résultats définitifs du scrutin du 31 octobre, le Conseil constitutionnel avait annoncé que le deuxième tour qui doit opposer le président sortant Laurent Gbagbo (38,04%) et l'ex Premier ministre Alassane Ouattara (32,07%) se tiendrait le 21 novembre conformément à la Constitution qui fixe le second tour 15 jours après la validation des résultats du premier tour.

La CEI avait, elle, initialement prévu dans son chronogramme la date du 28 novembre.


french.news.cn/afrique

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Côte d'Ivoire : Le second tour de la présidentielle reporté au 28 novembre
le 09/11/2010 19:23:15
Côte d'Ivoire

Retour à la case départ. Le second tour de l'élection présidentielle ivoirienne aura bien lieu le 28 novembre, comme prévu initialement. Et pas le 21 novembre, comme l’avait suggéré le Conseil constitutionnel.

La décision devrait être officialisée en Conseil des ministres ce mardi 9 novembre, mais le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro l’a déjà laissé entendre dans une interview à la presse française : le second tour de l’élection présidentielle se tiendra le 28 novembre.

« Je peux vous annoncer que le second tour se déroulera bien le 28 novembre, comme initialement prévu par la CEI et comme cela devrait être officiellement arrêté lors du Conseil des ministres qui se tiendra aujourd'hui à Abidjan », a déclaré Guillaume Soro au quotidien Aujourd'hui en France/Le Parisien.

C’est cette date qu’avait initialement retenue la Commission électorale indépendante (CEI). Puis, lors de la proclamation des résultats du premier tour, le Conseil constitutionnel avait annoncé la tenue du second tour dès le 21 novembre. Cette annonce par le Conseil constitutionnel, présidé par un proche du chef de l'État, avait pris de court les acteurs du processus électoral et notamment l'opposition, qui n'était toujours pas en ordre de bataille à deux semaines du scrutin.

Pour un second tour apaisé

La CEI a souhaité maintenir la date du 28 novembre pour des raisons logistiques et techniques. Le porte-parole du Premier ministre Guillaume Soro, Sindou Meïté, avait indiqué lundi soir que la CEI tiendrait compte des « contraintes » qui pèsent sur le vote, comme l'impression ou le transport des documents électoraux, avant de proposer une date.

Le second tour de cette élection historique, qui doit mettre fin à plus d’une décennie d’instabilité, opposera le président sortant Laurent Gbagbo (38 % au premier tour) à l’ex-Premier ministre Alassane Dramane Ouattara (32 %). Le troisième principal candidat, Henri Konan Bédié, s’est rangé derrière ce dernier, appelant à « voter massivement » pour lui, au nom du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), regroupement qu’ils ont créé conjointement en 2005, avec deux autres candidats.

Laurent Gbagbo a immédiatement critiqué leur alliance pour le second tour. « C'est une alliance pour aliéner l'indépendance nationale », a tonné Pascal Affi N'Guessan, porte-parole du candidat Gbagbo.

Face au durcissement du ton de la campagne, le Premier ministre a plaidé pour un deuxième tour « dans une atmosphère démocratique, détendue et apaisée ».


jeuneafrique.com

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